NBA 2K21 : Le grand test d'Inside Basket d'un opus réussi... En attendant la next-gen

NBA 2K21 : Le grand test d'Inside Basket d'un opus réussi... En attendant la next-gen

NBA 2K21 - Gaming - Jeu Video - Damian Lillard - Portland Trail Blazers - Next Gen

C’est toujours un évènement dans le monde du jeu vidéo. Le 4 Septembre dernier, l’éditeur Take Two a sorti sa dernière version de la meilleure simulation de basket : NBA 2K21. Inside Basket l’a testé pour vous. Que faut-il retenir de cet opus ? Présentation.

Cette année 2020 n’a décidément rien de commun avec les autres. Habituellement, chaque nouveau jeu vidéo NBA 2K crée l’émulation parmi la communauté basket dans un mois de Septembre bien pauvre en actualité dans le monde de la balle orange. Oui mais cette fois, un virus anecdotique est passé par là, bouleversant le calendrier NBA et nous offrant des séries de playoffs en plein mois de Septembre. Par conséquent, les débats autour du jeu vidéo NBA 2K21 se sont fait moins acharnés qu’à l’accoutumée, et les threads Twitter criant au scandale sur la note d’un joueur ou d’un autre ont bien moins obstrué l’oiseau bleu par exemple. Ces débats plus discrets rendent-ils le jeu moins intéressant cette année ? Certainement pas ! Voici notre passage en revue du jeu.

 

  • LA GRANDE NOUVEAUTé : LE TIR REVOLUTIONNé

 

En ce qui concerne cette version old gen, le studio Take Two a encore travaillé dans le détail pour rendre nos parties les plus réalistes possible. Dans ce but, le jeu révolutionne son système de tir cette saison. La jauge de tir latérale qui s’élevait verticalement apparue depuis quelques années disparait. Bien que globalement appréciée de la communauté, la facilité de cette dernière à être prise en main faussait le jeu et les parties en ligne, où certains joueurs abusaient d’un tir à trois points plutôt faciles à rentrer en ‘’timing parfait’’. Désormais, une jauge de tir horizontale fait son apparition. Après quelques heures de prise en main le verdict est sans appel, c’est un bon choix effectué par les développeurs de NBA 2K.

 

Plus difficile à prendre en main, elle rend aussi nos matchs plus réalistes. Le timing parfait est bien plus difficile à obtenir, et seul un joueur aguerri pourra se vanter de maitriser le tir comme il se doit. Cette nouvelle jauge de tir semble en sa compagnie réintroduire le tir à mi-distance dans cet opus. Ce choix, à contre-courant de la tendance observée lors des playoffs 2020 dans la bulle, est efficace et fera plaisir aux aficionados d’un jeu plus old-shool. Cette évolution diversifie le jeu, en particulier en mode mon joueur où les dribbles créant un ‘’simple’’ décalage à mi-distance deviennent une vraie menace. La révolution du système de tir, c’est le grand point positif de ce NBA 2K21.

 

 

  • UN GAMEPLAY TOUJOURS PLUS PEAUFINé

 

Il faut être clair, votre jugement de NBA 2K21 dépendra grandement des attentes que vous y placez. Si vous attendez une révolution, attendez quelques mois et retrouvez la nouvelle génération, si vous voulez une simulation toujours plus poussée, vous êtes au bon endroit ! C’est le pari réalisé par le studio Take Two cette année. Le gameplay repose ainsi sur les mêmes fondations que les éditions précédentes, mais se voit amélioré dans les détails toujours plus perfectionnés. Globalement, le système de défense est véritablement amélioré. Là où l’an passé, il était presque impossible de défendre correctement son vis-à-vis, il n’est désormais plus obligatoire de laisser l’ordinateur contrôler l’attaquant balle en main.

 

Toujours dans le secteur défensif, de nouvelles animations sont au rendez-vous lorsque vous tenterez d’effectuer des contres ou des interceptions pour un réalisme toujours plus présent. D’ailleurs, ces mêmes interceptions ont été retravaillées et il n’est plus aussi facile qu’avant de chiper la balle à un attaquant en train de dribbler. Armez vous de votre meilleur sens du timing ! Lorsque vous attaquez, on observe également des animations davantage fidèles à la réalité dans vos dribbles et lay-up. Par ailleurs, un lay-up contesté ne se transforme plus systématiquement en ridicule brique comme par le passé. Au-delà de ça, le moteur graphique reste le même et aucune révolution n’est à signaler. Revenez à la première ligne de ce paragraphe, ou passez au niveau suivant.

