A une seconde et demi de la fin de la rencontre, Terry Rozier (9 points) écrase un dunk salvateur pour les Celtics. Suite à une interception, après que les hommes de Brad Stevens aient extrêmement bien défendu sur un Bojan Bogdanovic (l’enfermant sur un côté du parquet) dans l’obligation de tenter une passe compliquée vers son compère Victor Oladipo, le meneur de jeu de la second unit permet aux siens de s’imposer contre une équipe d’Indiana accrocheuse (112/111). C’est exceptionnel tant son équipe était destinée à s’incliner. Menés 107 à 102, c’est Kyrie Irving (30 points), grâce à deux trois-points consécutifs qui ramène son équipe de Boston au score. Est-ce vraiment une victoire à l’arrachée ? Pas réellement. En effet, les Pacers se sont appuyés sur une nouvelle performance d’exception d’Oladipo (38 points), notamment dans les deux dernières minutes durant lesquelles l’arrière inscrit 11 points, pour prendre cet avantage au score. En effet, son équipe avait démarré le match de la plus mauvaise des manières, encaissant un 38 à 21 dès le premier quart-temps. Leur remontée fut lente et progressive. Ils ont su profiter des errements offensifs de Boston (19 ballons perdus dont 7 pour le seul Marcus Smart) pour les inquiéter jusqu’au bout. Malheureusement, hormis Domantas Sabonis (18 points/7 rebonds), les autres joueurs n’ont pas assez soutenu leur leader, à l’image d’un Myles Turner (2 points à 0/3 aux tirs/4 rebonds) désastreux face à Al Horford (14 points/10 rebonds/9 passes).
On n’arrête plus Chicago ! Les Bulls s’imposent (117/115) pour la sixième fois consécutive, cette fois-ci contre les Sixers, et Nikola Mirotic (22 points/13 rebonds) livre une nouvelle prestation convaincante bien qu’il sorte du banc suite au retour dans le cinq majeur d’un Lauri Markannen peu en rythme en début de rencontre (10 points/6 rebonds). Il est toujours invaincu depuis son retour à la compétition et cette équipe de Chicago continue de remonter depuis les tréfonds de la Conférence Est. C’est plus inquiétant pour les Sixers qui présentent désormais un bilan négatif (de 14 victoires pour 15 défaites). Cette équipe de Philadelphie était privée de Joel Embiid et du nouveau venu Trevor Booker à l’entame du match et l’absence de leur intérieur s’est notamment faite ressentir. Porté par un collectif plus qu’intéressant, drivé de main de maître par un joueur en pleine résurrection, Kris Dunn (22 points/6 passes), les joueurs de Fred Hoiberg déroule leur basket. Ils font souffrir la défense adverse et tous les joueurs des Bulls sont impliqués (Sept d’entre eux termineront avec 10 points ou plus). Avec Amir Johnson (4 points/2 rebonds) sur le poste d’intérieur dans le cinq majeur, très vite suppléé par le vaille Rischaun Holmes (14 points/7 rebonds), les Sixers tentent de s’adapter. Ben Simmons (19 points/12 rebonds/10 passes/3 contres) trouve régulièrement ses coéquipiers dans les meilleures dispositions, notamment Dario Saric (27 points/7 rebonds mais 5 ballons peruds), et cette équipe de Philadelphie, après un bon passage des joueurs du banc, rentre dans ce match. A la mi-temps, les Bulls mènent (67/59) grâce à un très bon Justin Holiday (20 points), puis vont subir les assauts répétés de leurs adversaires. Les Sixers prennent l’avantage au score jusqu’à mener 107 à 99 à moins de quatre minutes du terme de la rencontre. Puis, l’incroyable se produit. Les Bulls haussent leur intensité de plusieurs tons et déroulent leur basket. Ils passent un 15/2 à leurs adversaires sous l’impulsion du duo Kris Dunn/Nikola Mirotic. Ben Simmons loupera l’occasion d’égaliser à quelques secondes du terme de la rencontre tandis que Chicago peut laisser exploser sa joie.
