Toujours troisième à l'Est derrière Boston et Toronto, Detroit reste la plus belle surprise de cette saison. L'équipe joue bien des deux côtés du terrain et mérite son classement. Alors ce Detroit version 2017-2018 va t'il compter ? Pas facile à dire mais le calendrier de l'équipe en décembre sera un premier juge de paix. En incluant les rencontres de cette fin de mois, les Pistons vont jouer 18 rencontres. 7 d'entres elles se feront contre des formations avec un bilan négatif (OKC, Phoenix, Atlanta, Orlando 2X, Dallas). Pour le moment, l'équipe a battu des formations qu'elle se devait de battre (Charlotte, New York, Sacramento, Indiana et Atlanta) . La suite en dira plus quand on sait que les Pistons iront à OKC, Boston, Washington, Philadelphia, San Antonio puis Milwaukee.
Sur le plan individuel, Avery Bradley joue le meilleur basket de sa carrière. Toujours très influent en défense (élu dans le meilleur 5 défensif de la NBA en 2016-2017), l'arrière score en moyenne 17 points par rencontre et ce avec un 45% de réussite derrière l'arc ! Il rend meilleur l'équipe et tant qu'il restera à ce niveau de jeu tout laisse à croire que Detroit restera en haut de la Conférence Est. Tobias Harris n'est pas en reste avec 47% d'adresse à 3 points. Ces deux-là peuvent rêver jouer le match des étoiles si leur équipe continue à gagner. Reggie Jackson retrouve lui son niveau d'il y a deux saisons lorsqu'il brillait dans les Money Time. Son match contre Minnesota en est l'exemple parfait puisqu'il score 9 de ses 16 points dans les 5 dernières minutes de la rencontre. Globalement, Jackson tourne à un très acceptable 15 points et 6 rebonds de moyenne. Andre Drummond continue à faire du Drummond avec 13 points et 15 rebonds de moyenne, la réussite aux lancers en plus. Chaque année, Andre se bonifie... Vous l'aurez compris Detroit tourne à plein régime ! Avec Stanley Johnson, Ish Smith, Langston Galloway, Boban Marjanovic, les Pistons possèdent un effectif solide capable d'aller loin. Jon Leuer, joueur de devoir par excellence, va encore revenir de blessure vite. Stan Van Gundy peut encore, et au besoin, donner du temps de jeu à Henry Ellenson et Luke Kennard.
La fessée de cette semaine infligée par les Cavs (116 - 88) va être vite oubliée car Detroit est capable de maintenir son niveau de jeu actuel. A l'Est Boston et Cleveland sont au dessus du lot. Un titre cette saison est donc inenvisageable. Toutefois, avec les Sixers, les Pistons sont ceux qui font le plus saliver les spécialistes. Si Stanley Johnson explose cela peut faire même très très mal. Van Gundy a mis du temps mais force est de reconnaître qu'il a transformé Detroit en une équipe qui gagne après une ère de 5 saisons sans playoffs (2009 - 2015). Le premier tour perdu contre les Cavs la saison passée n'était qu'un apéritif...