Invité dans le podcast de Michael Rapaport, l'ancien joueur NBA, Stephen Jackson, a partagé quelques unes de ses plus belles anecdotes.
L'histoire se déroule au tout début de la saison 2007-2008, lorsque Jackson, Baron Davis jouent pour la même équipe, sous les directives de Don Nelson. A l'époque la NBA n'était pas aussi stricte qu'actuellement concernant l'usage de cannabis...
C'est fou, personne ne connaît cette histoire. C'est la première fois que quelqu'un l'entend. Nous sommes à Utah et les contrôleurs sont là pour le dernier dépistage de drogue. Avec Don Nelson on a parlé de weed toute la saison, il était cool avec ça. En sortant du vestiaire après notre dépistage on hurlait avec Baron Davis, on était excités car on savait qu'on pouvait fumer le reste de la saison. En sortant Don Nelson nous faisait des hi-fives, comme pour nous dire "Ouais on peut fumer maintenant !". C'était cool qu'il sache ce qui passe en dehors du terrain avec ses joueurs. Nous apprécions cela. C'est pour ça que nous étions une équipe aussi formidable.
Je ne peux pas parler pour les autres. Moi personnellement j'ai déjà fumé avant les matchs mais j'étais quand même productif. Pour être honnête, à certains matchs je fumais et j'étais excellent. Et à d'autres matchs je devais aller m'asseoir sur le banc au bout de trois minutes en me disant "s'il te plait calme toi, faut que tu redescendes".
A l'époque les joueurs n'avaient qu'un seul et unique dépistage de drogue et il était au début de la saison. Maintenant la NBA a resserré les boulons et les joueurs peuvent être testés au hasard jusqu'à quatre fois pendant la saison régulière et jusqu'à deux fois pendant l'été. De quoi dissuader les joueurs d'aujourd'hui à prendre exemple sur Captain Jack...