Joe Johnson ne quittera pas Brooklyn

Joe Johnson ne quittera pas Brooklyn

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Crédit photo : bleacher report
Joe Johnson restera malgré tout

La saison NBA 2015-2016 pourrait être la dernière de Joe Johnson aux Nets, mais apparemment il restera malgré une saison sans playoffs qui se profile.

Si Lionel Hollins a été limogé de ses fonctions, les Nets ont surtout mis de côté Billy King, l'un des grands responsables du fiasco des Nets de Brooklyn. Cette saison, les voisins des Knicks offrent un visage peu reluisant.

 

Joe Johnson est à l'image de cette équipe de Brooklyn: méconnaissable. En effet, en 35 minutes de jeu, le All-Star n'est qu'à 11,1 points avec un mauvais 37% aux tirs (tout de même 33% à trois points), 4 rebonds et 3,7 passes. La saison passée, Johnson était avec un temps de jeu similaire à 14,4 points (44%, 36% à 3pts), 4,8 rebonds et 3,7 passes. Déjà la saison passée, JJ était sur la pente descendante et il faut dire qu'à 34 ans, l'ancien Hawk n'a plus la justesse et la vitesse qu'il a pu avoir du côté d'Atlanta.

 

Avec l'hécatombe que vit Brooklyn, plusieurs rumeurs parlaient d'un éventuel départ forcé de Johnson à travers un buyout pur et simple, mais selon ESPN, les dirigeants et plusieurs insiders de la franchise des Nets ont rapporté que celui qui a joué sept fois le match des étoiles n'a pas l'intention de déserter pour sa dernière année de contrat avec Brooklyn (123,7 millions de dollars sur six ans).

 

Les Nets sont déjà en train de faire le ménage au sein de leur direction et la formation prochaine de l'équipe est déjà en train d'être repensée. Il faudra bien entendu attendre la fin du lourd contrat de Johnson pour permettre aux Nets de profiter de nouveaux appâts pour attirer les gros poissons de la prochaine Free Agency et les associer aux futurs rookies. Avec un bilan actuel de 10 victoires pour 27 revers et une avant-dernière place dans la Conférence Est (à 10 victoires du huitième spot qualificatif pour les playoffs), Brooklyn a de grandes chances de pouvoir récupérer les futures perles de la NBA. Mais les Sixers ont démontré par le passé et encore aujourd'hui que cette tactique est hautement risquée.