Les joueurs NBA et les tatouages: une grande histoire

Les joueurs NBA et les tatouages: une grande histoire

Les joueurs NBA ont parfois du temps à tuer. Alors, ils essaient de trouver une occupation. Certains deviennent rappeurs (avec plus moins de réussite), d’autres deviennent des icônes de la mode (enfin, si l’on veut, hein Russell Westbrook ?). D’autres préfèrent les tatouages. De ce côté-là, ils sont nombreux à favoriser cette activité, beaucoup n’hésitant pas à envoyer des photos lorsqu’ils sont sur le siège du tatoueur. Nous vous proposons un petit tour des joueurs NBA et de leurs tatouages. Evidemment, nous ne pouvons pas tous les citer, nous avons donc fait un choix.

  • Les ultra-tatoués

Vous avez d’abord les joueurs qui sont recouverts de tatouages, au point qu’on arrive même plus à voir les dessins. On en vient même à se demander s’ils ne se sont pas parfois endormis chez le tatoueur, celui-ci en profitant alors pour laisser exprimer sa créativité. Dans cette première catégorie, on pourrait dire que les joueurs sont comme Obélix, ils ont dû tomber dans la potion depuis leur plus jeune âge. Ou alors, ils ont vraiment mais vraiment trop de temps à perdre. Prenez J.R Smith, on a l’impression que ses enfants lui sont passés dessus avec les feutres tant il en a. On arrive rapidement à voir quelques portraits ainsi qu’un tatouage de Michael Jordan. Il en aurait plus de 100 mais bon pas sûr qu’il est réussi à suivre la cadence pour les compter. On l’aime bien quand même Smith, ne vous inquiétez pas.

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Dans le même registre, on trouve Nate Robinson. La petite boule de nerfs aime particulièrement les tatouages au point d’en être lui aussi recouvert. Dans le cou, on retrouve la skyline de Seattle (d’où il est originaire) et puis après, comment dire, on arrive pas vraiment à voir.

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Dans ce classement, on a tenu à mettre ce brave Robert Sacre. Mais si Robert, le Robert des Lakers, vous savez celui qui porte les serviettes et qui teste pas mal le banc pendant les matchs. Oui l’intérieur des Lakers c’est ça ! Alors lui aussi, il adore les tatouages. Lui aussi apprécie de les montrer. Il a tatoué sur son torse Snoop Dogg, DMX, Mike Tyson et puis pleins d’autres évidemment.

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Enfin, le meilleur du meilleur : Chris « Birdman » Andersen. Au fur et à mesure des années, on a vu le corps du pivot du Heat accumuler les tatouages, au point qu’aujourd’hui c’est sa peau que l’on cherche. Vu son surnom, vous supposez bien qu’il s’est fait tatouer des ailes. Son surnom est tatoué sur son cou (Free Birdman), un aigle sur l’épaule, une chaîne autour du cou, un bulldog…

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Ce ne sont évidemment pas les seuls, et la mode en NBA est plutôt à faire un nombre incalculable de tatouages. Outre les portraits de la famille, on peut aussi trouver des versets de la Bible, des citations et proverbes, des références à sa ville natale (chiffres, skyline) et d’autres dessins qui font le lien entre tous.

Spéciale dédicace à Matt Barnes,  DeAndre Jordan, Brandon Jennings, Delonte West, DeShawn Stevenson, Tyson Chandler, Lou Williams, Michael Beasley, Monta Ellis.

  • Ceux qui pensent faire des œuvres d’art

Vous avez ensuite des joueurs qui vont faire un seul tatouage mais qui va prendre un peu (beaucoup) de place sur le corps. On a alors l’impression qu’ils réalisent une œuvre d’art (vous allez me dire certains tatouages peuvent en être et tout cela est subjectif). Prenez Andrei Kirilenko : il s’est fait tatouer un personnage de World of Warcraft. Il prend un peu de place, tout son dos en fait et ses épaules. En rouge et noir, il est assez effrayant surprenant.

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Dans le même ordre d’idée, notre frenchy Kevin Seraphin a dans le dos un ange à six ailes (la signification de son nom) avec sa date de naissance. Il est malgré tout plutôt bien fait et le joueur assure qu’il n’en fera pas d’autres.

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Rajon Rondo est un peu moins modeste puisqu’il s’est fait tatouer dans son dos ses initiales RR…sous la même forme que la marque de voiture de luxe Rolls Royce. Mais c’est plutôt fait proprement, même si vous êtes d’accord, là aussi ça prend un peu de place.

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  • Beaucoup de tatouages sous le maillot

Vous devinez tout de suite de qui nous allons parler ? Kevin Durant évidemment. Durant l’été 2011, nous avons vu sur son torse musclé, des tatouages. Jusqu’à présent, ils n’étaient pas apparus (en fait Durant ne les avait pas montrés). Mais avec toutes les réactions, le joueur avait dû expliquer la signification de ceux-ci. Sur son torse donc, on y retrouve les prénoms de sa mère et sa grand-mère, des signes de sa ville d’origine Washington (chiffres, et le W), des extraits de la Bible. Mais Durant ne s’est pas arrêté là puisqu’il a ensuite commencé avec son dos (il a achevé son tatouage dès l’élimination des playoffs 2013) : on y retrouve le Maryland (son état d’origine) ainsi qu’un ange et un verset de la Bible (où un internaute avait remarqué une faute d’orthographe, forçant Durant à la corriger rapidement). Autant dire que le tatoueur a du s’amuser.

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Dans la même idée, John Wall souhaitait faire des tatouages à une seule condition : qu’ils n’apparaissent pas lorsqu’il porterait son maillot des Wizards. Chose faite, il a choisi de s’en faire pleins de petits sur le torse (toujours les mêmes dessins : basket, Bible, famille,etc).

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Peu de joueurs n’ont pas de tatouage finalement. Dwight Howard, Dwyane Wade font partie de ceux-là. La majorité choisit de se faire quelques tatouages alors que d’autres adoptent un style un peu plus gangsta. Mais les tatouages, au même titre que les coiffures, la musique ou les habits, font aujourd’hui partie de la panoplie des joueurs NBA. Après, certains aimeront, d’autres non.