Un géant dénommé Draymond Green

Un géant dénommé Draymond Green

Draymond Green - Golden State Warriors - Klay Thompson - Stephen Curry - David Lee - Andrew Bogut

Draymond Green, ailier-fort des Golden State Warriors, est notre joueur de l'ombre de la semaine

Les Warriors de Golden State sont en train de survoler la Conférence Ouest, et toute la Ligue en général. Nul doute que Stephen Curry, Player of the Month de l’Ouest en Novembre, Klay Thompson et leurs 44.4 points de moyenne par match à eux deux, sont les deux grands artisans de leurs très bons résultats.

  • Un troisième Splash Brother ?

Aux côtés des Splash Brothers, on avait l’habitude de voir à l’intérieur David Lee accompagner le robuste pivot australien Andrew Bogut. Mais l’ancien All Star est blessé aux ischio-jambiers depuis le début de la saison et tarde à revenir. Cela a ainsi profité à Draymond Green, qui attaque sa troisième saison NBA, après avoir été drafté en 35ème position en 2012 par les Warriors.


Green voit ainsi son temps de jeu monter en flèche avec 32.3 minutes par match (contre 13.4 en 2012-13 et 21.9 en 2013-14). Il devient un membre incontestable du cinq majeur californien, dans l’attente du retour de Lee.

 

Le jeune ailier-fort prend confiance et parvient à progresser dans plusieurs secteurs de jeu. Il a ainsi pu travailler sa précision aux shoots (45.5% à 2 points, 39.6% à 3 points), à tel point d’en rendre jaloux Klay Thompson est prêt à l’accueillir dans la Splash family.

 

 

  • Un meilleur contrat en fin de saison ?

Le champion du monde, par cette petite dédicace, voulait principalement remercier Draymond Green pour son énorme performance lors du choc à Chicago, où ses 31 points se sont avérés décisifs pour l’emporter au United Center. Il a notamment inscrit 10 de ses 31 ponts dans le dernier quart-temps qui a permis aux Warriors de prendre le large après une belle remontée des Bulls.


Cette performance faisait suite à un double-double (14 points et 14 rebonds), deux jours plus tôt, lors de la large victoire de Golden State face aux New Orleans Pelicans 112-85. Ce jour-là, Green a ainsi démontré qu’il pouvait dominer l’un des meilleurs joueurs à son poste, le jeune et prometteur Anthony Davis.


Devant sa télévision ou dans les tribunes, David Lee a du souci à se faire. Il sait très bien qu’il faudra être très bon aux entrainements pour pouvoir déloger un Draymond Green à ce niveau (13.3 points et 7.7 rebonds depuis le début de saison) d’une place dans le cinq. Free agent en fin de saison, Green pourra espérer mieux que son contrat actuel à moins d’un million de dollars par saison.

 

Il testera le marché, et les Warriors devront sortir le chéquier s’ils souhaitent conserver un membre important de leur roster et certainement tourner le dos à David Lee, lui qui avait quitté New York pour être la pierre angulaire de la reconstruction des Warriors.