 

 

  • LES MODES DE JEU : UN MY PLAYER enfin cohérent

 

Direction le mode MyPlayer, qui nous a intéressé dès la bande annonce révélée durant l’été. Et pour cause, ce mode tant adoré par la communauté enregistre un grand retour, celui d’une histoire crédible du basket universitaire ! Disparus depuis le jeu NBA 2K17, les exploits de notre joueur au lycée ainsi qu’en NCAA sont de nouveau jouables pour le plus grand plaisir des puristes de prospects et des réseaux sociaux labellisés ‘’Overtime’’. On dit au revoir à la G-League, la Chine ou encore un 3 contre 3 de quartier qui vous offre un contrat dans l’équipe de votre choix (?!), et c’est un grand soulagement. Dans ce mode mon joueur, on reprend le contrôle du destin de notre joueur, et ce sont seulement nos performances qui décideront de notre avenir ; Bien qu’inévitablement, le jeu a toujours un chemin prévu pour vous faire atterrir en NBA, même si vous êtes le pire joueur au monde.

 

Dans le détail, NBA 2K21 innove encore avec un casting de qualité composé principalement de Jesse Williams (votre ami d’enfance et rival) aperçu dans Grey’s Anatomy, ainsi que l’acteur hollywoodien Djimon Hounsou. L’histoire de votre personnage est sympathique sans casser trois pattes à un canard. Des incohérences (moins nombreuses qu’avant) sont toujours à déplorer, comme le fait que votre coach du lycée souhaite faire de vous la star de l’équipe… alors que vous n’avez pas touché un ballon de basket depuis 3 ans ! Conséquence sans doute involontaire dans le gameplay, votre joueur n’est pas du tout dominant chez les jeunes, contrairement à l’édition 2K17. Même chose en NCAA, où certains passages sont vraiment galères avec un joueur qui peine à marquer un lay-up, ce qui ne nous a pas empêché de planter un buzzer-beater bien senti dès notre premier match ! Par la suite, vous avez la possibilité de vous lancer vers la NBA au bout de quelques matchs universitaires, ou de persévérer au contraire à la fac. Un choix qui a sa place et s’adapte à votre façon préférée de jouer. Il y en a pour tous les goûts, dans un mode mon joueur plutôt réussi.

 

 

Pour le reste, le fantasque Mode MyTeam est sensiblement le même et on ne s’y est pas éternisé, pas notre came de voir Isiah Thomas pouvoir enfiler le maillot des Bulls. Le mode MyGM ne se voit lui non plus apporté aucune modification. C’est bien dommage tant son système de crédits et d’actions limitées par journées est horifique et décrié, et on espère qu’un vrai vent nouveau soufflera sur ce mode avec la nouvelle génération de consoles qui arrivera dans les prochains mois. En revanche, le MyGM scénarisé, expérimenté l’an passé, a lui bien disparu tant il fut lui aussi, décrié comme un échec cuisant rempli d’incohérences. Pour s’amuser avec son équipe favorite, c’est encore le Mode MyLeague qu’il faudra privilégier. S’il est lui aussi identique aux opus précédents, de légères retouches lui sont apportées comme la possibilité de simuler une saison régulière intégralement, un gain de temps. En revanche, il est toujours aussi difficile de tanker avec une équipe faible, et on sent bien le jeu compenser pour les joueurs ayant le moins de qualités de management. Les prolongations de contrats au sein de votre équipe sont-elles plus difficiles à négocier, mais la possibilité d’attirer une grande star dans votre franchise est toujours aussi simple à réaliser. Par la suite, la quête d’un titre NBA s’en voit simplifiée, et il ne nous aura fallu que 3 saisons pour obtenir le titre de champion avec les Chicago Bulls, près de 25 ans après l’équipe légendaire de Michael Jordan. Mention spéciale pour Coby White, absolument intenable dans le jeu.

 

  • LE BILAN : UNE EDITION TRES SATISFAISANTE

 

Si NBA 2K21 ne connait aucune révolution sur les consoles actuelles, on peut tout de même féliciter les développeurs qui se sont appliqués à réaliser une édition appliquée malgré le renouveau de l’industrie du jeu vidéo qui rendra le jeu à moitié obsolète d’ici quelques mois. Le Gameplay est très réussi et se fait violence pour satisfaire les joueurs en quête de réalisme, et d’autre chose qu’une pluie de tirs extérieurs loufoques. Un sentiment un peu gâché par la possibilité de revenir à l’ancienne jauge de tir, bien trop simpliste, là où la nouvelle version est tout à fait réussie, elle aussi. Pour le reste on le répète, NBA 2K21 n’apporte aucune révolution et se contente de très bien mettre à jour son édition 2020. Tous les yeux seront désormais tournés vers ce même NBA 2K21 et sa version sur les prochaines machines de Microsoft et Sony attendues comme un tournant majeur dans le monde du jeu vidéo. Les quelques extraits aperçus sur les réseaux sociaux laissent rêveur sur le nouveau moteur graphique du jeu et sa possibilité de repousser encore un peu plus les barrières du virtuel.