Kobe Bryant est sous le feu des projecteurs avec ce documentaire qui retrace non seulement son parcours, mais également ce qui fait que Bryant est devenu le Black Mamba que l'on connait.
Accusé d'être trop personnel, de vouloir prendre des tirs à chaque fois et dans des positions impossibles, on ne peut pas dire que Bryant n'a pas confiance dans son jeu et dans ses choix. C'est d'ailleurs ce que l'on peut remarquer chez Deron Williams qui ne cesse de décevoir depuis ses bons débuts chez les Nets, à l'époque où la franchise vivait encore dans le New Jersey.
D-Will sort d'une saison très compliquée, à tel point que certaines rumeurs de transferts circulaient le concernant. La saison passée, l'ancien Jazz n'a pu jouer que 64 matchs pour un rendement moyen de 14,3 points (45%, 37% à 3pts), 6,1 passes et 2,6 rebonds en 32 minutes de jeu. Ses performances en playoffs n'ont été guère meilleures. Lors de ses passages à l'infirmerie, Shaun Livingston a été mis en avant et a également montré tout ce que n'apportait Williams, que ce soit la défense, la vitesse, ou encore le jeu sans ballon.
Bref, à plus de 19 millions de dollars la saison, Williams est sévèrement critiqué, mais dans son documentaire pour Sports Illustrated, KB24 expliquait à Gotham Chopra que le meneur a surtout besoin de retrouver la confiance. Le 0-9 qu'il a eu lors du Game 2 face au Heat signifie selon lui que D-Will se battait contre lui-même, et qu'il avait surtout besoin de retrouver une confiance qu'il n'avait pas ce jour-là. Williams ne pourra échapper à la défaite avec 6 passes, 7 rebonds, mais 0 points au final.
Le meneur a été opéré de deux chevilles cet été et il semble plus affûté pour la saison à venir, comme son pivot Brook Lopez. A désormais 30 ans, Williams n'a plus tellement le droit à l'erreur. La direction de Brooklyn est insatisfaite du rendement de son équipe, et Williams ne cesse de dégringoler statistiquement. La saison passée a été la pire de sa carrière depuis sa saison rookie en 2005-2006.
C'est la priorité de Lionel Hollins, redonner confiance à son meneur. Jason Kidd, pourtant ancien meneur de renom, n'a pas su relever le niveau de l'ancien Jazz.