- Oklahoma City 102-95 Cleveland
En l'espace de trois quarts temps, Kevin Durant a mis le Thunder sur orbite face aux Cavaliers. KD a une nouvelle fois sorti des stats monstrueuses (35pts, 11 rbs, 6 pds). Sa série de 33 matchs consécutifs à au moins 25 unités lui permet de talonner Michael Jordan (40 matchs). Avec le soutien d'un Serge Ibaka inspiré (16 pts, 11 rbs, 3 cts), la star d'OKC a fait souffrir Cleveland, qui comptait 24 points de retard à 6 minutes du terme (95-71).
Mais Dion Waiters et Spencer Hawes ont lancé un dernier assaut pour une remontée inespérée. Avec respectivement 30 et 20 pions, les deux hommes ont permis à la franchise de l'Ohio d'y croire quand même un peu. Mais trois fautes sur Durant en toute fin de rencontre ont scellé le sort des Cavs.
- Minnesota 106-129 Houston
Avec un retard de 10 points en début de second quart, qui plus est au Toyota Center, Kevin McHale a poussé une sacrée gueulante. James Harden a tenu à le rassurer. Ses 28 points, 8 passes et 5 rebonds ont bien aidé. The Beard a aussi profité de coéquipiers particulièrement adroits dans la suite du match, à l'image de Donatas Motiejunas (20 pts à 82%, 6 rbs) qui n'avait jamais eu la main aussi chaude. Chandler Parsons était aussi de la fête grâce à ses 19 unités, 9 rebonds et 5 passes. La petite sensation se trouvait au poste 5. Avec la blessure de Dwight Howard, Omer Asik a réintégré le 5 majeur pour une prestation plutôt intéressante (12 pts, 5 rbs et surtout 4 cts). Avec sept joueurs comptant au moins 10 unités, les Rockets ont finalement roulé sur Minnesota.
On aurait pu penser que l'homme de la rencontre serait la barbe texane ou encore Kevin Love (29 pts, 6 rbs, 5 pds). Il n'en fut rien. Celui qui a éclaboussé la rencontre de son talent, c'est Gorgui Dieng. Le rookie remplaçant de Nikola Pekovic n'a pas shooté avec une adresse folle mais s'est révélé être une machine à gober des rebonds et n'a pas été maladroit sur la ligne réparatrice. Du coup, ses stats impressionnent : 22 points, 21 rebonds dont 8 offensifs ainsi que 4 passes. Mais les faiblesses des Wolves sont toujours les mêmes et l'équipe ne parvient toujours pas à se placer pour les playoffs.
- Washington 103-116 Portland
Dans un beau duel de shoot à trois-points, les Blazers ont pris le dessus sur Washington grâce à leurs deux artilleurs en chef, Damian Lillard (23 pts, 10 pds, 6 rbs) et Wesley Matthews (28 pts, 5 pds). Le premier a amélioré son record de tirs primés sur une saison (186) et celui de sa franchise. Nicolas Batum a une nouvelle fois fait parler sa polyvalence avec 12 points, 14 rebonds et 5 passes. Surprenant d'efficacité, Dorell Wright réussirait presque à faire oublier LaMarcus Aldridge dans un bon soir comme celui-ci (15 pts, 7 rbs). Presque.
Les Wizards aussi possèdent quelques shooteurs de talent. John Wall (24 pts, 14 pds) a sorti un match XXL. Bradley Beal (18pts), Drew Gooden (18 pts, 9 rbs) et Trevor Ariza (15 pts, 9 rbs) ont bien alimenté la marque. Mais les autres joueurs de DC ont connu plus de difficultés, à l'instar de Kevin Seraphin qui doit se contenter de 4 unités, 2 rebonds et 2 contres en 20 minutes.
- Milwaukee 110-115 Golden State
Quand ce n'est pas l'un qui brille, c'est l'autre. Parfois, les deux. Difficile de résister quand les Splash Brothers de Golden State évoluent à un tel niveau. Et pourtant, les faibles Bucks ont poussé les Californiens dans leurs derniers retranchements. Grâce à une très bonne répartition du scoring et le leadership de Brandon Knight (27 pts, 6 pds), Milwaukee s'est accroché jusqu'au bout face à des Warriors qui réalisent leur meilleure saison depuis 20 ans dans une conférence Ouest qui ne manque pas de grosses écuries.
Mais voilà, dans le money time, Stephen Curry a pris l'habitude de s'enflammer. Dans le quatrième quart, le meneur de la Baie a planté 14 de ses 31 points auxquels il faut ajouter 11 passes. Son compère Klay Thompson ajoute 29 unités. David Lee, de son côté, compile 22 points et 12 rebonds. Question stats, on a connu pire comme troisième larron. Grâce à sa génération dorée, Golden State pointe 18 victoires au-dessus de l'équilibre. Mark Jackson peut vraiment être fier même si la postseason s'annonce hyper relevée sur la côte Pacifique.