La renaissance de Kris Dunn

La renaissance de Kris Dunn

Kris Dunn - Chicago Bulls
Crédit photo : GI

Après une saison décevante à Minnesota, le nouveau meneur des Bulls s'éclate du côté de Windy City.

Il faisait parti du trade envoyant Jimmy Butler à Minnesota, Kris Dunn ne semble pas déçu d'avoir quitté les Wolves. Si les Bulls présentent le pire bilan de la ligue (5-20), ils restent sur deux victoires consécutives contre les Hornets et les Knicks et leur nouveau meneur n'est pas anodin à cette réussite. Commençant la saison comme remplaçant, l'ancien pensionnaire de Providence College s'est imposé comme un des leaders des jeunes taureaux au côté de Lauri Markkanen.

 

On connaissait son potentiel défensif (2 interceptions par match cette saison), Dunn impressionne maintenant offensivement même s'il peut être parfois rustre. Tournant à présent à 12,8 points par match, 5,1 assists et 4,9 rebonds, le meneur d'1m93 s'éclate du côté de Chicago et cache pas sa joie.

 

Quand j'ai quitté Minnesota, j'ai vu ça comme un bouton restart.  Je me suis comporté comme si j'étais re-drafté. En ce moment, ça marche bien pour moi mais je ne suis pas satisfait. J'ai encore beaucoup de travail. Je veux tout faire pour aider l'équipe.

 

Décisif sur le dernier match contre New York en allant chercher et convertissant les deux lancers de la victoire, Dunn s'épanouit vraiment à Chicago et retrouve son jeu comme en témoignent ses stats sur les 7 derniers matchs : 17 points, 7,6 assists, 5,3 rebonds, 2,1 interceptions, 50% au tir et 52,9% à 3 points. Son coach Fred Hoiberg se dit très satisfait de son sophomore.

 

Nous avons confiance en Kris. Il montre qu'il est capable de faire le bon choix. On lui parle beaucoup d'être clutch, de faire attention à la balle, d'être attentatif à chaque possession. 

Fred Hoiberg

 

De son côté, malgré un de déchet dans son jeu (2,7 pertes de balle), le nouveau chouchou de Chicago dit retrouver peu à peu sa confiance après une saison ratée chez les Wolves.

 

Même si j'avais des doutes parce que je jouais peu, j'ai toujours dit autour de moi : "Je sais que je suis bon, j'ai le talent et l'éthique de travail". Ma confiance n'est pas au plus haut mais elle progresse. Je me sens bien. J'essaie juste d'être compétitif. C'est ce qui me fait avancer : la compétition et jouer dur.