New Orleans Pelicans saison 2015-2016

New Orleans Pelicans saison 2015-2016

Anthony Davis - New Orleans Pelicans - Alvin Gentry - Tyreke Evans - Jrue Holiday - Alexis Ajinça

Voici le guide des New Orleans Pelicans pour la saison 2015-2016.

  • LA SAISON 2014-2015

 

Dimanche 12 avril 2015 : la saison régulière s'achève et les Pelicans accueillent les Spurs. A la clé, une qualification en playoffs pour la première fois depuis 2011. En obtenant leur quarante-cinquième victoire de la saisonce soir-là, les Pels terminent avec le même bilan que le Thunder, mais obtient le ticket tant désiré en ayant remporté leur série face à OKC (3-1). Au premier tour, les Warriors s'occupent de renvoyer les Louisianais à leurs études, mais l'essentiel n'est pas là : Anthony Davis, qui a été sélectionné dans la All NBA First Team et a terminé cinquième dans le vote pour le titre de MVP, est désormais convaincu qu'il pouvait gagner avec cette équipe. Suffisamment en tout cas pour signer une prolongation de contrat de 5 ans pour 145 millions de dollars. Bel épilogue pour une saison marquée par les blessures et des performances insuffisantes de la part de plusieurs joueurs, ce qui a d'ailleurs valu sa place à l'entraîneur, Monty Williams.

 

  • BILAN DE LA SAISON 2014-2015

 

Bilan : 45 victoires - 37 défaites.
Classement : 8ème de la Conférence Ouest, 5ème de la Southwest Division.
Attaque : 99,4 points marqués (16ème attaque)
Défense : 98,6 points encaissés (11ème défense)
Meilleur marqueur : Anthony Davis avec 24,4 points marqués en moyenne.
Meilleur rebondeur : Anthony Davis avec 10,2 rebonds pris en moyenne.
Meilleur passeur : Jrue Holiday avec 6,9 passes délivrées en moyenne
Meilleur intercepteur : Jrue Holiday avec 1,6 ballon intercepté en moyenne.
Meilleur contreur : Anthony Davis avec 2,9 contres réalisés en moyenne.
Meilleur pourcentage : Alexis Ajinça avec 55% de moyenne aux shoots.

 

  • L'EFFECTIF

 

Meneurs : Jrue Holiday, Norris Cole, Corey Webster
Arrières : Eric Gordon, Brice Dejean-Jones, Sean Kilpatrick, Chris Douglas-Roberts
Ailiers : Tyreke Evans, Quincy Pondexter, Jeff Adrien, Alonzo Gee, Dante Cunningham
Ailiers-forts : Anthony Davis, Ryan Anderson, Luke Babitt
Pivots : Omer Asik, Alexis Ajinça, Kendrick Perkins

 

  • LE 5 MAJEUR

 

PG : Tyreke Evans SG : Eric Gordon SF : Quincy Pondexter PF : Anthony Davis C : Omer Asik

 

  • LE BANC

 

Le banc est plutôt équilibré, à défaut d'être très costaud. Conservé par les Pelicans, Alexis Ajinça est récompensé pour sa bonne fin de saison. Avec Ryan Anderson, il forme un tandem d'intérieurs remplaçants de bon niveau, capable d'apporter des points quand les titulaires se reposent. Jrue Holiday pourrait récupérer une place dans le cinq majeur s'il récupère bien de sa blessure, auquel cas Tyreke Evans deviendrait probablement le sixième homme. En attendant, c'est à l'aile que l'effectif est un peu plus léger, car on ne voit pas bien qui de Adrien, Gee ou Cunningham va assurer l'essentiel de la rotation.

 

  • LES PLUS

 

- Anthony Davis n'a pas été choisi comme figure de proue de NBA 2K16 par hasard. Le natif de Chicago fait désormais partie des joueurs d'élite, catégorie à laquelle il a accédé grâce à son excellente saison 2014/2015. Parmi tous les chiffres qui peuvent donner une idée de son niveau de jeu, il y en a un qui doit retenir notre attention : 22. Comme son âge. C'est si jeune pour être si fort que c'en est alléchant - ou effrayant, selon que vous soyez devant votre télé ou face à lui, sur le parquet.


-  Le secteur intérieur : Davis/Asik et Ajinça/Anderson constituent deux doublettes complémentaires, combinant l'athlétisme et la technique. Cela va permettre au nouveau coach Alvin Gentry, débauché de Golden State, d'adopter ses rotations en fonction des adversaires.


- L'élan : la qualification pour les playoffs la saison passée, la prolongation du contrat d'Anthony Davis, le recrutement d'un coach particulièrement estimé sont autant de pierres apportées à un édifice qui pourrait avoir fort belle allure dans les années à venir. Il y a un esprit d'optimisme qui règne autour de New Orleans, dix ans après le passage de l'ouragan Katrina qui avait bouleversé la franchise, tout comme la ville qui l'abrite.

 

  • LES MOINS

 

- L'attaque est très dépendante de Davis. Bien sûr, Evans, Eric Gordon ou Anderson peuvent allumer le tableau d'affichage de temps en temps, mais pas de manière suffisamment régulière pour soulager leur leader. L'apport de Gentry dans ce domaine va être déterminant.


- La concurrence : non seulement les Pelicans sont dans la Conférence Ouest, mais en plus ils jouent dans la Southwest Division, la plus relevée de la ligue avec Houston, Memphis, Dallas et San Antonio. Si vous ajoutez à ça le retour de Kevin Durant à OKC et les progrès attendus du Jazz et vous comprendrez qu'une nouvelle qualification en playoffs est tout sauf acquise.


- L'effectif a du talent, mais il est fragile, trop fragile. Jrue Holiday a manqué la moitié de la saison 2014/2015, Eric Gordon et Ryan Anderson en ont raté un quart. C'est trop pour pouvoir viser les 50 victoires, seuil qui éviterait au Pelicans de se qualifier en dernière position, et donc de se faire éliminer au premier tour.

 

  • L'AVIS DE LA REDACTION

 

A NOLA, quand on parle basket, tout commence et finit par Anthony Davis. The Brow est tellement fort qu'il peut très bien porter son équipe jusqu'en playoffs. Pour viser plus haut, Alvin Gentry va mettre en place un système offensif déjà expérimenté avec les Suns, les Clippers et les Warriors. Si la mayonnaise prend, les Pelicans pourraient très bien entrevoir des demi-finales de conférence. Cependant, on serait surpris de les voir réussir si bien. D'abord parce que l'effectif n'a pas été renforcé, et les Pelicans restent à la merci d'une blessure à un joueur majeur, mais aussi parce que Davis n'a pas de lieutenant attitré, ce joueur de niveau All Star qui pourrait prendre le relais du boss et qui obligerait les adversaires à desserrer leur défense sur lui. Beaucoup dépendra de la capacité de Gentry à transcender ses joueurs et à fabriquer un collectif qui soit davantage que la somme des individus qui le composent. La marque des grandes équipes, en fait.

 

  • BILAN PREVISIONNEL

 

48 victoires pour 34 défaites.