Home Sweet Home : Toronto

Et si les joueurs NBA revenaient dans leur région de naissance... Pendant le mois d'août, Inside Basket vous propose un grand voyage à travers les Etats Unis pour découvrir à quoi ressembleraient ces franchises. Aujourd'hui, on traverse la frontière pour se rendre au Canada dans la région de Toronto.

Stats : 9.9 points, 2.6 rebonds, 2.1 passes
Record contre les Raptors : 5 points

 

Repositionné en meneur au sein de cette équipe canadienne, Jamal Murray risque également de goûter au plaisir du poste un la saison prochaine à Denver. Dans ce domaine, le jeune Nugget devra sensiblement améliorer ses talents de playmaker. Mais pour le reste, Murray a tout ce qu’il faut pour devenir un pion essentiel du système de Mike Malone. Scoreur prolifique, le canadien n’est jamais aussi fort qu’en sortie d’écran pour un catch and shoot. En confiance, Jamal peut enchaîner des séries létales à 3 points comme il l’a fait cette saison dans les Rocheuses. Après des débuts timorés, l’ancien de Kentucky a enchaîné plusieurs matchs à plus de 20 points courant novembre, avant de littéralement marcher sur le Rising Stars Challenge du All Star Game : 36 points à 9/14 longue distance, un titre de MVP et la victoire finale de la Team World sur la Team USA.

 

Stats : 20.4 points, 4.1 rebonds, 2.1 passes
Record contre les Raptors : 31 points

 

Andrew Wiggins, c’est la star de cette équipe Made in Toronto, et plus largement la pièce centrale de la sélection canadienne qui risque de faire parler d’elle dans quelques années sur la scène internationale. Une success-story qui commence en 2013 où Andrew est élu meilleur sportif lycéen tous sports confondus. Attendu à Kentucky pour un One and Done, il s’engage finalement à Kansas… une décision sportive selon l’intéressé mais la présence de son frère Nick sur le campus a certainement pesé dans la balance. Wiggins ne fait de vieux os en NCAA, il se déclare éligible à la draft 2014 et sans réelle surprise est choisi en première position par Cleveland. La surprise, elle viendra plutôt de LeBron James qui choisit de rentrer au bercail cet été-là. Les Cavs montent alors une superteam dans laquelle Andrew n’est pas invité. Victime collatérale du King, il est transféré à Minnesota contre Kevin Love.

Première louveteau à rejoindre la meute renouvelée des Timberwolves, le canadien boucle une saison plus que solide avec 17 points de moyenne et s’octroie le titre de Rookie of the Year. Depuis, Andrew ne cesse de s’améliorer : 23.6 points la saison dernière, un pourcentage à 3 points en hausse (36%) et un playmaking en net progrès. La draft de Karl-Anthony Towns et l’arrivée de Jimmy Butler cet été, fait de Minnesota un sérieux contender. Un Big Three qui compte bien rivaliser dans un futur plus ou moins proche avec la superteam des Warriors et du joueur favori d’Andrew, Kevin Durant.

 

 

Stats : 9.6 points, 3.8 rebonds, 2.8 passes
Record contre les Raptors : 31 points

 

Avec une mère championne olympique d'athlétisme, Rick Fox découvre très jeune les vertus du sport. Sa taille le pousse naturellement vers le basket et l'université de North Carolina. Un must en matière de formation. Il est retenu par les Celtics lors de la draft 1991 et devient la premier rookie titulaire depuis un certain Larry Bird en 1979. Ailier ultra complet, bon défenseur, Fox passe six saisons à Boston. En 1997, alors qu'il sort de son meilleur exercice (15.4 points, 5.2 rebonds et 3.8 passes), il signe chez l'ennemi héréditaire, les Lakers. Il faut dire qu'à cette période, les C's sont au creux de la vague et Rick n'a connu les playoffs que lors de 12 petits matchs. Sa revanche, il l'aura en Californie avec 99 matchs de post-saison. Il sera l'un des artisans du Three-Peat de Los Angeles entre 1999 et 2002, reprenant même le rôle de starter en 2000 après le départ de Glen Rice. Niveau reconversion, Rick reste sous les feux de la caméra : acteur dans de nombreux films et séries TV, il a même participé à la version US de "Danse avec les Stars".

 

Stats : 9.4 points, 8.6 rebonds, 0.8 passe
Record contre les Raptors : 21 points

 

Cette saison, Tristan Thompson a fait davantage les headlines pour sa relation tumultueuse avec Khloé Kardashian que pour ses performances en dents de scie sur le parquet. Un exercice à oublier pour le Canadien qui en plus de la défaite en Finale NBA, a perdu son statut d’Iron Man de la Ligue. Une stupide blessure au pouce a mis fin à sa série de 447 matchs consécutifs. Considéré comme un éboueur des raquettes, Tristan est pourtant bien indispensable au collectif des Cavaliers. En bon guerrier, son rôle est de redonner des munitions aux pistoleros de Cleveland. Depuis son année sophomore en 2012, Thompson fait partie du Top 10 de la Ligue au rebond offensif, sa vraie marque de fabrique. Lors de la saison 2013, il en choppe 306, le record alltime de la franchise de l’Ohio. A seulement 25 ans, il est déjà le meilleur canadien dans cette catégorie statistique avec 1590 prises.

