New York Knicks 2021-2022 : The Dawn is coming !

New York Knicks 2021-2022 : The Dawn is coming !

New York Knicks - Julius Randle - Tom Thibodeau - Evan Fournier

Enfin ! Les Knicks se sont remis à gagner, pour le plus grand plaisir des fans, tout autour de la ligue. Comme l'a dit le King, la NBA se porte toujours mieux quand les Knicks gagnent. Est-ce que Julius Randle et les siens parviendront à réaliser un exercice 2021-2022 du même acabit que celui de 2020-2021 ? Croisons les doigts pour Spike Lee.

  • La saison 2020-2021

 

Après des années de disette, c’est tout le Madison Square Garden qui s’est remis à vibrer et à rêver. Dans l’antre le plus mythique de NBA, les fans new-yorkais ont fini de désespérer et ont pu revoir leur équipe fétiche à nouveau dans les hautes sphères de la conférence. Avec l’arrivée de Tom Thibodeau, c’est tout un groupe qui s’est créé autour d’une défense de fer et de leur nouveau leader, Julius Randle. Auteur de sa saison la plus accomplie, l’ancien des Lakers a porté à lui tout seul, jusqu’à l’arrivée Derrick Rose, toute une attaque qui manquait bien souvent d’inspiration. Plus créateur que jamais, Randle a passé un cap dans son jeu, lui permettant de décrocher sa première nomination au All-Star Game. Avec un MIP en puissance, une forteresse bâtie de mains de maitre par Thibodeau, des adversaires perturbés par le COVID, tout était réuni pour permettre aux Knicks de créer la surprise à l’Est. En effet, classé 4ème, accrochant l’avantage du terrain, les New York Knicks faisait enfin leur retour en play-offs, 8 ans après la défaite en demi-finale de conférence face aux Pacers d’un Paul George encore jeunot. Malheureusement, avec Julius Randle loin de son nouveau de régulière, Trae Young qui fait taire le MSG et une équipe des Hawks bien plus talentueuse, New York n’a rien pu faire d’autre que de se prendre un « gentlemen sweep ». Cependant, il est bon de rappeler que personne, mis à part Spike Lee, imaginait les Knicks accrocher, ne serait-ce que le play-in et encore moins une victoire en play-offs, devant le public new-yorkais, qui plus est.

 

  • Les mouvements de l’intersaison

 

Arrivées : Kemba Walker, Evan Fournier, Quentin Grimes, Rokas Jokubaitis, Miles McBride, Jericho Sims, Dwayne Bacon

Départs : Reggie Bullock, Elfrid Payton, Norvel Pelle, Frank Ntilikina, Jared Harper, Theo Pinson

 

  • L’effectif

 

PG : Kemba Walker, Derrick Rose, Immanuel Quickley, Miles McBride, Luca Vildoza (non-garanti)

SG : Evan Fournier, Alec Burks, Quentin Grimes, Dwayne Bacon (non-garanti)

SF : RJ Barrett, Kevin Knox, Wayne Selden (non-garanti), M.J. Walker (non-garanti)

PF : Julius Randle, Obi Toppin, Aamir Simms (non-garanti)

C : Mitchell Robinson, Nerlens Noel, Taj Gibson

 

  • Le cinq majeur

 

PG : Kemba Walker, SG : Evan Fournier, SF : RJ Barrett,  PF : Julius Randle, C : Mitchell Robinson

 

Avec l’arrivée de Kemba Walker, en provenance d’OKC (coupé) et d’Evan Fournier, bien des soucis vont pouvoir être réglés en attaque. Apportant shoot et création, les deux anciens Celtics vont permettre aux Knicks de pouvoir rivaliser décemment avec les backcourts de la ligue. En espérant bien évidemment que Kemba Walker règle ses soucis avec son genou. Sur les ailes, RJ Barrett continuera d’apporter son scoring et son impact physique. Sortant d’une saison sophomore plus que satisfaisante, l’ancien de Duke aura de quoi poursuivre son ascension vers un de rôle de plus en plus important. L’avenir des Knicks se fera très certainement avec RJ. Au poste 4, il ne fait aucun doute que Julius Randle soit encore présent et primordial au succès de son équipe cette saison. Enfin, au poste de pivot, Thibodeau aura le plaisir de retrouver Mitchell Robinson, lui, qui avait manqué toute la seconde partie de la saison à la suite d’une fracture au pied. Très important dans le système défensif des Knicks, Mitch sera très attendu pour sa 4ème saison dans la grande ligue. Et pourquoi pas une place dans une All- NBA Defensive Team ?