Privé de James Johnson durant au moins une semaine, mais également de Goran Dragic, Justise Winslow et Hassan Whiteside, le Heat continue d’alterner le moyen et le médiocre. Cette nuit, ils se sont inclinés contre la pire équipe de la Ligue : les Atlanta Hawks sur le score de 110 à 104. Avec une rotation aussi resserrée, il est compliqué pour Erik Spoelstra, coach le plus victorieux de l’histoire du Heat, de trouver des solutions. En début de rencontre, ils ont fait illusion grâce à Dion Waiters (23 points) et Josh Richardson (26 points). Ils prennent jusqu’à 9 points d’avance dans le deuxième quart-temps, opposant une bonne défense à leurs adversaires du soir. A force de courage, portés par un duo composé de Dennis Schroder (23 points/6 rebonds/5 passes) et Taurean Prince (24 points/7 rebonds), le Heat a subi la foudre de leurs adversaires durant le troisième quart-temps perdu 29/19 avant que le score ne cesse d’augmenter à l’aune de la dernière période de la rencontre. Néanmoins, les Hawks ont perdu leur concentration et cette équipe de Miami réussit à en profiter en faisant tourner le ballon à merveille, déstabilisant la défense adverse avec du jeu rapide. Ils reviennent à 101/102 mais deux paniers consécutifs de Kent Bazemore (16 points/7 passes) font augmenter l’écart à nouveau (106/101). C’est désormais trop tard pour le Heat.
Chris Paul (18 points/10 passes/9 rebonds) n’a toujours pas perdu sous le maillot des Rockets. Cette nuit, les Texans étaient opposés au Jazz et le meneur de jeu a vu son équipe être inquiétée durant trois quart-temps avant que les joueurs de Mike D’Antoni ne décident de rentrer dans le match dans un dernier quart-temps exceptionnel remporté 41 à 15. C’est la quatorzième victoire consécutive pour les leaders de la Conférence Ouest, portés par un Eric Gordon (17 de ses 33 points dans le quatrième quart-temps) impérial dans le dernier quart-temps. Les joueurs d’Utah ont volé en éclat dans cette ultime période alors qu’ils étaient parvenus à contenir l’attaque adverse durant la majeure partie du match. En encaissant un 15/0, ils ont donné le bâton pour se faire battre en étant nettement dominé au rebond par un Clint Capela impérial (24 points/20 rebonds). James Harden (26 points/6 rebonds/6 passes) a livré sa prestation habituelle. Pour le Jazz, Rodney Hood (26 points) s’est montré précieux en sortie de banc tandis qu’Ekpe Udoh (3 points/5 rebonds) s’est fait manger dans la raquette.
Nouvelle victoire peu convaincante du Thunder (95/94) d’un excellent Russell Westbrook (38 points/9 rebonds/6 passes) cette nuit contre les Nuggets. Tout commence fort pour les joueurs d’OKC. Porté par un Westbrook saignant face à un backourt adverse faiblard en défense, ils creusent l’écart au score durant le premier quart-temps. Ils ne souffrent pas de l’absence de Steven Adams remplacé dans le cinq majeur par le vaillant Dakari Johnson (8 points/3 rebonds). Dès le deuxième quart-temps, la physionomie de la rencontre évolue. Nikola Jokic (13 points/9 rebonds) rentre en jeu. Son influence sur le collectif de Denver se fait ressentir très rapidement. Son association avec Trey Lyles (15 points/9 rebonds) fait des étincelles. Le collectif des joueurs des Rocheuses fait mal à leurs adversaires. Dans un soir sans, ni Paul George (8 points à 3/13 aux tirs/6 rebonds), ni Carmelo Anthony (4 points à 2/6 aux tirs/6 rebonds), n’inscrivent leurs paniers. Une nouvelle fois, c’est Alex Abrines (11 points/5 rebonds) la deuxième option du Thunder. Les joueurs de Billy Donovan mènent 52 à 44 à la mi-temps. Un énorme trou d’air dans le troisième quart-temps, les mettent dans les cordes. L’étonnant Torrey Craig (14 points), Gary Harris (17 points/6 passes) ou Wilson Chandler (9 points/10 rebonds) y vont de leur panier. Un 8/0 d’OKC, suite à un bon passage d’Abrines, leur fera le plus grand bien avant d’entamer l’ultime quart-temps. Russell Westbrook prend alors les choses en main. Le MVP en titre inscrit 16 points durant le money time avec notamment le lancer-franc de la gagne à deux secondes du terme de la rencontre. A lui seul, il terrasse des Nuggets maladroit, et peu inspiré. La très bonne défense du Thunder s’est chargé d’éteindre les offensives adverses. Gary Harris ne parviendra pas à profiter du lancer-franc laissé en route par le meneur pour inscrire le tir de la gagne.
