Le sniper des Spurs, Marco Belinelli, a eu et a la chance de pourvoir être dirigé par de grands coachs, qui sont d'éternels insatisfaits, à savoir Gregg Popovich et Tom Thibodeau.
L'Italien a été interrogé sur les différences entre les deux hommes, et apparemment, Popovich est plus cool que son homologue de Chicago, comme le rapporte le Sun Times :
"Ils sont un tout petit peu différents. Thibodeau est un coach formidable, mais Pop est peut-être un gars plus cool. Il veut parler avec ses joueurs, avoir une vraie conversation, parler de tout, et pas uniquement de basket. Pop est formidable, c'est le meilleur coach de la ligue. C'est une personne formidable et je suis tout simplement ravi de faire partie de son système et de jouer pour lui."
"J'ai confiance en moi. Pop croit en moi tout comme l'ensemble de l'organisation. Je fais en sorte de toujours être agressif quand je rentre sur le terrain. J'ai passé une bonne année à Chicago, et Thibodeau m'a aidé dans ma transition. Mais je me sens vraiment bien ici. Thibodeau est quelqu'un de très concentré, très professionnel, 24 heures sur 24. Il n'y a que le basket et c'est pourquoi il fait partie des meilleurs entraîneurs de la ligue."
Thibs est reconnu pour être un des coachs les plus passionnés sur les bancs de la NBA, mais il en a parfois oublié l'aspect humain. Cependant, il a forgé son groupe depuis deux saisons sur le terrain, et faisant des nombreuses galères sportives (blessures de Derrick Rose notamment) une force pour son équipe. C'est ainsi que Joakim Noah, Taj Gibson ou encore Jimmy Butler se sont imposés en NBA. Par contre, on peut aussi souligner la difficulté de Thibs à embarquer tout son monde avec lui, notamment lorsque l'on évoque le cas Carlos Boozer. Si les résultats sportifs sont une preuve de réussite, le mental est un domaine moins palpable, mais tout aussi important.
Pour ce qui est de Pop, c'est un coach proche de ses joueurs, sur et en-dehors des terrains. C'est aussi pour cela qu'il est encore plus exigeant avec ses hommes. Tony Parker en sait quelque chose. Mais il a su redonner confiance à certains membres de son équipe, comme lors du Game 1, lorsque Danny Green cumulait les bourdes, ou encore quand Kawhi Leonard a forcé son jeu et sa défense. C'est peut-être aussi pour ça que beaucoup de joueurs rêvent de jouer pour San Antonio.
Belinelli cette saison tourne à 11,4 points (49% et surtout 43 derrière l'arc), 2,8 rebonds et 2,2 passes en 25 minutes, alors que la saison dernière à Chicago, il était à 9,6 points (40%, 36% à 3pts), 2 passes et 11,9 rebond en 26 minutes de jeu. Même s'il est moins utilisé en post-season, l'Italien est une menace offensive, qui ouvre le chemin aux autres snipers de San Antonio.