 

  • Le banc

 

Arrivé en cours de saison, Derrick Rose a été un renfort de choix pour les Knicks. Apportant du scoring et de l’expérience, le protégé de Tom Thibodeau sera essentiel à la second unit et pourrait même concourir pour le trophée de 6ème homme de l’année. Drafté en 25ème position en 2020, Immanuel Quickley a été pour beaucoup, le steal de cette draft. Vrai pétard ambulant, l’ancien de Kentucky n’a pas cessé de scorer à coups de floaters et de runners. Il devrait poursuivre sur sa lancée et continuer à faire vibrer la Knicks Nation. Sur les ailes, le banc des Knicks semble encore un peu trop faible pour rivaliser avec le gratin à l’Est. Entre Alec Burks et le fantôme de Kevin Knox, des interrogations peuvent naitre quant à l’équilibre de la second unit. Au poste 4, Obi Toppin continuer de se développer dans l’ombre de Julius Randle, tentant de ramasser les miettes qui lui seront laisser. Derrière l’inévitable Mitchell Robinson, Thibodeau aura le choix d jongler entre le vertical Nerlens Noel ou son fidèle vétéran, Taj Gibson, toujours là pour ramener ses muscles et sa hargne dans les raquettes NBA.

 

  • Le joueur à suivre : Evan Fournier

 

Quittant sa franchise fétiche du Magic pour rejoindre les Celtics, l’international français a semblé à court de repères sous ses nouvelles couleurs. Assez compréhensible compte tenu des 7 années passées à Orlando. Dorénavant, Evan Fournier est bel et bien un joueur des Knicks, lui qui en rêvait depuis si longtemps. Avec un beau contrat de 78 millions de dollars, le frenchie peut se voir sur le long terme dans la Big Apple. Sortant d’Olympiades de qualité supérieure, l’ancien de Cholet est face à un nouveau défi de sa carrière : s’imposer dans le plus gros marché NBA. En effet, les Knicks avaient rencontré des problèmes au shoot la saison dernière et l’arrivée de l’arrière français sera d’une aide considérable, notamment pour créer des espaces pour Randle et Barrett. Avec sa grande gueule et son sens du scoring inné, Evan a tout pour devenir le nouveau chouchou du Madison Square Garden.

 

  • Les plus

 

Le backcourt : La saison dernière, les Knicks ont rencontré beaucoup de soucis dans mise en place d’un backcourt décent. Entre Elfrid Payton, Frank Ntilikina ou Derrick Rose, Thibodeau a pris du temps pour trouver une recette concluante et malheureusement les lacunes au shoot et à la création ont été fatales face un groupe des Hawks mieux organisé tactiquement. Dorénavant, les arrivées de Walker et Fournier vont permettre aux Knicks de pérenniser leur backcourt, avec un bon mix entre expérience, création et scoring.

 

La défense : Moteur de sa carrière, Tom Thibodeau a été fidèle à sa réputation de grand gourou de la défense. En effet, l’ancien coach des Bulls avait repris un groupe en manque total de repère pour en faire la 3ème meilleure défense de la ligue. Autour de Mitchell Robinson notamment, la défense s’articule à merveille, permettant à une équipe peu inspirée en attaque de grappiller des victoires aux tripes et au mastic

 

  • Les moins

 

Le spacing : Déjà un énorme souci la saison dernière, l’absence de réel spot-up shooteur, mise à part Evan Fournier, va encore se révéler être un problème pour des slasheurs tels que Julius Randle ou RJ Barrett qui ont grandement besoin d’espace pour user de leurs qualités de finisseurs.

 

La pression (médiatique) : Passé l’effet de surprise de la saison dernière, les Knicks seront dorénavant attendus au tournant et scrutés de toute part, grand marché oblige. Ainsi, sous les feux des projecteurs new-yorkais et bien mieux scoutés par le reste de la ligue, cette saison sera celle de la confirmation. Attention à ne pas voir s’effondrer le groupe à la moindre grosses blessure ou coup de moins bien.

 

  • L’avis de la rédaction

 

Après une saison surprise, les Knicks sont restés dans la continuation en conservant leur noyau fort de jeunes tout en y agrémentant de joueurs solides. Avec leur défense qui devrait rester semblable et une attaque renforcée, les Knicks restent des prétendants sérieux aux play-offs. Cependant, attention à la concurrence qui s’est considérablement renforcée, notamment dans les équipes « niveau play-in ».

 

  • Bilan prévisionnel

 

42 victoires pour 40 défaites