Contrairement au Zinedine Zidane, ou encore plus récemment Johnny Wilkinson, Tim Duncan n'a jamais déclaré en cours de saison qu'il s'agissait de sa dernière année en compétition.
Mais les médias et les rumeurs s'en chargent pour lui. Vivant pour la première fois de sa carrière deux finales NBA de rang, les journalistes ont voulu savoir si il s'agissait bien de ses dernières heures en NBA. USA Today nous a rapporté ses propos :
"Je n'en suis pas encore arrivé à ce point. Je ne sais pas quand cela va arriver et je ne m'en préoccupe pas actuellement. Il se passera ce qui se passera. Je le sentirai, je le saurai et je le dirait un jour."
Pour faire monter les rumeurs, certains insiders ont relevé que Duncan avait expliqué qu'il ne restait plus que quatre victoires pour aller chercher le titre et qu'ils allaient le faire. De là, les médias américains ont crié que l'illustre Duncan, celui qui sera au Panthéon des meilleurs ailiers-forts de l'histoire de la NBA, allait bien quitter les parquets à la fin de la saison. Ces mêmes médias ont fait monter les tensions entre le Heat et les Spurs, mais les deux équipes ne se sont pas prises au jeu du trash-talking.
Il est évident qu'à 38 ans, Duncan ne peut pas autant assurer que lors de sa première saison NBA en 1997, mais Timmy a assuré cette saison 15,1 points (49%), 9,7 rebonds, 3 passes et 1,9 contre en seulement 29 minutes de jeu. En playoffs, il est à 16,5 points (51%), 8,9 rebonds et 1,9 passe en 33 minutes de jeu. Ce n'est certes pas des stats de cadors de la ligue, mais c'est bien au-delà de sa saison compliquée 2010-2011, où en saison régulière il a du mal avec 13,4 points (50%), 8,9 rebonds et 2,7 passes en 28 minutes de jeu.
Duncan a encore des restes et il a aura certainement l'envie de marquer un peu plus l'histoire avec les Spurs et son trio qu'il forme avec Tony Parker et Manu Ginobili, même s'il obtient une cinquième bague de champion avec San Antonio.