LeBron James s'envole vers une cinquième finale consécutive !

LeBron James s'envole vers une cinquième finale consécutive !

Cleveland Cavaliers - LeBron James - Kyrie Irving - Kevin Love

LeBron James s'envolerait-il vers une cinquième finale d'affilée pour enfin amener un titre de champion à Cleveland ?

Après un début de saison pour le moins compliqué (19 victoires pour autant de défaites) et un retour de blessure plus qu'impressionant, LeBron James, et plus globalement les Cleveland Cavaliers ont mis la machine en marche pour enchaîner 34 victoires en seulement 44 matchs. De grosses performances contre Memphis ou encore Golden State ont prouvé que cette équipe pouvait avoir le niveau d'un champion. De la à vraiment dominer les Playoffs à l'Est et remporter ensuite le titre ?

 

  • CE QU'IL FAUT SAVOIR SUR CLEVELAND

 

Bilan: 53-29 

Classement: 2nd de la conférence Est, 7ème bilan de la NBA

Joueurs clés: LeBron James, Kyrie Irving, Kevin Love, J.R Smith, Timofeï Mozgov

Stats clés: 4ème meilleure attaque pour 100 possessions avec 111.1 points, 2ème équipe aux tirs à 3 points tentés.

 

  • UNE FINALE FACE AUX HAWKS ASSUREE ?

 

Le retour du "King" à la maison, ainsi que de nombreux changements d'effectifs tel l'arrivée de J.R Smith, Timofeï Mozgov, Iman Shumpert, Kevin Love ou encore Shawn Marion dans une moindre mesure, ainsi que l'explosion tant attendue de Kyrie Irving, ont propulsé les Cavs dans les hauts lieux de la conférence Est. Bien aidé par la blessure de Derrick Rose et l'importante baisse de régime des Raptors et des Wizards, Cleveland est bien ancré à la seconde place et pourrait donc affronter les Hawks, leaders incontestables de l'Est, en finale de conférence. Depuis le retour de blessure de LeBron James, les Cavs sont intenable (34V/10D, dont deux quand ils n'avaient plus rien à jouer) et nous voyons mal comment quelqu'un pourrait les stopper. Même si Derrick Rose et Chicago reviennent bien, la finale de conférence tant attendue et tant prédite par les fans de NBA nous tend les bras. 

 

  • DES FAIBLESSES PREJUDICIABLES ? 

 

Une finale qui leur est promise d'avance pourrait cependant être plus qu'un cadeau empoisonné car même si ils donnent une impression de rouleau compresseur depuis le lancement de la machine, les Cavs possèdent certaines faiblesses, et pas des moindres. 

 

Tout d'abord l'expérience, probablement le domaine le plus important lorsqu'on l'on débute les playoffs en NBA. Alors certes, Shawn Marion, Mike Miller, James Jones ou encore plus récemment Kendrick Perkins ont joués et gagné des titres, mais les principaux joueurs, en excluant évidemment LeBron James, ont un manque non négligeable d'expérience. Kyrie Irving et Kevin Love, deux des trois membres du Big Three, n'ont jamais joués un seul match de playoffs, J.R Smith n'a lui passé que deux fois le premier tour pour aucune finale NBA et "seulement" 51 matchs joués. Iman Shumpert n'en a lui joué que 13 et pire encore, Mozgov seulement 7. Ce manque, qui pourrait en partie être comblé par l'apport de LeBron James qui reste lui sur une impressionnante série de 4 finales consécutives, et le talent de chacun, sera donc déterminant dans la course finale. 

 

Ensuite vient le problème du banc. On peut sans problème se dire que les joueurs actuellement en fin de rotation tels Miller, Jones ou Perkins, sauront trouver le bon moment pour sortir de leur boite et apporter tout ce qu'il faut pour permettre à la second unit des Cavs de faire la différence, mais le constat est là, le banc de Cleveland est l'un des plus catastrophiques de la ligue. Le dernier match face aux Celtics, perdu de 39 points par les remplaçants le prouve.

 

 Actuellement, le banc de Cleveland est le 28ème de la ligue pour un apport final de 23 points, bien loin des 41 points apportés par les remplaçants des Spurs ou des Pacers. De plus, lorsque les back-ups sont sur le terrain, les Cavs ont un différentiel de -9.3 points, le pire donc juste après celui des Clippers (-10.2) et du Magic (-11). Les rotations vont sans aucun doute se resserrer et quand LeBron James et ses collègues titulaires joueront quasiment 48 minutes par match, les remplaçants ne seront que très peu présent sur le terrain mais lors des finales, qu'elles soient de NBA ou de conférence, chaque détail, chaque balle compte (demandez à Ray Allen) et ils auront un rôle déterminant, que ça soit dans un sens ou dans l'autre. 

 

  • UN PARCOURS COMME LE HEAT VERSION 2011 ? 

 

Malgré ces deux principaux problèmes, Cleveland devrait cependant arriver en finale de conférence au minimum et la finale NBA pourrait probablement accueillir pour la cinquième fois d'affilée le quadruple MVP. De là à jouer le titre ? 

 

Dans le cas où Cleveland arriverait à se défaire des Hawks, ce qui est loin d'être fait, ou potentiellement des Bulls qui font un bon retour au premier plan, l'affrontement entre les Cavs et une équipe de l'Ouest nous procurerait une sensation de déjà vu avec un Big Three composé de deux membres n'ayant jamais atteint les finales, de rôle-player avec de l'expérience, et une équipe formée dans l'année. Oui, cette équipe des Cavs ressemble beaucoup à celle du Heat de 2011. La question est aussi de savoir quelle équipe serait en face et dans quelle condition physique car les playoffs à l'ouest s'annoncent bien plus compliqués et intenses qu'à l'est. 

 

De plus, l'avantage d'avoir la seconde meilleure affluence de la ligue et une ambiance bien plus impressionnante qu'à Miami, jouera bien évidemment en faveur des Cavs. Mais leur septième place dans la ligue les obligeraient fort probablement à jouer un potentiel septième match à l'extérieur et lorsque l'on voit les équipes à l'ouest, même si elles ont toutes été battus par les Cavs au moins une fois cette saison (sauf Houston), cela promet un affrontement de très haut niveau et de superbes finales... s'ils y parviennent.

 

Avec une finale qui lui tend les bras, cette année pourrait bien être la consécration pour LeBron James et ses Cavs. Ramener un titre de champion NBA à Cleveland, le premier tout sport confondu depuis 1964, le placerait définitivement dans l'histoire, comme une légende de notre sport, si ce n'est déjà chose faite.