Free Agency 2022 : Les 10 ailiers forts à suivre

Free Agency 2022 : Les 10 ailiers forts à suivre

Bobby Portis - PJ Tucker - Kevon Looney - NBA Free agency
Crédit photo : GI

Pour préparer la free agency 2022, Inside Basket consacre 5 dossiers au marché des agents libres. Aujourd’hui, gros plan sur les 10 meilleurs ailiers forts disponibles

  • 10 - CARMELO ANTHONY (LOS ANGELES LAKERS)

Statistiques : 13.3 points (44.1% aux tirs dont 37.5% à 3 points), 4.2 rebonds et 1.0 passe décisive en 26 minutes de jeu.

Salaire : 2.641.691 $

 

Last dance pour Melo? La saison dernière a été extrêmement compliquée pour lui. Parti rejoindre LeBron James en Californie dans l'espoir d'enfin décrocher une bague, Carmelo Anthony a connu une saison compliquée. Si sa moyenne de points est semblable à celle de l'an passé, on cherche encore son impact. Positionné en 6th men, il a eu les shoots (10 en moyenne) mais n'a jamais vraiment pesé sur les matchs. S'il a sorti quelques performances vintage, comme contre les Hornets, il a été trop irrégulier pour réellement servir la cause des Lakers. Mais c'est surtout sa défense qui a été pointée du doigt. L'ancien Nuggets a régulièrement été en difficulté dans ce domaine, obligeant souvant Frank Vogel à limiter son rôle. Melo voudra forcément une place dans une second unit, aux Lakers ou ailleurs, mais on se demande quelle équipe voudra bien tenter le pari. 

 

  • 9 - BLAKE GRIFFIN (BROOKLYN NETS)

Statistiques : 6.4 points (42.5% aux tirs dont 26.2% à 3 points), 4.2 rebonds et 1.9 passes décisives en 17 minutes de jeu.

Salaire : 2.641.691 $

 

Autre glorieux ancien, Blake Griffin se rapproche lui aussi de la fin. Après ses premiers mois à Brooklyn, où l'on sentait qu'il pouvait apporter dans un rôle bien précis, il a quelque peu sombré cette saison. Paradoxalement, son temps de jeu a diminué, alors qu'il a plusieurs fois été titulaire. Mais on sent que physiquement, l'ancien Clippers est très très court. Ses douleurs et son manque d'explosivité l'ont souvent conduit à abuser du trois points sur certains matchs, mais l'adresse n'était pas au rendez-vous. En conséquence, il a regardé les playoffs depuis le banc, ne disputant que 26 minutes de jeu durant l'entièreté de la série contre les Celtics. A 33 ans, on se demande que pourrait apporter Blake Griffin la saison prochaine, quand on voit ses limites clairement affichées cette saison. 

 

  • 8 - MARVIN BAGLEY III (DETROIT PISTONS)

Statistiques : 11.4 points (50.3% aux tirs dont 23.7% à 3 points), 7 rebonds et 0.8 passe décisive en 24 minutes de jeu.

Salaire : 9.034.369 $

 

L'heure est grave pour le n°2 de la draft 2018, qui est à un tournant de sa carrière. Son passage à Sacramento n'aura pas été couronné de réussite, entre une utilisation douteuse, un manque d'investissement, et l'étiquette d'avoir été drafté avant Luka Doncic. Totalement mis de coté cette saison, il a finalement été expédié à Detroit en début d'année. Dans le Michigan, il a repris quelques couleurs, prouvant par séquences qu'il pouvait aider une équipe dans la peinture. Mais les questions sur sa défense sont toujours aussi nombreuses, ainsi que sur son utilité dans la NBA moderne. Marvin Bagley III est quelque peu unidimensionnel, et n'a pas la réputation d'être un bourreau de travail en salle. Beaucoup d'éléments qui font qu'il aura du mal à trouver une place de titulaire. Reste à voir si Detroit voudra le garder, mais l'ailier fort étant Restricted Free Agent, la franchise ne devrait pas nécessairement matcher les offres, si offres il y a. Il va devoir faire des concessions pour continuer sa carrière en NBA.

 

  • 7 - LAMARCUS ALDRIDGE (BROOKLYN NETS)

Statistiques : 12.9 points (55 au tir dont 30,4% à 3 points), 5.5 rebonds et 0.9 passes décisives en 22 minutes de jeu.

