- Quel est votre LVP pour le poste de meneur en NBA ?
Dominique. Raymond Felton est, de loin, le pire des meneurs titulaires NBA. Perpétuellement hors de forme, son double menton ferait de lui l'emblème des Pelicans de la Nouvelle Orléans... Hélas, il fait subir aux fans de New York, la Mecque du basket, les pires supplices soir après soir avec des performances affligeantes pour une région qui a connu tant de meneurs de génie (Mark Jackson, Kenny Anderson, Lance Stephenson, Stephon Marbury ou Nate Archibald) et où le poste de meneur de jeu veut dire tant de choses...
Sunkidd. Kendall Marshall est le meneur titulaire des Lakers. Non non nous ne sommes pas le 1er avril. Sorti d'UNC, drafté par Ray Charles Lance Blanks l'ancien GM des Suns, le numéro 13 de la draft 2012 est lent sur ces déplacements latéraux et n'a pas de shoot. Il a une très grosse qualité, sinon ce serait difficile pour lui d'être pro, c'est sa vision du jeu. Elle lui permet sur attaque rapide de distiller quelques caviars. Sorti de là, notre shérif est bidon. Titulariser un joueur de ce calibre est totalement suicidaire.
Kach. Kyrie Irving. Depuis sa saison rookie, Irving n'a jamais été le leader d'une équipe et c'est bien dommage. Il a les qualités et une superbe vision du jeu, mais il lui manque le charisme d'un Rondo, de Rose ou encore de Curry.
Marc. John Wall. Pourquoi ? 42% au tir global, 33% à trois points, 29% à mi-distance, 3,6 pertes de balles, des errements défensifs hallucinants. Que dire de plus ?
Dave. Steve Nash n'est plus. C'est vrai, il n'a que peu joué cette saison, la faute aux blessures mais sérieusement... A 40 ans, quoi de plus normal ? Les Lakers sont peut-être les seuls fautifs car engager Mike D'Antoni et tenter de faire du vieux Nash la base même de cette attaque... c'est vraiment n'importe quoi. Ses quelques éclairs de génie à la passe ne feront pas oublier que l'ex-gâchette a aussi perdu son adresse. Même l'un des meilleurs meneurs de l'histoire devient un poids pour son équipe quand sa date de péremption est dépassée...
- Quel est votre LVP pour le poste d' arrière en NBA ?
Dominique. Iman Shumpert a tout de la superstar. L'attitude, le look et le charisme. Il ne lui manque plus que le talent... Réputé pour sa défense, il ne sait se limiter à cette spécialisation comme ont su le faire avec brio Tony Allen ou Thabo Sefolosha, trop désireux de briller sous les feux scintillants des projecteurs New Yorkais... Deux arrières de son équipe sont plus talentueux que lui, le cas social JR Smith et le rookie Tim Hardaway Jr. …
Sunkidd. Giannis Antetokounmpo est un joueur en devenir avec un gros potentiel. Les Bucks le font jouer 27 minutes par rencontre, ce qui n'est pas très sérieux en matière d'objectifs de résultats. S' il est vrai que jouer lui donnera de l'expérience et l'aidera certainement dans sa progression, Ante n'a montré que des "flashs". Il réalise des actions spectaculaires (contres, dunks,etc...) certes mais le joueur est bien pauvre dans le jeu, il faut bien l'avouer. Et potentiel ou pas, le Geek Grec est actuellement le plus mauvais arrière titulaire de la NBA.
Kach. Jason Terry. The Jet n'a plus de carburant. Inefficace et peu utilisé, il ne doit son transfert qu'à son illustre passé qui nous manque depuis 2012.
Marc. Dion Waiters. Pourquoi ? Je vous invite à regarder un match de Cleveland pour comprendre. Rarement on a vu une sélection de tirs aussi folklorique. Mais que se passe-t-il dans sa tête quand il prend un tir ? Incompréhensible... La légitimité de ses choix est catastrophique, et sa finition proche du cercle laisse à désirer. Quant à on implication dans la création...laissez moi rester muet sur ce point.
Dave. Où est passé le joueur explosif des deux dernières saison ? Iman Shumpert est devenu un fantôme... Et on ne peut pas dire que c'est JR Smith qui lui fasse de l'ombre cette année puisque les deux arrières sont largement en deçà des espérances que tout le monde avait placé en eux. Celui qui était censé être l'un des joueurs clefs de cette équipe enchaîne les stats à peine aussi bonnes que celle d'un médiocre role player. Bien sûr, il n'est pas le seul à blâmer à NYC mais il est clairement parmi les principaux fautifs de cette saison poussive.
