Au début de l'été, Miles Bridges a été arrêté et inculpé suite à une affaire de violence conjugale. L'ailier des Hornets s'en est pris physiquement à sa compagne devant les yeux de ses deux jeunes enfants. Un acte atroce qui a scellé ses prétentions salariales durant la free agency. Alors qu'il venait d'accomplir sa meilleure saison d'un point de vue statistique (20.2 points, 7.0 rebonds et 3.8 assists en 35 minutes), les Hornets ont préféré, à juste titre, le laisser au placard en attendant son jugement. Au vue des faits qui lui sont reprochés, Bridges encourait jusqu'à 12 ans de prison. Dans un premier temps, il a plaidé non coupable et son procès a été reporté plusieurs fois. Mais, on apprend aujourd'hui par le journaliste d'ESPN, Baxter Holmes, que le joueur a conclu un accord de plaidoyer avec la justice. En acceptant les sanctions à son encotre, il évite ainsi le procès sans plaider coupable.
Miles Bridges écope de trois ans de mise à l'épreuve pendant lesquels il recevra des cours de parentalité et de non-violence. Il devra également effectuer 100 heures de services communautaires et des dépistages hebdomadaires de stupéfiants. Il sera bien sûr interdit d'armes à feu et versera une amende de 800 dollars en guise de dédommagement. Sur une période de 10 ans, il ne devra pas s'approcher de son ancienne compagne à moins de 100 mètres, mais conserve la garde partagée de ses enfants. Le joueur des Hornets reste agent libre restreint, car Charlotte a laissé expirer sa qualifying offer au début du mois dernier. Si une franchise tente de le signer, la NBA aura la possibilité de lui infliger une amende et même de le suspendre en raison de son plaidoyer de non-contestation.