Salaire : 2.641.691 $

 

L-Train est clairement l'inconnue de ce top 10. Après son arrêt de carrière, avant un retour inattendu, il a rendu quelques services cette saison. La raquette des Nets était quelque peu dépeuplée, et il a souvent fait office de pivot, avec réussite. Mais son rôle a diminué lors de l'arrivée d'Andre Drummond en février. Visiblement court physiquement, il n'a quasiment plus joué après le All-Star Game. Mais surtout, il n'a pas mis un seul orteil sur le parquet en playoffs. Lamarcus Aldridge a 36 ans, et en grand compétiteur qu'il est, il veut certainement partir sur une meilleure impression que cette dernière saison ratée, pour lui comme pour les Nets, qui pourraient bien le conserver au salaire minimum. Mais ce sera obligatoirement dans un rôle limité, son physique n'étant plus à la hauteur de son jeu. 

 

  • 6 - MONTREZL HARRELL (CHARLOTTE HORNETS)

Statistiques : 13.1 points (64.5% au tir dont 23.5% à 3 points), 6.1 rebonds et 2 passes décisives en 23 minutes de jeu.

Salaire : 9.489.450 $

 

La côte de l'ancien 6th men of the year est en chute libre. Bazardé aux Wizards en début de saison dans le trade de Russell Westbrook, il a trouvé une place d'energizer en sortie de banc chez les Wizards. Et après un début de saison en fanfare, son importance s'est étiolée, le poste de pivot étant surpeuplé à Washington. Il a finalement mis les voiles juste avant la trade deadline, direction Charlotte. Sans pour autant faire des étincelles. En effet, ce n'est pas Montrezl Harrell qui allait régler les problèmes défensifs des Hornets. De plus, il a été mêlé à une affaire de trafic de stupéfiants durant l'intersaison, et risque plusieurs années de prison. C'est donc l'incertitude total pour Monstatrezz, puisqu'on ignore s'il sera derrière les barreaux où pas la saison prochaine. Si ce n'est pas le cas, la franchise qui le récupèrera saura à quoi s'attendre avec lui. Mais son salaire annuel risque de fortement chuter. 

 

  • 5 - CHRIS BOUCHER (TORONTO RAPTORS)

Statistiques : 9.4 points (46.4% au tir dont 29.7% à 3 points), 6.2 rebonds et 0.3 passes décisives en 21 minutes de jeu.

Salaire : 6.760.000 $

 

La saison 2020/2021 était la meilleure de la carrière de Chris Boucher. Arrivant en contract year, on s'attendait à ce qu'il redouble d'efforts. Mais il a stagné, voir régressé. C'est principalement son adresse le problème (51.5% au tir dont 38.3% à trois points la saison dernière). On espérait le voir enfin prendre une place de titulaire, que ce soit au poste 4 ou au poste 5, mais les Raptors ont pris la voie du small ball, avec succès. La saison de Toronto a été particulièrement réussie, et Chris Boucher n'y a pas joué un rôle majeur. Néanmoins, on imagine que les Canadiens vont tenter de le conserver, mais les rumeurs fusent sur le recrutement d'un pivot à Toronto. On peut alors imaginer Chris Boucher partir dans un sign and trade. Si ce n'est pas le cas, il pourrait rester, certainement avec un salaire équivalent. Cela dépendra aussi de la situation du candidat suivant. 

 

  • 4 - THADDEUS YOUNG (TORONTO RAPTORS)

Statistiques : 6.2 points (51.8% au tir dont 35.4% à 3 points), 4 rebonds et 2 passes décisives en 16 minutes de jeu.

Salaire : 14.545.000 $

 

En début de saison, Thaddeus Young a débarqué aux Spurs dans le cadre du sign and trade de DeMar DeRozan. On lui a collé l'étiquette de "grand frère" qui devait former la jeune garde de San Antonio, et s'affirmer comme un relais de Greg Popovich. Mais force est de constater que la greffe n'a pas pris dans le Texas. Du coup, il a pris la direction du Canada  en cours de saison, mais sans plus de réussite. Comme mentionné précédemment, les Raptors ont joué small ball avec réussite, et le profil du vétéran ne colle pas vraiment avec ce style de jeu. Mais il est sorti du néant en playoffs, réussissant quelques belles performances lors de la série contre les 76ers. On ignore la suite pour lui, mais clairement, il ne pourra pas escompter un aussi gros salaire la saison prochaine. S'il baisse ses prétentions salariales, il aura encore beaucoup de courtisans. 

