C'est une cruelle déception pour le Thunder de Russell Westbrook... Ils sont déja éliminés de cette campagne de playoffs après seulement cinq matchs.Ils s'inclinent à domicile (99/105) et voient James Harden (34 points/8 rebonds) et les siens atteindre les demi-finales de la Conférence Ouest de belle manière. C 'est pourtant bien le meneur de jeu du Thunder qui débute le match de belle manière. Il inscrit 13 des 19 premiers points de son équipe. Les Rockets ont toujours du mal à débuter leur rencontre. Ils loupent leurs tirs pimés et sont rapidement menés au score dans ce premier quart-temps. C'est avec la sortie de Russell Westbrook (47 points/11 rebonds/9 passes) que les affaires se compliquent pour les joueurs d'Oklahoma City. Ses coéquipiers, comme durant l'intégralité de la série ne sont pas au niveau espéré, et leurs adversaires en profitent, portés par un Lou Williams (22 points/5 rebonds) des grands soirs. Son entrée de jeu, cooplée à celle d'Eric Gordon (8 points/6 rebonds) est décisive. Les Texans reprennent l'avantage avec la manière (47/43). James Harden permet aux siens d'accroître leur avance avant la pause (51/44). Les joueurs des Rockets reviennent la bave aux lèvres, à l'image de Patrick Beverley (15 points/8 rebonds). Ils veulent conclure la série. Alors que le collectif de Billy Donovan est en perdition, Russell Westbrook réalise un troisième quart-temps herculéen. Il réussit quatre tirs primés exceptionnels et inscrit 20 points dans la période. Les siens vont aborder le dernier quart-temps avec l'avantage au score (77/70). Après son formidable one-man-show, le numéro 0 est rappelé sur le banc. Le scénario tant attendu se réalise. Les Rockets reprennent l'avantage sous l'impulsion de Patrick Beverley. Alors qu'on entre dans le money time, le monstre du Thunder n'est plus en réussite. Il n'inscrit aucun de ses sept premiers paniers du quart-temps. Aucun de ses coéquipiers ne parvient à l'aider. Le résultat ? Ce sont cinq minutes consécutives sans inscrire un seul panier pour son équipe... Les joueurs de Mike d'Antoni en profitent pour éliminer leurs adversaires... Ils attendent désormais de pied ferme le vainqueur de la série opposant les Spurs aux Grizzlies.
Chez eux, les Spurs ne perdent pas contre les Grizzlies ! Ils s'imposent (116/103) pour mener 3/2 dans une des plus belles oppositions de ce premier tour. Tout ne fut pas simple pour San Antonio durant cette rencontre tant Mike Conley (26 points/6 passes/4 interceptions) fut virevoltant. Bien que les Spurs débutent leur rencontre en multipliant les maladresses, leurs adversaires n'en profitent pas. Tony Parker (16 points/6 passes), à l'image de sa série, est en forme. L'homme de ce début de rencontre se nomme Manu Ginobili (10 point). Enfin en réussite, il inscrit six points consécutifs pour égaliser (14/14). Marc Gasol (17 points/7 passes/5 rebonds) inscrit plusieurs paniers pour les hommes de David Fizdale. Memphis et San Antonio ne se départagent pas en ce premier quart-temps (23/23). San Antonio, malgré un Kawhi Leonard en dedans, développe progressivement son jeu d'attaque. Des joueurs seuls sont trouvés plus régulièrement, comme Patty Mills (20 points). Les paniers se succèdent malgré toute la bonne volonté adverse. Profitant de deux fautes inutiles de leurs adversaires, les joueurs de Memphis s'accrochent (35/35). Les Spurs inscrivent plusieurs tirs primés, via notamment Danny Green et Pau Gasol (9 points) pour prendre l'avantage. Les Spurs creuse un écart à la mi-temps après un bon passage de Kawhi Leonard (55/49). Au retour des vestiaires, Tony Parker emballe la rencontre. Il inscrit trois paniers qui permettent aux siens de dépasser la barre des dix points d'avance. Peu à peu, les Spurs semblent avoir la mainmise sur le match. Les Grizzlies ne sont pas dominés mais les joueurs de Greg Popovich profitent de petits détails pour creuser l'écart. Zach Randolph (9 points/6 rebonds) et Marc Gasol remettent leur équipe sur le droit chemin malgré les efforts de San Antonio pour les ralentir. Gregg Popovich prend un temps-mort pour casser leur ryhtme. Après celui-ci, les Spurs déroulent leur basket. Les lacunes de Memphis sont criantes : pas assez athlétiques, peu de tirs extérieurs et à l'image de Kawhi Leonard (28 points/6 passes) ou Manu Ginobili ils en profitent. Le score n'est que 87 à 76 à l'entame du dernier quart-temps après onze points consécutifs inscrits par Mike Conley. Alors qu'on les croyait complètement à la ramasse, le collectif de Memphis se révèle. Ils reviennent à seulement quatre points de leurs adversaires grâce à une belle adresse. Les Spurs, sous l'impulsion de Kawhi Leonard, réagissent. Un concours de tirs commencent. A ce jeu-là, les joueurs de San Antonio sont plus talentueux (102/95). A quatre minutes du terme de la rencontre, le match est gagné (109/97). Avec leur intensité et leur volonté incroyable, les Grizzlies sont encore parvenus à faire douter leurs adversaires. Pour rester en vie et décrocher un Game 7, il faut qu'ils s'imposent sur leur parquet lors de leur prochaine confrontation.
