Carmelo Anthony est en pleine tournée à travers les Etats-Unis pour savoir ce que les différentes franchises peuvent lui proposer pour aller chercher un titre NBA, et lui offrir un joli contrat susceptible de faire tomber dans les pommes le moindre banquier.
Les Lakers étaient l'une des étapes de Melo ce jeudi, et on peut dire que les Angelinos ont fait fort. Déjà, Kobe Bryant a fait savoir que l'arrivée de Melo aux Angelinos ne pouvait que le satisfaire, et l'autre vestige du doublé 2009-2010, Pau Gasol, a accepté de rejouer pour les Lakers à la seule condition que Carmelo Anthony signe pour sa franchise cet été. Autant de soutien de poids ne peut que ravir un Carmelo Anthony qui a très mal vécu sa première saison hors de la post-season.
Là où les Lakers font forts, c'est qu'ils seraient prêts selon ESPN, à lui proposer un contrat maximum de 95 millions de dollars sur quatre ans.
Bien entendu, les Knicks peuvent lui proposer un contrat plus long avec beaucoup plus de dollars sur le chèque annuel, mais les Lakers montrent à quel point ils sont prêts à enrôler Anthony. C'est tout de même un gros coup dur pour les Knicks, qui ne peuvent plus retenir Melo sur le plan financier. Il lui faut désormais des garanties sportives, or avec le transfert de Tyson Chandler pour Dallas, cela va considérablement compliquer la tâche pour New York.
Autre grand perdant de cette offre, ce sont les Bulls et évidemment les Rockets. Chicago va se séparer de Carlos Boozer cet été, ce qui fait que la franchise aura pas mal d'économies à proposer à Melo. Mais si les Bulls veulent s'aligner sur les offres salariales des Knicks et des Lakers, Chicago devra forcément passer par la case luxury tax. Melo peut-il tout de même rejoindre Chicago avec un salaire moindre, pour rejoindre une équipe sportivement au point pour aller chercher le titre (si Derrick Rose n'est pas une nouvelle fois out) ? Rien n'est moins sûr.
Pour les Rockets, le contrat qui peut être proposé ne peut être que sanctionné par la luxury tax et l'offre sera moins intéressante que celle de Chicago, même si le roster de Houston est plus solide physiquement et plus complet sur le banc. La décision de Melo a pris un tournant ce jeudi.