Et pourtant tout avait si mal commencé... Une caisse face aux Pelicans puis aux Kings avec en prime en attaque désastreuse, le mois de février des Chicago Bulls démarrait de la pire des manières. Mais aujourd'hui, ils ont retrouvé un bilan positif en enchaînant un bilan calqué sur un rythme de champion à l'EST, 8-2. Une dynamique insuflée par le très sérieux prétendant au titre de 6e homme de l'année, Taj Gibson.
Une énergie débordante, une rage de vaincre qui motive, une attitude agressive des deux côtés du terrain, l'intérieur des Bulls permet à son équipe de ne jamais baisser en intensité. Sur le mois de février, il tourne à 16.7 points, 7.6 rebonds, 2 passes, 1.3 contre, 5 double double en sortie de banc. Ce qui est intéressant avec Taj Gibson, c'est qu'il appuie là où ça fait mal. Par exemple, il est capable de prendre sur un match autant de rebonds offensifs que défensifs : 4 contre Atlanta et Denver, 5 à Miami, 8 à Golden State. Des secondes possessions précieuses pour équipe aussi faible offensivement que les Bulls -bons derniers avec 93ppm-, et un vrai coup dur sur le moral pour la franchise adverse.
Autres stats notables, lorsque Taj Gibson est sur le terrain, les pourcentages aux tirs et de passes décisives de l'équipe adverse diminuent de 3%. Loin d'être risibles, ces statistiques révèlent l'impact défensif que peut avoir le joueur surtout quand on sait que le différentiel points marqués-points encaissés des Bulls est de 0,6... Moins d'une possession !