- MVP : STEPHEN CURRY
Stephen Curry est tout simplement le meilleur joueur de l'actuelle meilleure équipe NBA (33 victoires - 6 défaites), tout simplement. Lebron James et Kevin Durant, les deux derniers lauréats, connaissent une saison difficile tant sur le plan collectif qu'individuel (blessures), ce qui ne leurs permet pas de prétendre à ce titre cette année, laissant la voie libre au meneur des Warriors.
Longtemps handicapé par les blessures à ses débuts, Curry réalise actuellement sa meilleure saison (23,2 points, 4,8 rebonds, 8 passes décisives et 2,1 interceptions de moyenne) au sein d'une équipe jeune, talentueuse, coachée par un nouvel entraîneur. Plus complet que les années précédentes, Steph Curry a clairement franchi un cap cette année, toujours aussi inarrêtable offensivement, le meneur de la meilleure attaque NBA (110,3 points par match) mérite clairement le titre de meilleur joueur de la saison.
Mentions spéciales : James Harden, Anthony Davis et John Wall.
- MIP : JIMMY BUTLER
Comme nous l'avons déjà expliqué début 2015, le trophée de meilleure progression de l'année a pratiquement déjà trouvé son lauréat tant l'arrière des Bulls domine les débats. Energizer défensif la saison passée, Jimmy Butler est actuellement le meilleur joueur des Chicago Bulls, aux côtés de Pau Gasol. Plus qu'une explosion statistique, le joueur s'investit d'avantage en attaque (+9 points), prend ses responsabilités tel un véritable leader et transforme les Bulls en véritable prétendant au titre. Contrairement à ses poursuivants et à Goran Dragic en 2014, Butler a de fortes chances d'être présent au All-Star Game 2015, avant de tester la free-agency cet été.
Mentions spéciales : Draymond Green, Giannis Antetokounmpo et Rudy Gobert.
- DÉFENSEUR DE L'ANNÉE : ANTHONY DAVIS
Véritable OVNI, le jeune ailier fort des Pelicans explose tout cette saison et seul le bilan de son équipe peut aujourd'hui le priver d'un titre de MVP. Dans la lignée d'un Dwight Howard d'il y a quelques années, Davis est un monstre en terme de statistiques dominant chaque soir n'importe quelle raquette NBA des deux côtés du terrain.
Neuvième rebondeur (10,4), meilleur contreur (2,9) et cinquième intercepteur chez les intérieurs, Anthony Davis domine lui aussi les débats et mérite, pour le moment, clairement ce titre individuel. Les Bulls de Joakim Noah (DPoY 2014) sont à la peine en défense cette année et les meilleures défenses collectives de la ligue (Atlanta, Washgton et Portland) ne possède pas de "grand" défenseur, voilà pourquoi Davis reste favori malgré la défense moyenne de la Nouvelle Orleans (100,4 points encaissé par match).
Mentions spéciales : DeAndre Jordan, Tony Allen et Andrew Bogut.
- MEILLEUR SIXIEME HOMME : LOU WILLIAMS
Certainement le trophée le plus difficile à décerner cette saison tant la concurrence est rude et qu'aucun joueur ne sort véritablement du lot, comme le faisait autrefois James Harden. Jamal Crawford va défendre son titre, Taj Gibson et Ryan Anderson sont présents parmi les intérieurs et Isaiah Thomas montre lui de belles choses derrières les deux dragsters de Phoenix. Mais pourquoi donc choisir Louis Williams alors, me direz-vous ?
Tout simplement car la saison passée, Toronto ne possédait pas de banc et que l'arrière était perdu du côté d'Atlanta. Cette année, le Lou revit au Canada et apporte sa folie retrouvée en sortie de banc chez les Raptors (15 points). Même si Toronto est nettement moins bien depuis début janvier, l'arrière est lui toujours aussi régulier et décisif.
Mentions spéciales : Jamal Crawford, Ryan Anderson, Isaiah Thomas et Taj Gibson.
- COACH DE L'ANNÉE : MIKE BUDENHOLZER
L'avis est très partagé à la rédaction concernant ce trophée mais au vu du début de saison des Hawks, comment ne pas citer leur coach, ancien élève de Gregg Popovich. Beaucoup de spécialistes s'amusent à appeler les Hawks les petits Spurs tant leur jeu collectif est bien huilé, leur défense solide et leurs résultats excellents, et clairement, Mike Budenholzer n'y est pas étranger.
Le coach a su apporter à Atlanta ce qu'il leur manquait, une identité, un vrai jeu collectif et de l'efficacité. Même si ATL s'appuie sur une Big Three composé de Paul Millsap, Jeff Teague et Al Horford, les autres joueurs sont tous concernés, la marque est bien répartie et l'absence d'un des cadres ne se fait que très peu ressentir dans le jeu des aiglons. De plus, voir Budenholzer succéder à son mentor, Popovich, lauréat en 2014, serait une belle image.
Mentions spéciales : Jason Kidd (Milwaukee Bucks), Dave Joerger (Memphis Grizzlies) et Steve Kerr (Golden State Warriors).
- ROOKIE DE L'ANNÉE : ANDREW WIGGINS
Contrairement au titre de MVP, le bilan collectif importe peu dans les votes pour ce trophée et comme le saison passée avec Michael Carter-Williams, le RoY fera partie d'une des plus mauvaises équipes NBA. En concurrence avec Jabari Parker pour le trophée de meilleur rookie, le premier choix de la Draft 2014 s'est quasiment adjugé le titre lorsque son dauphin s'est blessé pour le reste de la saison.
Même si les Wolves sont actuellement la pire défense de la NBA et derniers à l'Ouest, Andrew Wiggins fait ses stats (15,1 points et 4,8 rebonds) sans broncher et progresse tranquillement. Ce n'est clairement pas le nouveau Lebron James, comme il l'était annoncé, mais pour le moment, il est le meilleur rookie de la ligue.
Mentions spéciales : Nerlens Noel, KJ McDaniels et Nikola Mirotic.