Blowout à Oakland !

Blowout à Oakland !

Stephen Curry - Golden State Warriors - Houston Rockets - Draymond Green - Kevin Durant - James Harden

Mission accomplie et plus encore pour les Warriors alors qu'ils revenaient à l'Oracle Arena pour défendre l'avantage du match gagné à Houston. En humiliant Houston de 41 points grâce à un troisième quart-temps gargantuesque de Stephen Curry, les hommes de Steve Kerr sont en position favorable dans cette série.

Que dire ? Que dire d'une rencontre qui n'a nullement tenue toutes ses promesses ? Les Rockets sont tombés dans une carricature de basket après leur réveil lors du Game 2. La faute à leurs adversaires mais également à un manque de circulation de balle dans leur jeu offensif, basé essentiellement sur les isolations. Face à une telle équipe, il sera nécessaire de se réveiller lors du Game 4, qui s'annonce décisif pour le futur de Houston dans ces playoffs.

Le match ne débute pas si mal pour cette équipe de Houston. Plutôt en place sur le plan défensif, ils s'appuient sur un James Harden (20 points/9 passes) en contrôle, bien entouré par Clint Capela (13 points/8 rebonds) et Eric Gordon (11 points). A noter que Chris Paul (13 points à 5/16 aux tirs/10 rebonds) a des difficultés pour trouver des bons tirs, la faute à une défense agressive d'Andre Iguodala (10 points) pour le contenir. Iggy est performant sur le plan offensif, atteignant rapidement la dizaine de points. Comme promis, les Warriors ont pour objectif de relancer Stephen Curry. Le meneur de jeu se retrouve plusieurs fois dans ses zones préférentielles sans parvenir à sanctionner ses adversaires. Les bons ajustements de Steve Kerr, en lançant notamment Kevon Looney (4 points/5 rebonds) permettent à son équipe de prendre quelques points d'avance en fin de premier quart-temps. Durant le deuxième quart-temps, les Warriors s'appuient sur l'efficacité d'un Kevin Durant (25 points/6 rebonds/6 passes) indéfendable ainsi que sur l'énergie déployée par l'inestimable Draymond Green (10 points/17 rebonds/6 passes) assaisonné de quelques paniers bien sentis de Klay Thompson (13 points). L'Oracle Arena attend toujours le réveil de son maestro. Il faudra encore attendre un peu... Pour Houston, inscrire un panier s'avère de plus en plus compliqué, la faute à cette défense bien ajustée de Steve Kerr. En parvenant à limiter l'impact des role players de Mike D'Antoni, les Texans retombent dans un jeu sans rythme, pauvre en passes, fondé sur l'isolation. James Harden, grâce à sa maestria parvient à décanter quelques situations alors qu'Eric Gordon essaie de réveiller les siens mais l'écart est de 11 points à la mi-temps alors que le show n'a pas encore commencé. 

Au retour des vestiaires, les Texans peuvent encore y croire mais leurs ambitions sont vite douchées par le jeu offensif de ces Warriors. Les joueurs de Steve Kerr multiplient les stops et profitent des mauvais retours défensifs adverses pour accélérer le jeu. Le match tourne à leur avantage grâce à un 10/0 avant que les Rockets ne tentent de se reprendre. Puis, ce fut le moment... Ce moment que tous les supporters de Golden State attendait depuis le début de série : le réveil de Stephen Curry (35 points). Le meneur de jeu s'est d'abord promené dans la raquette de Houston terminant plusieurs fois par des layups dans le trafic. Cela lui a permis de retrouver de la confiance, lui qui avait livré une première mi-temps quelconque. Aucun défenseur ne parvient à l'arrêter et il reprit même ses habitudes au delà de la ligne des trois-points... Le résultat est édifiant alors que Houston, la faute à leurs stars ne distribuant que trop rarement le jeu à raison, ne trouve que peu de tirs faciles. 18 points inscrits par Stephen Curry plus tard et le match est plié. Les Warriors prouvent qu'ils sont l'équipe la plus performance durant le troisième quart-temps. Obligé de combler un écart supérieur à une vingtaine de points, les Rockets sont obligés de tenter des tirs improbables. En enchaînant les loupés, ils ne font que donner des opportunités à leurs adversaires d'augmenter l'écart. Avec les remplaçants sur le terrain, rien ne change. Cet écart en devient même gênant pour la meilleure équipe de la saison régulière. Seul Gerald Green semble encore concerné par la rencontre pour ces Texans tandis que Quin Cook (11 points en 5 minutes) et Shaun Livingston (9 points/4 passes) enchaîne les paniers...

 

Au final, l'écart est de 41 points en faveur de Golden State. A quand les ajustements de Mike D'Antoni, lui qui possède des éléments comme Joe Johnson, Luc Mbah a Moute, Gerald Green et Eric Gordon sur le banc ? Peut-être au prochain match que tout le monde espère plus serré tant les trois rencontres de cette série n'ont été que domination totale d'une équipe ou de l'autre. A ce jeu-là, les Rockets pourraient bien le regretter rapidement...


 

  • Plus d'informations

 

35 points pour Stephen Curry, +41 pour Golden State