Pascal a de nouveau la dalle

Pascal a de nouveau la dalle

Pascal Siakam - Toronto Raptors
Crédit photo : Getty Images

Avec 31 points dans la victoire contre Washington, Pascal Siakam confirme sa bonne forme du moment. Le Raptor revient petit à petit à son meilleur niveau, mais doit encore gagner en constance.

Opéré de l'épaule gauche en juin dernier, Pascal Siakam a raté une bonne partie de la préparation des Raptors ainsi que les dix premiers matchs de la saison. Diminué physiquement lors de son retour sur les parquets, le Camerounais retrouve progressivement ses sensations. Pour preuve sur ses huit dernières apparitions, il tourne 22.0 points à 49% aux tirs et 36% à 3 points, 7.5 rebonds et 3.3 assists. Des statistiques relativement similaires à celles de la saison 2019-2020, où il avait décroché son étoile de All Star. Dans son sillage, Toronto vient de remporter deux matchs consécutifs face à des équipes au bilan positif (Milwaukee et Washington). Une embellie qui fait du bien au moral de Pascal qui avait un bilan de 2 victoires pour 9 défaites avant ces deux succès. Ciblé par les critiques pendant cette mauvaise passe, Siakam a réagi de la meilleure des façons :

 

Pour être honnête avec vous, ce n'est pas quelque chose qui m'inquiétait. Les opinions des personnes qui me tiennent à cœur, ce sont celles de Masai (Ujiri), Fred (VanVleet) et mes coéquipiers. Il n'y a personne qui puisse me tenir pour responsable plus que je ne le fais moi-même. Je me tiens responsable de tout, parce que je sais comment je suis arrivé ici. Et personne ne peut être plus dingue de perdre que moi. Je suis vraiment dur avec moi-même, c'est ce que je dis toujours. Je sais que je serai meilleur. Et j'espère que nous allons obtenir plus de victoires, car cela guérit tout.

 

Les Raptors ont besoin de l'activité de Siakam des deux côtés du parquet. Lors des trois derniers matchs, Toronto a réussi à tenir son adversaire en dessous de la barre des 100 points. Un facteur clé pour la suite de la saison. Siakam doit également s'adapter à l'émergence du rookie Scottie Barnes, titularisé à ses côtés et qui évolue quasiment au même poste que lui. Avec sa préparation tronquée, Pascal n'a pas eu vraiment l'occasion de jouer avec lui, mais les automatismes commencent à venir :

 

Je n'ai pas beaucoup joué cette année et même en présaison nous n'avons pas pu jouer ensemble. Donc, cela vient avec le temps et le simple fait de comprendre où il se trouve sur le terrain. Il tire plus à trois points maintenant, donc j'ai l'impression que lorsque j'ai le ballon, je peux toujours fixer la défense et la plupart du temps, il va être ouvert. Il prend ces shoots et le fait avec confiance, c'est bien. Évidemment, nous savons qu'il peut aussi passer, donc si je peux bouger et couper, je suis sûr qu'il peut me trouver. Donc ça va marcher.

 

La prochaine étape pour Pascal Siakam, c'est de gagner en constance. Retrouver le rythme qui était le sien lors de sa saison 2020. Pour y parvenir, le Camerounais mise comme d'habitude sur son travail acharné qui lui a permis de passer de la GLeague au statut de All Star.

 

Chaque jour, je vais être le premier dans le gymnase. Chaque jour, je vais mettre en pratique mon travail. Chaque jour, je vais tout donner pour revenir à mon niveau. Et je sais que j'atteindrai le niveau que je veux atteindre, parce que je travaille dur. Après avoir été absent six mois et ne pas avoir pratiqué d'activité à ce niveau d'intensité, il faut trouver des moyens pour récupérer, pour se sentir mieux le plus longtemps possible. C'est éprouvant pour votre corps et ne pas pouvoir récupérer correctement ne m'aide pas à être constant. Donc, sur le terrain, je dois continuer à travailler et trouver des moyens d'être efficace, avoir plus le ballon dans les mains ou être plus impliqué sur certaines actions. C'est facile d'être simplement agité, parce que vous êtes en train de perdre. Mais, il faut comprendre le processus, se concentrer uniquement sur l'équipe, sur la façon dont nous pouvons nous améliorer et comment je peux m'améliorer. Vous ne revenez pas d'une blessure de sept mois directement à votre meilleur niveau. J'attends cela de moi-même parce que je travaille dans ce sens, mais parfois il faut comprendre le processus et continuer à le suivre.