Kevin Love, nouvelle diva de la NBA

Kevin Love, nouvelle diva de la NBA

Kevin Love - Minnesota Timberwolves - Flip Saunders - Kevin Garnett

Kevin Love veut toujours partir, mais cette fois Flip Saunders n'a pas l'intention de laisser son joueur faire un caprice.

Devenu nouvel entraîneur des Wolves, Flip Saunders va essayer de retenir son ailier-fort qui a toujours des envies d'ailleurs et qui aurait demandé son transfert dès cet été.

 

Flip Saunders est en train de constituer sa nouvelle équipe sur le banc, avec des anciens noms qui ont fait partie de l'histoire des Wolves. Si Chauncey Billups et Sam Mitchell, ancien joueur de Saunders, vont peut-être rejoindre leur coach dans son équipe technique, Saunders a aussi de rappeler à Kevin Love la petite histoire de cette franchise crée en 1989 et qui n'a connu la gloire qu'à son flair d'avoir pu repérer Kevin Garnett en 1995.

 

Invité dans KFAN 100.3, Saunders s'exprime sur le cas de Love, et fait passer son joueur pour un enfant gâté :

 

"Il n'a pas le droit d'être frustré. Je vais lui parler comme j'ai parlé à Garnett, il n'a pas le droit d'être frustré. De quel droit les joueurs se plaignent-ils ? Vous avez aussi votre part de responsabilité. L'équipe peut l'être, mais pas chacun de son côté.

 

Je vais vous raconter une histoire : Nous étions dans les vestiaires et c'était au moment où KG entamé sa troisième saison NBA, et Sam Mitchell était assis là. KG était là aussi, et nous avions perdu plusieurs matchs et nous sommes restés assis à parler. KG a commencé en s'adressant aux joueurs du banc "Hey, tu dois commencer à faire plus maintenant". Sam l'a arrêté et lui a dit "Attends, tu es aussi responsable. Tu veux tout faire, prends tes responsabilités". Depuis ce jour, il ne s'est jamais plaint et a pris ses responsabilités à chaque fois."

 

Voilà qui ne va pas arranger les choses. Déjà au moment de sa prolongation en 2010, Kevin Love n'était pas super emballé de poursuivre sa carrière quatre ans de plus dans le Minnesota. Quelques heures après sa signature, Love était très fermé et faisait usage de la langue de bois pour exprimer une joie, très dissimulée. Mais en décembre 2012, Love a été plus explicite sur sa frustration dans Hoopsworld :

"Je n'ai jamais joué les playoffs. Mon contrat se termine d'ici deux ans et je n'ai toujours pas joué les playoffs. Ce sera compliqué pour moi en cas d'échec de dire que je vais rester ici et que je continue de construire l'équipe."
"Je regarde des équipes comme San Antonio qui apportent de nouveaux talents autour de Tim DuncanTony Parker et Manu Ginobili, tout comme Oklahoma City. Et même des équipes comme Memphis parviennent à de bons résultats. Ils obtiennent le meilleur de leur direction."

Saunders tente aussi de piquer au vif un joueur qui est certes un acteur du double-double, mais qui n'a jamais su répondre physiquement et mentalement en défense, or les Wolves manquent cruellement de stabilité dans ce secteur si important du côté de l'Ouest. Saunders va-t-il prendre le risque de raisonner un joueur de plus en plus fermé, ou va-t-il très vite s'en débarrasser pour se donner une chance de construire quelque chose de plus stable pour les saisons à venir ? La prochaine draft sera un bon élément de réponse.