 

Stats : 7.2 points, 6.5 rebonds, 1 block
Record contre les Raptors : 23 points

 

Jamaal Magloire reste dans les mémoires comme l’un des pires All Stars de l’Histoire. Il ne fut jamais un pivot ultra-dominateur dans la raquette, ni même un monstre défensif distribuant les blocks à tout va, et pourtant il a bien été retenu pour le Match des Etoiles en 2004. Une saison où le joueur des Hornets produit son meilleur basket avec un double double de moyenne : 13.6 points et 10.3 rebonds. Il décroche même un titre de joueur de la semaine en avril. Mais, soyons sérieux, le canadien bénéficie d'une incroyable pénurie de talents intérieurs dans la Conférence Est où seuls Jermaine O'Neal et Ben Wallace ont le niveau requis. Mais, après la gloire, Jamaal va se payer une gueule de bois phénoménale. Seulement trois ans après sa sélection, le pivot tourne à 1.8 point et 3 malheureux rebonds. A 29 ans, son prime est déjà derrière lui et il finit sa carrière dans l'anonymat entre Dallas et Miami. Pour la petite histoire, Jamaal assurera grave lors du All Star Game avec 19 points et 8 rebonds en 21 minutes... son jour de gloire.

 

Tyler Ennis : 4.2 points, 1.2 rebond, 1.9 passe

Nik Stauskas : 7.5 points, 2.2 rebonds, 1.7 passe

Dwight Powell : 5.7 points, 3.6 rebonds, 0.6 passe

Kelly Olynyk : 9.5 points, 4.7 rebonds, 1.7 passe

Bill Wennington : 4.6 points, 3.0 rebonds, 0.6 passe

 

Honneur aux anciens pour la composition du banc avec le pivot Bill Wennington. Role player pendant des années avec les Mavericks, il aura son heure de gloire avec les Bulls en participant au second Three-Peat de Chicago en tant que doublure de Luc Longley. Le reste des remplaçants est composé de joueurs actuels : le meneur Tyler Ennis qui vient de parapher un contrat aux Lakers, en backup de Lonzo Ball. Le shooteur des Sixers Nik Stauskas sort de sa meilleure saison NBA avec 9.5 points, mais aura bien du mal à trouver du temps de jeu l'an prochain. L'ailier fort bondissant des Mavericks, Dwight Powell, en progrès constant depuis trois ans. Enfin, peut être le plus talentueux du banc, Kelly Olynyk. Capable d'évoluer au large grâce à son tir à 3 points (37% en carrière), il vient lui aussi de signer un nouveau contrat à Miami pour 50 millions sur 4 ans. On se rappelle encore son énorme prestation lors du Game 7 décisif contre les Wizards lors des derniers playoffs.

 

 

Stats : 6.8 points, 2.3 rebonds, 2.5 passes

 

Depuis plusieurs années, Cory Joseph est le capitaine de la sélection nationale canadienne. Logique, pour un meneur qui a fait ses débuts dans la Scarborough Basketball Association, le championnat jeune de l'Ontario où il doit s'incliner contre l'équipe de Stephen Curry. Le futur All Star a effectivement passé une partie de son enfance à Toronto où évoluait son père, Dell. Plus tard, Cory rejoint le lycée de Findlay Prep. Un trou perdu dans le désert du Nevada, où il retrouve son compatriote Tristan Thompson. Les deux amis se tracent un chemin jusqu'en NBA.

Si l'intérieur échoue dans une franchise des Cavs en pleine reconstruction, Cory, lui, est drafté par les Spurs en 2011. Rien de tel que le jeu collectif texan pour parfaire son apprentissage. Avec Tony Parker en maître de stage, Joseph obtient sa bague en 2011 et s'impose comme une rotation solide au poste 1 : 6.8 points et 2.4 passes en 2015. A la recherche d'une doublure pour Kyle Lowry, les Raptors lui font alors une proposition qu'il ne peut refuser, 30 millions sur 4 ans. Le voilà donc de retour sur ses terres pour deux saisons pleines. Mais cet été, Cory a fait de nouveau l'actualité en étant tradé à Indiana contre CJ Miles. Nouvelle destination, nouveau défi, le canadien sera en ballottage avec Darren Collison pour un job de titulaire.

 

 

Etape 16 : Milwaukee
Etape 15 : Chicago
Etape 14 : Indiana
Etape 13 : Detroit
Etape 12 : Cleveland
Etape 11 : Memphis
Etape 10 : Miami
Etape 9 : Orlando
Etape 8 : Atlanta
Etape 7 : Charlotte
Etape 6 :
Washington
​Etape 5 : Philadelphie
​Etape 4 : Boston
​Etape 3 : New Jersey
Etape 2 : Brooklyn
Etape 1 : New York