- Quel est votre LVP pour le poste d' ailier en NBA ?
Dominique. Tayshaun Prince a longtemps été le ciment qui colmatait les brèches à son époque Detroit Pistons. Cette saison, il est le ciment qui coule l'attaque des Grizzlies et fait de la franchise de Memphis la 7ème pire attaque de la ligue, un exploit quand on connaît la volonté des dirigeants d'instaurer un jeu rapide et attrayant lors de cet exercice...
Sunkidd. Richard Jefferson, 33 ans et ailier du Jazz, va terminer sa carrière de basketeur plus mal qui ne l'avait commencé. Son temps de jeu rétrécit comme la peau de chagrin chère à Balzac et la saison s'écoulant, ses artères se grippent. Incapable de jumper, devenu fébrile en défense, il n'a plus que son shoot pour briller, secteur qui était son talon d'achille à ses débuts. sur les 8 dernières rencontre, il n'a scoré qu'une fois 10 points ou plus dans une équipe qui perd. De quoi en faire notre bonnet d'âne à l'aile. Qu'il est lointain le temps ou Jason Kidd et lui brillaient de mille feux aux Nets.
Kach. Anthony Bennett. Mal utilisé, mal encadré et mal dans sa peau, sa nonchalance et son manque de travail ne permettra jamais à Cleveland de relever la tête. Un changement de coach est vital. Comment passer à côté.. 1er choix de draft et des pourcentages aux tirs magnifiques : 27%, 14% à 3ts & 60% aux LF.. du lourd !
Marc. Josh Smith. Pourquoi ? Très complet avec un talent hors norme, c'est aussi un bébé boudeur. Son temps de jeu est le même qu'à Atlanta mais toutes ses stats ont chuté, sa motivation portée disparue, et les résultats de son équipe supposée être la quatrième roue du carrosse de l'EST affiche un bilan catastrophique.
Dave. Une grande gueule et... c'est tout ! Gerald Wallace ne cesse de se plaindre et de critiquer les autres joueurs qui n'en font soi-disant pas assez. Bien sûr, il n'est pas titulaire et rêve de le redevenir mais... Au delà de ses bonnes paroles, tout ce qu'on retient c'est qu'avec 10 ou 25 minutes de jeu, son apport n'est jamais aussi conséquent que ce qu'il prétend pouvoir faire. Il n'y a pas de fumée sans feu, si le coach le benche, c'est qu'il y a une raison. En gros, au lieu de se donner à fond ou d'accepter sa place de remplaçant, Wallace pourrit l'entente dans l'équipe... sans doute ce qu'on peut faire de pire.
- Quel est votre LVP pour le poste d' ailier fort en NBA ?
Dominique. Kenneth Faried est une fraude. Trop petit pour survivre dans les raquettes NBA, il donne l'illusion d'être partout grâce à une explosivité, un physique et des cheveux hors normes. Hélas sa défense l'est aussi et ses performances en un contre un dans ce secteur méritent d'être montrée dans toutes les écoles de tauromachie... Sans chercher bien loin, voilà les performances de ses vis à vis les deux dernières semaines : LMA (44pts 13rb), Frye (30pts 5rb en 28min), Tristan Thompson (20pts 10rb à 8/9 aux shoots), David Lee (28pts 11rb), Harris (22pts 9rb), soit des perfs largement au-dessus de leur moyenne de saison régulière. Avoir appris la tolérance envers autrui en grandissant au sein d'un foyer homosexuel l'a tellement marqué qu'il en respecte désormais trop ses adversaires , oubliant d'utiliser un corps de macho man qui devrait faire de lui une terreur des raquettes.
Sunkidd. Issu de Duke, drafté au second tour par Portland en 2007, Josh Mac Roberts arrive à maturité. Il réalise pour de nombreux spécialistes US la saison de sa vie avec 8 points, 5 rebonds et 4 passes de moyenne en 30 minutes de jeu. Auteur d'un unique double-double le 9 décembre contre Golden State du régulier David Lee, le power-forward des chats a su saisir sa chance et ne se cache pas en chemin. Tantôt cheveux courts, tantôt cheveux longs, le joueur alterne et c'est important. Arraché au Magic contre Hakeem Warrick l'hiver dernier. JMR est chaud comme la braise en ce moment. D'ici à ce que l'on réassiste à une performance unique de sa part, avec pourquoi pas un nouveau double-double, il n'y a que quelques pas. Combien ? Nous on donne notre langue au chat ...
