C'est au MIT, face à la jeunesse et en présence de John Carlos, une icône de la lutte pour les droits civiques, que Jaylen Brown a signé son extension à 304 millions de dollars, le plus gros contrat de l'histoire NBA. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le jeune homme est ambitieux avec ce deal en poche. Premier projet pour le bostonien : s'attaquer à la disparité des richesses.
Je veux lancer un projet afin de créer un Black Wall Street à Boston. Je veux m'attaquer à la disparité des richesses. Je pense qu'il y a des analyses qui supportent l'idée que stimuler l'écart de richesse serait bénéfique pour l'ensemble de l'économie.
Déjà énormément investi pour elle, la communauté afro-américaine sera la première bénéficiaire de cette resignature de Jaylen Brown.
Avec le plus gros deal de l'histoire NBA, ça fait sens de parler d'une année d'investissement dans la communauté [...] Je pense qu'à travers ma plateforme, de partenaires influents, de leaders choisis, de gouvernements officiels, de beaucoup présents dans cette pièce, on peut arriver à créer de nouveaux emplois, nouvelles ressources, nouvelles entreprises, nouvelles idées, qui pourront mettre en lumière les minorités mais également stimuler l'écart de richesse et l'économie dans son ensemble.
L'impact de l'ailier des Celtics se mesure bien au-delà des lignes du terrain. À seulement 22 ans, il était devenu le plus jeune vice-président de l'association des joueurs. En parallèle, il collabore avec le MIT et a créé sa propre fondation, la 7uice Foundation, pour mener ses combats.