Aujourd'hui, peu de surprise si ce n'est la présence d'Andre Drummond au poste de pivot.
- Meneur et joueur du mois :
Stephen Curry (32 points à 52,4%, 5,1 rebonds, 6 passes décisives)
Depuis le début de saison, les qualificatifs manquent pour désigner les performances répétitives de Stephen Curry. Elu MVP la saison dernière, Baby face a encore trouvé le moyen de progresser cette saison, affichant des statistiques surréalistes, en jouant seulement en moyenne 3 quarts temps par match (34,3 min). Les Warriors sont actuellement à 21-0, et ils le doivent en très grande partie à leur meneur, dépositaire ultra clutch du jeu prôné depuis un an maintenant par Steve Kerr. Très bon dans le secteur défensif, Curry semble également plus complet que jamais, alternant désormais son arme principale, le tir à 3 points (déjà 102 réussis) avec de la pénétration à l’intérieur où il se montre ultra efficace (près de 66% de réussite à moins de 3 m du cercle). Depuis le début de saison, le meneur des Warriors a déjà atteint six fois la barre des 40 points, allant jusqu’à planter 53 points aux Pelicans, à seulement une unité de son record en carrière. Déjà élu joueur de la semaine à deux reprises et logiquement joueur du mois, Curry se dirige tout droit vers un deuxième trophée de MVP consécutif, qui lui semble déjà réservé…
Mentions : Rajon Rondo, Chris Paul, Russell Westbrook, John Wall
- Arrière :
James Harden (29,3 points à 40%, 6,7 passes décisives, 6,8 rebonds)
Les années se suivent et se ressemblent pour James Harden, toujours aussi friable sur le plan défensif et inexistant dans le jeu collectif, mais affichant toujours un niveau de jeu et une capacité de scoring impressionnante. Dans la continuité de sa saison dernière, le Beard score, allant même jusqu’a planter 90 points en deux rencontres, pour tenter de maintenir son équipe à flot. Actuellement 8ème de la conférence Ouest avec seulement 10 victoires pour 11 défaites. L’éviction de Kevin McHale n’a quasiment rien changé dans le jeu des Rockets, toujours aussi dépendants de leur star, contraint de réaliser presque chaque soir des performances exceptionnelles pour faire gagner Houston. Sur deux victoires consécutives, les Rockets semblent néanmoins aller mieux depuis quelques matchs, Harden étant moins contraint de s’employer.
Mentions : Bradley Beal, Dwyane Wade
- Ailier Shooteur :
LeBron James (26,2 points à 48,2 % 6,5 passes décisives 7,8 rebonds)
Très difficile d’effectuer un choix entre Kevin Durant et LeBron James, mais l’impact du King sur sa franchise a finalement prévalu. Comme à son habitude, LeBron porte Cleveland sur ses épaules, montant en puissance dans les moments difficiles pour épauler ses coéquipiers. On n’a notamment en mémoire son panier décisif face aux Nets, qui a offert la victoire aux Cavaliers. Contraint à un temps de jeu assez conséquent en l’absence de Kyrie Irving (37 minutes de moyenne), James "fait le job", et semble regarder devant, avec les playoffs dans le viseur. En difficulté sur les dernières rencontres, les Cavaliers devront néanmoins rapidement assurer leurs arrières, ce que le retour de Kyrie Irving devrait aider. Quoi qu’il arrive, LeBron devrait faire partie des principaux candidats au MVP, tout en décrochant sa 12e sélection au All Star Game…
Mentions : Kahwi Lonard, Kevin Durant, DeMar Derozan
- Ailier Fort :
Paul George (26,5 points à 44%, 8,2 rebonds, 4,2 passes décisives, 1,6 interceptions)
Gravement blessé au tibia en Août 2014, Paul George a effectué un retour en grâce cette saison, faisant taire en seulement deux mois les critiques qui s’abattaient sur les Pacers et son retour au plus haut niveau. Il bat même cette nuit son record de points en carrière dans la défaite des Pacers face au Jazz avec 48 points. Désormais, ses stats parlent pour lui, tout comme le bilan de sa franchise (12-6 3ème à l’Est), qui lui ont tout deux permis de décrocher le titre de joueur du mois à l’Est, signe d’un retour imminent au plus haut niveau. Repositionné ailier fort par Frank Vogel dans le nouveau système small ball des Pacers, George peut facilement briller dans ce nouveau dispositif, où sa polyvalence est valorisée en permanence. Capable à la fois de scoreur passer et défendre contre n’importe quel adversaire, PG a également rajouté à sa panoplie un excellent shoot extérieur, comme en atteste ses 8 paniers primés face aux Wizards. Les Pacers ne tiennent pour le moment que grâce à lui (il affiche un + ou – supérieur à 20), sans doute pour le moment le principal concurrent de Stephen Curry pour le trophée de MVP, inimaginable le 27 Octobre dernier.
Mentions : Blake Griffin, Anthony Davis, Draymond Green
- Pivot :
Andre Drummond (18,6 points,17,5 rebonds, 1,6 contres)
Auteur d’un début de saison tonitruant qui lui a valu une distinction de joueur de la semaine, Andre Drummond a quelque peu baissé de régime pendant quelques matchs, avant de repartir de plus belle cette semaine (17 points et 23 rebonds face aux Bucks dans la nuit de vendredi à samedi). Délaissé du poids de Greg Monroe, parti aux Bucks, Drummond a désormais la raquette pour lui tout seul, lui permettant de s’exprimer dans le seul secteur qui lui sied, la raquette. Meilleur rebondeur de la ligue, le joueur des Pistons a également prouvé qu’il pouvait scorer dans de petits périmètres ou sur des pick and roll, aidant son équipe à remporter de nombreux matchs comme face aux Bulls en début de saison. A la peine (9ème à l’Est) après un départ tonitruant, les Pistons affichent tout de même un bilan très honorable (11-9), qui leur permettrait de se situer aux alentours de la cinquième place à l’Ouest. Jamais sélectionné au All Star Game, Drummond devrait logiquement honorer sa première étoile en février prochain.
Mentions : Marc Gasol, DeMarcus Cousins, Rudy Gobert