L'homme de ce premier tour est décidément Joe Johnson. A trente secondes du terme de la rencontre, il va inscrire un nouveau panier décisif, après une passe de George Hill (12 points/7 passes), pris à deux de manière étonnante par les Clippers... Les siens s'imposent sur le parquet de l'équipe de Los Angeles (96/92). Ils prennent l'avantage du terrain. Leur prochain match se jouera à domicile où ils auront la chance de terminer cette série et de mettre fin aux résultats décevants du Big Three adverse depuis plusieurs années... Première action du match et premier contre de Rudy Gobert (11 points/11 rebonds/5 interceptions) sur DeAndre Jordan (14 points/12 rebonds). Le pivot français pose les bases d'un match tendu et accroché. Alors qu'ils passent un 7/0 à leurs adversaires, les Clippers subissent le début de match tonitruant de Gordon Hayward (27 points/8 rebonds). L'ailier inscrit rapidement trois tirs primés afin de reprendre l'avantage. Alors qu'on assiste au retour d'Austin Rivers, les hommes de Doc Rivers ne parviennent pas à l'arrêter. Le reste du collectif du Jazz n'est pas en réussite, comme l'attestent leurs huit tirs loupés consécutifs pour conclure le quart-temps tandis que Paul Pierce (6 points) inscrit un deuxième tir primé. Les siens mènent 21/19. Le match est défensif. Les deux équipes défendent merveilleusement. Chaque tir est compliqué à inscrire. Joe Johnson, Boris Diaw (10 points) et Rudy Gobert tente d'apporter des solutions offensives pour le Jazz mais c'est Rodney Hood (16 points/5 rebonds) qui termine cette première mi-temps de bien belle manière. Le Jazz mène (46/43) avec un rythme de jeu qui les avantage, caractérisé par beaucoup de possession sur demi-terrain. Joe Johnson (14 points/8 rebonds) creuse l'écart au retour des vestiaires en inscrivant deux tirs consécutifs. Les joueurs de Los Angeles ne parviennent pas à trouver la faille dans la défense adverse. Rodney Hood creuse l'écart sur un tir primé après un temps-mort pris par Doc Rivers (69/58). Dans un match peu offensif, chaque possession compte. Les joueurs de Quin Snyder sont meilleurs que leurs adversaires à ce jeu-là. Chris Paul (28 points/9 passes) et JJ Redick (26 points) vont alors chercher des points sur lancers-francs. Le meneur de jeu de Los Angeles ajoute deux énormes tirs primés. Tout est à refaire pour le Jazz (69/69). Et c'est ce qu'ils font, à l'image d'un trois-points exceptionnel inscrit par Gordon Hayward (77/69). Afin de stopper l'hémoragie, Chris Paul sert plusieurs fois DeAndre Jordan à l'intérieur. Dans le money time, le collectif d'Utah a une stratégie : donner encore et encore la gonfle à Joe Johnson. L'ailier se charge d'inscrire des paniers ou de trouver des décalages pour ses coéquipiers. Alors qu'ils ne parviennent pas à franchir la défense de leurs adversaires, les Clippers vont chercher des lancers-francs. C'est à ce moment fatidique qu'intervient l'action à trente secondes du terme de la rencontre. George Hill sert bien Johnson qui n'hésite pas à faire son sang-froid sur son step back. Les efforts fournis par Chris Paul sont vains. Les Clippers s'inclinent. Ils ont un pied et demi en vacances.