Bilan 2015-2016 : Dallas Mavericks

Bilan 2015-2016 : Dallas Mavericks

Dallas Mavericks - Mark Cuban - Dirk Nowitzki

Alors que la saison NBA est terminée et que la suivante est déjà débutée, il est temps de faire les bilans par équipe sur la saison 2015-2016. Voici celui de Dallas Mavericks.

  • La prédiction en début de saison

 

Prédiction de victoires: 43 victoires pour 39 défaites. (la preview de l'an passé est à lire/relire ici)

 

  • L'effectif

 

Meneurs : Deron Williams – Devin Harris – Raymond Felton – J.J. Barea

 

Arrières : Wesley Matthews – John Jenkins

 

Ailiers : Chandler Parsons – Jeremy Evans – Justin Anderson

 

Ailiers-forts : Dirk Nowitzki – David Lee – Charlie Villanueva – Dwight Powell

 

Pivots : Zaza Pachulia – JaVale McGee – Salah Mejri

 

  • Les chiffres de la saison

 

Bilan : 42 victoires – 40 défaites

Classement : 6ème de la conférence Ouest, 2ème de la division Sud-Ouest

Attaque : 102,3 points marqués par match (16ème de NBA)

Défense : 102,6 points encaissés par match (14ème de NBA)

Meilleur Marqueur : Dirk Nowitzki avec 18,3 points par match

Meilleur Passeur : Deron Williams avec 5,8 passes par match

Meilleur Rebondeur : Zaza Pachulia avec 9,4 prises par match

Meilleur Intercepteur : Wesley Matthews avec 1 steals par match

Meilleur Contreur : Salah Mejri avec 1,1 blocks par match

Meilleur Pourcentage : David Lee avec 63,6% de réussite aux tirs.

 

  • La saison régulière

 

Les saisons se suivent et se ressemblent pour Dallas depuis le titre de 2011. Un Nowitzki qui continue de tenir la baraque en attaque entouré de role-players dont le potentiel est exploité à fond par Rick Carlisle, le coach de l'équipe. Malgré un Wesley Matthews qui a du mal à se remettre d'une blessure au talon, un Chandler Parsons définitivement pas au niveau de sa dernière saison à Houston et un Deron Williams vieillissant, Carlisle est parvenu à monter une équipe performante.

 

Après le feuilleton DeAndre Jordan au début de l'année, la plupart des observateurs annonçaient déjà l'opération portes-ouvertes dans la raquette de Dallas. Mais Carlisle a encore fait sa spéciale et sorti des joueurs que personne n'attendait de son chapeau. Après Al-Farouq Aminu en 2014, ca a été le tour de Zaza Pachulia de faire une saison pleine. Au point de passer à seulement quelques milliers de votes d'être sélectionné au All Star Game ! Le géorgien a parfaitement comblé les errements défensifs de son coéquipier allemand et Rick Carlisle a pu s'appuyer sur lui pour organiser sa défense. Et quand Pachulia a eu un coup de mou pendant la deuxième parti de la saison, Salah Mejri, un rookie tunisien de 29 ans, est sorti de sa boite. Le pivot a notamment brillé lors de la double confrontation contre Portland à une dizaine de matchs de la fin de saison en inscrivant 27 points, accompagnés de 26 rebonds et 9 contres. A la lutte avec Utah et Houston pour une place en plyoffs jusqu'à la dernière journée, Les Texans ont fait parler leur expérience et terminé l'exercice par une série de sept victoires en neuf matchs pour assurer leur place en post-season, la 15ème en 16 ans pour le Wunderkid.

 

  • Les playoffs

 

L'équipe de Nowitzki a donc gagné le droit d'affronter OKC au premier tour des playoffs . Encore une fois, les observateurs ne donnent clairement pas les texans favoris. Et cette fois, ils auront eu raison de ne pas croire aux chances des texans. Les coéquipiers de Russel Westbrook sont tellement supérieurs à leurs homologues athlétiquement parlant qu'ils sont parvenus à les étouffer dès le début de la série. Le talent de Rick Carlisle au coaching ne leur a pas permis pas de combler ce déficit et ils s'inclineront logiquement sur le score de 4 à 1.

 

  • Les points positifs

 

- Dirk Nowitzki toujours très performant

- Mark Cuban est clairement prêt à tout pour garder une équipe compétitive. Un propriétaire avec autant de passion ca fait plaisir

- Rick Carlisle s'affiche de plus en plus comme l'un des meilleurs coachs de la NBA.

     

    • Les points négatifs

     

    - Même si il en donne l'impression, Nowitzki n'est pas éternel

    - Une incapacité à attirer de gros free agents qui pourra poser problème dans les années à venir.

    - A l'image de Rajon Rondo ou même Chandler Parsons, s'intégrer dans le système de Rick Carlisle n'est pas donné à tout le monde

     

    • Le bilan global

     

    Encore une année dans le ventre mou pour Dallas. Les saisons sans coup d'éclat s'enchainent dans le Texas. On sent que Cuban – et c'est tout à son honneur- n'a pas envie d'imposer à Dirk Nowitzki un processus de reconstruction. Il assemble donc chaque année des équipes toutes plus bancales les unes que les autres mais suffisamment talentueuses pour accrocher une place en playoffs. Peut être que la retraite du Wonderkid est nécessaire pour que cette équipe reparte enfin de l'avant et entame un nouveau cycle.