Le front-office des Knicks a un sursis d'un an

Le front-office des Knicks a un sursis d'un an

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Crédit photo : USA Today

James Dolan a certes laissé Phil Jackson être le seul décideur des Knicks, mais il a obtenu un sursis pour le front office actuellement en place.

Lorsque Phil Jackson a été nommé président des Knicks, James Dolan n'avait pas encore compris que le Zen Master allait complètement bouleverser le fonctionnement de la franchise de Big Apple.

 

S'il était convenu que Jackson fasse du changement dans le coaching staff, notamment remplacer Mike Woodson, et imposer ses choix et sa philosophie de jeu, James Dolan n'a pas apprécié que Jax veuille aussi faire le ménage au sein du front office et sur le personnel de la franchise, comme le staff médical. Après seulement deux mois à Big Apple, Jackson et Dolan étaient déjà en conflit sur la gestion de la franchise.

 

Finalement, Dolan acceptera de laisser Jackson prendre les décisions qu'il faut, sans lui en faire part, comme il le fait depuis quelques années avec son équipe de Hockey. D'ailleurs, Dolan a du mal à s'imposer dans le monde des propriétaires de franchises sportives, tant l'homme d'affaires est loin d'être une pointure en ce qui concerne le sport us et les acteurs de la NBA ou encore de la NHL. 

 

Du coup, on pouvait s'attendre à ce que Jackson remplace tout ce petit monde dans le front office, mais Dolan a aussi obtenu de la part de l'homme aux treize bagues de champions, qu'il n'y aurait ni départ ni arrivée dans l'organisation au cours de la saison 2014-2015. Le New York Post rapporte qu'une seule embauche a été enregistrée, à savoir celle de Clarence Gaines, conseiller du président Jackson qui a auparavant travaillé avec le Zen Master du temps des Bulls.

 

Du coup, Jackson laisse une année entière à son front office pour faire enfin ses preuves et pourquoi pas faire des bons trades en cours de saison. Andrea Bargnani, Iman Shumpert ou encore Amar'e Stoudemire, plombés par les contre-performances et/ou leurs lourds contrats, pourraient être les victimes de ce nouveau zèle sous pression du front office new-yorkais.