 

  • 3 - KEVON LOONEY (GOLDEN STATE WARRIORS)

Statistiques : 6 points (57.1% au tir dont 0% à 3 points), 7.3 rebonds et 2passes décisives en 21 minutes de jeu.

Salaire : 4.821.429 $

 

Formé comme ailier fort, il a bien évidemment plutôt évolué au poste de pivot. Avec réussite, puisque le voilà de nouveau champion NBA dans un rôle élargi. Royal dans la raquette en playoffs, il a joué un rôle important dans le sacre des Warriors. Les discussions pour une prolongation ont débutées, et seraient en bonne voie, mais tout cela reste à prendre avec des pincettes. Fatalement, Kevon Looney va vouloir une augmentation de salaire, en récompense des services rendus. La banque des Warriors étant déjà surchargée, à voir si les deux parties trouveront un accord à bon prix pour que le joueur, drafté par Golden State, poursuive sa carrière en Californie. Dans le cas contraire, de nombreuses équipes tenteront de signer un joueur discret mais efficace pour un salaire de plus de 10M de $.

 

  • 2 - P.J TUCKER (MIAMI HEAT)

Statistiques : 7.6 points (48.4% au tir dont 41.5% à 3 points), 5.5 rebonds et 2.1 passes décisives en 28 minutes de jeu.

Salaire : 7.175.000 $

 

Champion NBA en 2021 avec les Bucks, P.J Tucker a pris la direction de la Floride à l'intersaison. Et il a failli rencontrer le même succès, échouant avec le Heat à un match des Finals. Toujours impeccable dans son rôle, il a tout de suite trouvé sa place dans la raquette aux côtés de Bam Adebayo. Et comme à son habitude, il a été discret mais efficace, à rentrer des trois points dans le corner en défendant le plomb. Le rêve de toute équipe. Fatalement, Miami souhaite le conserver, mais les derniers bruits font plutôt état d'une réunion avec James Harden et Daryl Morey à Philadelphie. Le Heat n'a cependant pas renoncé à l'ailier-fort, et tentera jusqu'au bout de le resigner. Les autres franchises semblent n'avoir aucune chance.

 

  • 1 - BOBBY PORTIS (MILWAUKEE BUCKS)

Statistiques : 14.6 points (47.9% au tir dont 39.3% à 3 points),  9.1 rebonds et 1.2 passes décisives en 28 minutes de jeu.

Salaire : 4.456.290 $

 

Le départ de P.J Tucker avait d'ailleurs ouvert la porte à une utilisation plus importante de Bobby Portis. Et force est de constater que l'opération a été une réussite. L'ancien Bulls vient tout simplement de réaliser la meilleure saison de sa carrière. Théoriquement 6th men, il a longtemps occupé le poste de pivot du fait de la longue absence de Brook Lopez. Et avec succès, puisqu'il a fait ses meilleures moyennes au scoring et au rebond. Son adresse a quelque peu diminuée, mais avec un nombre de tickets shoots en augmentation, rien d'étonnant. Néanmoins, il souhaite rester dans le Wisconsin, et Milwaukee veut conserver son soldat. Il se murmure que Bobby devrait décliner sa player option, pour signer un contrat de 4 ans autour de 12 millions l'année. Reste à savoir si une autre franchise tentera le coup avec une offre bien supérieure, pour tenter d'arracher l'ancien paria devenu rouge fondamental d'une équipe majeur de la ligue. 

 

A suivre également parmi les arrières agents libres : Taurean Prince (Minnesota Timberwolves, 12.6 millions), Paul Millsap (Philadelphia 76ers 2,6 millions), Markieff Morris (Miami Heat 2,6 millions), Nemanja Bjelica (Golden State Warriors, 2 millions), Jalen McDaniels (Charlotte Hornets, 1.5 millions), Eric Paschall (Utah Jazz, 1.4 millions), Jordan Nwora (Milwaukee Bucks, 1.2 millions), Udonis Haslem (Miami Heat, 2.6 millions).