Dallas a été la seule franchise à effectuer des moves pendant la draft. Les Mavericks ont tout d'abord échangé leur pick 10, l'arrière de Kentucky Cason Wallace, contre le choix n°12 du Thunder, le pivot de Duke Dereck Lively II. Dans le deal, les Texans en ont profité pour ajouter Davis Bertans, générant ainsi une trade exception de 17 millions. Arrivé à Dallas l'an dernier dans le trade de Kristaps Porzingis, Bertans a joué les utilités en sortie de banc avec 4.6 points et 1.2 rebond en 11 minutes. Le sniper letton était surtout un contrat boulet, puisqu'il lui reste encore 33 millions sur son deal signé avec les Wizards. Une bonne affaire pour les Mavs qui gagnent en flexibilité en vue de la free agency, tout en récupérant un jeune à potentiel qui pourra les aider dans la raquette. Pour OKC, qui fait son entrée dans le Top 10 de la draft, c'est l'occasion de mettre la main sur un prospect qui pourra reprendre la création derrière Shai Gilgeous-Alexander et Josh Giddey.
Le front office texan n'a pas traîné pour utiliser sa trade exception. Un peu plus tard dans la draft, les Mavericks ont acquis l'intérieur des Kings, Richaun Holmes ainsi que le choix 24 de Sacramento, l'ailier fort canadien Olivier-Maxence Prosper. Encore un bon coup réalisé par Dallas qui renforce son secteur intérieur. Depuis l'arrivée de Domantas Sabonis en Californie, Holmes n'était utilisé qu'à dose homéopathique par le coach Mike Brown : 3.1 points et 1.9 rebonds en 9 minutes. Il aura l'occasion de rebondir à Dallas, où les intérieurs Christian Wood et Dwight Powell sont agents libres. Grâce à la trade exception créée avec le transfert de Davis Bertans, les Mavs peuvent absorber sans problème les 12 millions annuels de Richaun Holmes, sachant que le pivot aura une player option à 13 millions pour la saison 2024-2025. De leur côté, les Kings disposent désormais de 30 millions de cap space, de quoi investir dans la signature d'un agent libre ou prolonger dès cet été, Domantas Sabonis.