Les Wolves ont également dû batailler pour venir à bout de Blazers accrocheurs (108/107). La défense de Portland, incapable de contenir un Jimmy Butler en feu (37 points), peut s’en vouloir tant ils semblaient tenir la victoire jusque dans les dernières secondes de la rencontre. Les deux lancers-francs rentrés dans les dernière secondes par l’arrière de Minnesota s’avèrent décisifs tout comme la performance réalisée par Jamal Crawford (23 points) dans le dernier quart-temps alors que son équipe était dans les choux. Damian Lillard (17 points à 7/18 aux tirs/13 passes/6 rebonds) loupera le tir de la gagne. Le money time a opposé deux grosses équipes. Entre un Jamal Crawford ramenant les siens à un point à moins de trois minutes du terme de la rencontre tandis que son équipe se charge d’étouffer l’attaque adverse, à l’image d’une grosse défense d’Andrew Wiggins (9 points) sur Al-Farouq Aminu (13 points/6 rebonds). Butler donne l’avantage aux siens mais CJ McCollum (20 points) lui répond. Les Wolves sont alors menés 107 à 106. C’est le même Aminu qui commet une faute sur Jimmy Butler, qui ne se prive pas d’inscrire ses lancers-francs. L’ancien arrière de Chicago se montre de plus en plus incisif sous les ordres de Tom Thibodeau. Il est le joueur clé de cette équipe. A l’inverse, Karl-Anthony Towns (16 points à 5/15 aux tirs/8 rebonds) ne défend pas assez pour être le véritable franchise player de cette équipe. La preuve en est, la performance de son adversaire du soir : Jusuk Nurkic (20 points/7 rebonds).
Un dernier quart-temps parfaitement maîtrisé des Suns a eu raison (99/91) d’une faible équipe de Dallas. En effaçant un déficit de huit points (89/81), ils signent leur deuxième victoire consécutive dans leur road trip, la deuxième également durant laquelle ils doivent combler un déficit conséquent au tableau d’affichage dans les dernières minutes. C’est l’exact opposé pour des Mavs qui perdent leurs moyens dans le money time. Après les Spurs, ce sont les Suns qui leur infligent une défaite alors qu’ils débutent le dernier quart-temps en tête. Alex Len (14 points/14 rebonds), solide, TJ Warren (19 points) et Isaiah Canaan (17 points/6 passes) sont les principaux artisans de cette victoire alors que les 26 points d’Harrison Barnes seront insuffisants pour que les Texans puissent s’imposer.
Les Hornets se sont imposés (109/91) contre les Knicks grâce aux 24 points inscrits par Frank Faminsky en sortie de banc. Les joueurs d’un Steve Clifford malade, remplacé sur le banc par son adjoint Stephen Silas, ont livré une première mi-temps convaincante sous l’impulsion de leur intérieur. Ils ont notamment passé un 22/4 à de faibles joueurs New York en première mi-temps. L’écart s’est même creusé jusqu’à 27 points… En l’absence de Kristaps Porzingis, c’est Michael Beasley (23 points/9 rebonds), l’arme offensive numéro une pour New York. Frank Ntilikina a joué 23 minutes et inscrit 10 points tandis que Nicolas Batum termine avec la rencontre avec 9 points.
Tony Parker (16 points/7 passes) s’est bien amusé face à la faible défense de Milos Teodosic cette nuit. Le meneur des Spurs réalise son meilleur match depuis son retour à la compétition et les Texans s’imposent (109/91) tranquillement contre les Clippers. En prenant l’avantage dès le premier quart-temps, le collectif de Gregg Popovich s’est mis à l’abri d’un coup de mou. Tous les joueurs de San Antonio ont inscrit un panier dans cette démonstration collective. Kawhi Leonard (7 points) tente de retrouver des sensations tandis que LaMarcus Aldridge (19 points/8 rebonds) est toujours aussi intéressant. Pour les Clippers, il existe peu de satisfaction même si tous leurs joueurs ont également inscrit un panier. Ce match fut un long garbage time donnant lieu de terrain de jeu idéal pour les remplaçants des deux équipes.
- Résultats NBA
Charlotte Hornets 109 – 91 New York Knicks
Indiana Pacers 111 – 112 Boston Celtics
Atlanta Hawks 110 – 104 Miami Heat
Chicago Bulls 117 – 115 Philadelphie Sixers
Houston Rockets 120 – 99 Utah Jazz
Minnesota Timberwolves 108 – 107 Portland Trail Blazers
OKC 95 – 94 Denver Nuggets
Dallas Mavericks 91 – 97 Phoenix Suns
San Antonio Spurs 109 – Los Angeles Clippers
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