WNBA free agency 2020 : Los Angeles Sparks

WNBA free agency 2020 : Los Angeles Sparks

Los Angeles Sparks

Avec l’accord trouvé pour le nouveau CBA en WNBA, la free agency commencera officiellement le 10 février. Inside Basket va faire une analyse succincte de la situation actuelle des différentes équipes. Aujourd’hui, place aux Los Angeles Sparks.

  • Quelques éléments-clés

 

Joueuses sous contrat : Chiney Ogwumike ; Candace Parker ; Nneka Ogwumike ; Maria Vadeeva ; Alexis Jones ; Sydney Wiese ; Marina Mabrey ; Kalani Brown

Cap space : environ $650 000

Free agent notable : Chelsea Gray (Restricted Free Agent)

 

  • Quelles sont les ambitions de l’équipe ?

 

Les Sparks auront passé une saison 2019 en montagnes russes, alternant de belles séries de victoires et des défaites sans fond de jeu. Avec pourtant un bel effectif, Los Angeles a déçu et Derek Fisher n’a jamais su trouver la bonne alchimie. L’enjeu maintenant, c’est le fond de jeu. Avec un tel roster, les Sparks ont le talent pour viser encore très haut mais il faut pour cela jouer du bon basket. L’équipe sera probablement quasi inchangée cette intersaison, donc l’objectif sera de faire mieux qu’en 2019, où elles s’étaient faites tristement sweepé par le Sun en demi-finale.

 

  • La priorité : Combien vaut Chelsea Gray ?

 

Arrivée en 2016 à Los Angeles, Chelsea Gray est assurément l’une, si ce n’est la joueuse la plus clutch de la ligue. Elle qui est restricted free agent, les Sparks peuvent se permettre d’attendre et de s’aligner sur les offres que la franchise recevra pour continuer à s’approprier ses services. Après tout, les Sparks ont largement la place dans leur cap… enfin, vraiment ? Certes, 650 000 dollars pour quatre places dans le roster semble largement assez pour la garder. Mais il faut aussi penser à l’avenir, et c’est là que les choses se compliquent. Car que se passera-t-il à l’issue de la saison quand les contrats des sœurs Ogwumike et Candace Parker seront terminés ? Avec la retraite d’Alana Beard, les Sparks n’auront certainement pas envie de se séparer du reste de leur socle défensif et de leur franchise player. Si les Sparks veulent garder ces quatre joueuses sur le long terme ainsi que de la profondeur de banc, ces dernières vont devoir faire des concessions. Il ne fait nul doute que d’autres équipes visant le titre vont vouloir s’attacher les services de Gray. Donc est-ce que les Sparks s’aligneront sur toutes les offres qui leur viennent ? Là est toute la question.

 

  • Et pour le reste ?

 

Le secteur intérieur de Los Angeles étant déjà bien fourni, la priorité se situe à l’extérieur. Avec le cas Chelsea Gray dont nous venons de parler, il faudra aussi essayer de remplacer la super défenseure qu’était la maintenant retraitée Alana Beard. Le problème étant que la plupart des tops défenseures extérieures de la WNBA sont déjà sous contrat et que les équipes ayant leurs droits auront du mal à les trader, les Sparks ne pourront pas trouver une joueuse équivalente au même poste. Le chantier est plus vaste qu’il n’y parait donc. Los Angeles voudra peut-être prolonger dès à présent certaines joueuses pour préparer l’avenir, monter des trades pour étoffer leur secteur extérieur ou alors se contenter de récupérer quelques bonnes gachettes free agents pour apporter du spacing à leur attaque. Les possibilités sont multiples et difficile de savoir quelle direction va vouloir choisir LA.