A partir du 19 avril, certaines franchises seront en mission. Les playoffs démarreront et ce sera le début de saison pour de nombreuses équipes. Car si les Bobcats et les Mavs sont heureux de retrouver les phases finales, d’autres franchises attendent ce jour depuis un an avec une seule idée en tête : le titre de champion. En effet, malgré 16 équipes participant aux playoffs et donc potentiellement 16 vainqueurs différents, toutes n’ont pas le même statut. Et nous ne parlons pas de favoris. Mais de concurrents et de prétendants. Le premier décrit une franchise dont l’objectif sera d’aller le plus loin possible dans la compétition, tandis que l’autre représente celles dont un autre résultat que la victoire finale serait synonyme d’échec. Profitant des duels du premier tour des playoffs, la rédaction d’ISB débat de ces statuts et délivre son verdict. Alors, Miami… Concurrent ou prétendant ?
- Prétendant à sa propre succession, Miami pourrait-il être son pire ennemi ?
Comme toujours dans les équipes ayant accumulé les victoires et les titres, la question de la démotivation se pose. C'est un faux problème, car il est évident que les joueurs du Heat veulent absolument gagner, et feront tout pour rentrer dans l'histoire avec un three-peat. Le danger vient plutôt des signes envoyés par l'équipe ces dernières semaines. En effet, depuis le 1er mars, Miami a enregistré un bilan très insuffisant, avec 13 victoires pour 14 défaites. Cette mauvaise période leur a fait perdre la première place de la conférence est au profit des Pacers. Ce faisant, les Floridiens se sont compliqués les choses. Si les Bobcats ne devraient pas leur poser trop de problème au premier tour, le deuxième pourrait être plus difficile, car il pourrait opposer Miami à Brooklyn, une des équipes qui lui a posé le plus de problèmes cette année. De quoi user un effectif déjà fatigué avant des retrouvailles avec Indiana en finales de conférence. Ce qui nous amène à un autre problème concernant le Heat : ses dirigeants ont raté leur dernière campagne de recrutement, et l'équipe est clairement plus faible que l'an passé. Greg Oden, Michael Beasley ou Toney Douglas n'ont pas eu l'apport attendu, ce qui fait que le banc est moins profond. Plus que jamais, Miami dépend de ses Three Amigos.
- Il ne faut jamais sous-estimer le cœur d'un champion
Double-champion en titre : autant dire que Miami a une cible cousue sur le maillot. Miami sait gagner. Ses cadres ont emmagasiné une expérience très précieuse pendant les campagnes victorieuses des deux dernières saisons, auxquelles on peut rajouter celle de 2011 (finales perdues face à Dallas). LeBron James, Dwyane Wade et Chris Bosh n'ont jamais été meilleurs que lorsqu'on les croyait morts. Or, la fin de saison catastrophique du Heat a certainement donné de l'espoir à ses adversaires et ceux-ci pourraient avoir tendance à enterrer la peau de l'ours avant de l'avoir tuer. Ce qui serait une très grosse erreur.
Article rédigé par Sylvain