Kach. Amar’e Stoudemire. Nul. Y'a pas d'autres mots il est nul. Arrivé à NY, il ne sait jamais imposé et ses stats ont baissé à vue d'oeil. Ensuite, il a joué au capricieux et au colérique. Combiné à ses blessures qui révèlent un joueur fragile, on retrouve un joueur inexistant.
Marc. Amar'e Stoudemire. Pourquoi ? 9 points, 4 rebonds. 9 points et 4 rebonds. Amar'e Stoudemire tourne à 9 points et 4 rebonds. Hallucinant, stupéfiant, scandaleux, 25 millions de dollars le rebonds.
Dave. Quitte à passer pour un tueur de légende, après Nash, Kevin Garnett. Désolant mais l'heure a sonné. N'est pas Michael Jordan qui veut et la dernière aventure d'un joueur NBA n'est pas toujours à la hauteur de sa carrière. Entouré de talents (qui foirent tout autant leur saison, il faut l'avouer), Garnett devrait pouvoir au moins marquer une dizaine de points par matchs. Pourtant, on en est loin et celui dont la signature devait permettre de constituer une véritable Dream Team à Brooklyn n'est qu'un joueur parmi tant d'autres au final.
- Quel est votre LVP pour le poste de pivot en NBA ?
Dominique. Kendrick Perkins est déjà moins bon que Steven Adams, un rookie néo-zélandais qui n'était pourtant pas attendu avant au moins deux saisons... Perpétuellement sur le déclin offensivement, il est de moins en moins performant et intimidant en défense, ce qui a pour conséquence que pour la première fois depuis 2005, il joue moins de 20 minutes par match... Un fait pitoyable pour un membre soit-disant essentiel du bon fonctionnement d'une franchise trop tendre et en manque de gros bras...
Sunkidd. Kendrick Perkins est très loin de son niveau de Boston. Devenu inutile en attaque, Kendrick a même parfois des trous en défense. Ses stats sont une chose (3 points de moyenne) mais c'est sa manière de jouer qui fait peine à voir. On a vraiment envie de lui conseiller de stopper sa carrière car il n'avance plus et nous risquons de focaliser sur ses piètres performances plutôt que de penser au beau joueur défensif qu'il a été dans la Massachussets. A 29 ans, le natif aux Pays Bas doit se poser les bonnes questions ce été. En attendant, nous le déclarons c'est éléphant le moins beau du troupeau.
Kach et Jay. Bargnani. Et oui à la base c'est un pivot. Mais difficile de donner de bons points à un grand gaillard qui fait n'importe quoi en attaque et qui n'a toujours pas compris ce qu'était la défense. Il ne travaille jamais et n'en fait qu'à sa tête à l'image des Knicks. Ce joueur est une honte.
Meilleur défenseur de la ligue et Clutch player, le tut à un salaire raisonnable. Le top du top !
Marc. Alexis Ajinça. Pourquoi ? Parce que quand tu mesures 2m13 et que tes bras peuvent te gratter le tibia sans que tu te penches, tu m'expliques ce que tu fous à 6 mètres 50 du panier ? Les pivots ne défendent même pas sur lui tellement il n'influe pas sur l'attaque. En défense, même si on triche, on essaie au moins de fléchir un peu dans les jambes et de lever les bras hein ! Pour l'anecdote Ajinça a pris plus de tirs au-delà des 5 mètres que dans la raquette (je ne compte pas les dunks et les lay-up). Fin de la conversation.
Dave. Pour moi, le pivot d'une équipe doit être intimidant... Pour Kendrick Perkins, au lieu de le redouter, on en vient à s'inquiéter pour lui. A seulement 29 ans, Kendrick semble en fin de carrière, un vrai Greg Oden. Sans rire, la comparaison est forte, Perk' a su s'imposer en NBA grâce à sa défense mais est-ce que celle-ci suffit aujourd'hui ? Pas sûr que ses 3pts et 5 rbds fassent le poids pour être titulaire dans une équipe qui prétend au titre. Même à coté d'un Kevin Durant stratosphérique, Perkins ne cachera pas qu'il n'est plus le pivot qui soulevait le titre avec les Celtics il y a quelques années. Et dire qu'il pourrait croiser Roy Hibbert en finale NBA...
Nous dédions ce 5/5 spécial LVP à un coach adoré de l'autre côté des Pyrénées. Luis Aragonès, ancien joueur de football mais surtout Sélectionneur national de l’Espagne Championne d'Europe en 2008 nous a quitté dernièrement. Nous lui dédions ces quelques lignes. Sans transitions aucunes, notre prochaine rubrique sera entièrement consacré la semaine prochaine à un spécial Trade Deadline.