Lorsqu'il arrive à la tête des Knicks en 2017, Scott Perry hérite d'une situation peu envieuse après l'ère Phil Jackson. Embauché par l'ancien président des opérations basket Steve Mills, le GM va prendre des décisions fortes comme le trade de Carmelo Anthony en 2017 puis celui de Kristaps Porzingis en 2019. Des mouvements qui progressivement ramène un peu d'ordre dans le Madison Square Garden. Quand Mills passe la main à Leon Rose à la présidence, Scott Perry est tout de même conservé à son poste. Son travail de reconstruction grâce à la draft mérite d'être souligné : Mitchell Robinson (36ème choix 2018), RJ Barrett (3ème choix 2019), Immanuel Quickley (25ème choix 2020) ou Quentin Grimes (25ème choix 2021). Sur le marché des agents libres, Perry n'a certes pas ramené de superstars dans le roster, mais a recruté des pièces essentielles comme Julius Randle ou Jalen Brunson.
Grâce à cette refonte de l'équipe, les Knicks ont accroché les playoffs à deux reprises en trois ans. Lors de cette campagne, New York a même éliminé Cleveland, tête de série n°4, pour passer en demi-finale. Une première depuis 2013 ! Malgré ce travail conséquent, la franchise a fait le choix de ne pas prolonger Scott Perry qui quittera Big Apple cette intersaison. Une décision qui serait liée à l'arrivée récente de Gersson Rosas dans le front office. Ce dernier émerge d'ailleurs comme le favori pour reprendre le costume de general manager. Scott Perry a remis les Knicks sur les bons rails, son successeur aura pour mission de faire passer le palier supérieur pour devenir contender.