Elu Rookie de l'Année, LaMelo Ball rejoint Larry Johnson et Emeka Okafor dans l'histoire des Hornets. Drafté à la troisième place de la dernière draft par les Hornets, il a répondu sur le parquet à la hype qui entourait sa sélection. Avec 15.7 points, 6.1 assists et 5.9 rebonds en 29 minutes, il est le débutant qui présente les statistiques les plus complètes. Il se place dans le Top 3 de ces catégories parmi les rookies de sa cuvée. Les doutes qui planaient sur sa sélection de tirs et son adresse longue distance ont également été balayés avec des pourcentages très corrects : 43,6% aux tirs, 35,2% à 3 points et 75,8% aux lancers francs. Utilisé d'abord en sortie de banc par son coach James Borrego, Ball s'est très vite rendu indispensable pour Charlotte et a gagné ses galons de titulaire au bout de 20 rencontres. Dans son sillage, les Hornets ont réalisé une saison au-dessus des attentes en se qualifiant pour le play'in.
La seule raison qui aurait pû lui coûter le trophée, c'est cette fracture au poignet contractée en mars. Le meneur a raté plus de 20 matchs, un laps de temps où les Hornets ont plongé au classement. La décision se jouait avec le First Pick de la Draft 2020, Anthony Edwards. Le joueur des Timberwolves est monté en température au fil de la saison pour compiler une ligne statistique prometteuse : 19.3 points à 41,7% aux tirs, 4.7 rebonds et 2.9 assists. Pas assez pour chiper le Trophée à LaMelo. L'autre finaliste de cet award, Tyrese Haliburton, a lui aussi vu sa saison tronquée par une blessure en fin de saison, mais a montré de belles choses chez les Kings : 13.0 points, 3.0 rebonds et 5.3 passes.