La saison WNBA en 10 moments

La saison WNBA en 10 moments

Washington Mystics - Elena Delle Donne - Dearica Hamby - Erica Wheeler

La saison WNBA s'est terminée cette semaine avec le sacre des Washington Mystics. Avant de penser à la suite, revenons sur 10 moments forts de cette saison. Ca a été dur de réduire la saison en 10 points, tant cette édition 2019 fut riche en émotions.

  • 10 : La mêlée générale entre Dallas et Phoenix

 

On commence ce top 10 par une note négative, mais il fallait en parler tant ce genre d’évènement est rare en WNBA. Le 10 août, lors de la rencontre entre les Wings et le Mercury, la tension est montée assez vite entre Kristine Anigwe et Brittney Griner. Dans un match qui pouvait entretenir l’espoir d’aller en playoffs pour Dallas, Anigwe accroche le bras de Griner à quelques minutes de la fin du match. La joueuse de Phoenix, excédée, court après celle de Dallas le poing fermé, prête à en découdre. L’épisode se finira sur six explusions, et plusieurs matchs de suspensions pour les principales joueuses impliquées dans l’affaire.

 

 

  • 9 : Le Sky gâche la perfection de Johannès

 

Nous étions obligés d’apporter une touche bleu-blanc-rouge à ce classement avec Marine Johannès. La néo-Liberty a rejoint New York après l’Euro disputé avec les Bleues et s’est très bien faite au jeu Outre-Atlantique. Au bout de quelques matchs, elle avait déjà réalisé un match impeccable avec 17 points à 100% au tir. Quelques jours plus tard, elle a remis le couvert avec 16 points en trois quart-temps toujours à 100%. Une copie parfaite qui a, contrairement à la première, été gâchée par une défaite puisque le Sky a réalisé un dernier quart-temps de feu : 42 points, record de points sur un quart-temps en WNBA.

 

 

  • 8 : Le triple-double de Chelsea Gray

 

Si les triple-double sont devenus monnaie courante en NBA, c'est encore beaucoup moins le cas dans le championnat féminin. Depuis la création de la ligue, on n'en comptait que 8 avant le début de la saison 2019. Pour la 450ème victoire des Sparks, Chelsea Gray a ajouté une neuvième ligne à cette liste. Avec 13 points, 10 rebonds et 15 passes, elle est la première à réaliser cette performance avec au moins 15 passes décisives.

 

 

  • 7 : Une première mémorable pour Teaira McCowan

 

Cette saison WNBA n’avait pas attendu bien longtemps pour nous fournir de belles émotions. Dès la première nuit, nous avions eu droit à une fin de match ultra-tendue avec en point d’exclamation un buzzer beater de la rookie d’Indiana Teaira McCowan sur le parquet de New York. Une bien belle manière de démarrer sa carrière WNBA.

 

 

  • 6 : Lindsay Whalen immortalisée dans le Minnesota

 

L’intersaison fut dure dans le Minnesota. Car avant que Maya Moore ne prenne sa pause pour la saison, c’est l’emblème du basket dans cet Etat, Lindsay Whalen, qui avait pris sa retraite à l’issue de la saison 2018. A joueuse exceptionnelle, les Lynx ont organisé une cérémonie exceptionnelle qui a vu les intervenants se succéder pour rendre un chaleureux hommage à la joueuse aux quatre titres WNBA, tous remportés avec les Lynx.

 

 

  • 5 : Le push d’Arike Ogunbowale n’aura pas suffi

 

La fin de saison régulière a connu beaucoup de belles batailles pour obtenir le meilleur classement. Et d’un point de vue individuel, c’est la course au titre de Rookie of the year qui a beaucoup fait parler. Longtemps largement donnée gagnante, Napheesa Collier devait être un peu moins sereine en fin de saison quand elle a vu Arike Ogunbowale enchainer les matchs à plus de 20 points. C’est simple, elle a scoré au moins 20 unités dans les 11 derniers matchs de la saison et a même réalisé une série de 4 matchs à plus de 30 points. Finalement, Ogunbowale finira deuxième du classement de la ROY, plombée certainement par le bilan de son équipe.

 

 

  • 4 : Erica Wheeler, from undrafted to All-Star Game MVP

 

L’ensemble de la planète WNBA était unanime: l’All-Star Game organisé à Las Vegas a été une réussite. Et ce qui a aidé, c’est aussi la belle histoire liée à Erica Wheeler. Non draftée en 2013, elle avait perdu sa mère un an plus tôt. Malgré tout, Wheeler n’a pas baissé les bras et 6 ans plus tard, elle a signé une performance exceptionnelle avec 25 points, 7/13 au tir et une interview d’après-match très émouvante. Chapeau bas, Miss Wheeler.

 

 

  • 3 : Elena Delle Donne valide son 50-40-90

 

La saison d’Elena Delle Donne mériterait d’être numéro 1 de ce top 10 tant la joueuse des Mystics a délivré des performances parfaites, avec une régularité exceptionnelle tout au long de la saison. Totalement injouable, elle a réalisé une saison historique puisqu’elle est devenue la première joueuse WNBA à rejoindre le club des 50-40-90. Avec notamment 97,4% aux lancers-francs, elle rejoint d’illustres noms de la NBA comme Reggie Miller ou Stephen Curry.

 

 

  • 2 : Dearica Hamby crucifie Chicago

 

On parle là de ce que certains considèrent comme l’un des plus grands matchs de l’Histoire des playoffs WNBA, rien que ça. Dans un choc entre deux équipes d’une rivalité naissante, en quart de finale, les Aces et le Sky ont livré un combat exceptionnel qui s’est fini sur un moment aussi bien incompréhensible que chavirant. Dans un coup de folie, après avoir intercepté un ballon précieux, Dearica Hamby a tiré du milieu du terrain et rentré le panier de la victoire synonyme de qualification en demi-finale pour Las Vegas. Dans une salle en ébullition, ce tir est rentré le soir même où le titre de meilleure sixième femme est décerné à… Dearica Hamby.

 

 

  • 1 : Washington et Delle Donne enfin au sommet de la WNBA

 

La malédiction est enfin brisée, justice a été rendue, Elena Delle Donne a décroché un titre WNBA. Sweepée par plus fortes en finales 2014 et 2018, Delle Donne n’avait cette fois plus d’excuse puisqu’elle se trouvait cette fois dans l’équipe des favorites. Nous avons eu le droit cette année à une grande finale, et pour ça il faut deux grandes équipes. Connecticut a livré un combat digne de cette équipe, et Delle Donne a joué le dos en vrac. Maudite par les blessures en finales, elle a joué malgré la douleur et a montré par là tout son leadership. Il n’en fallait pas plus pour qu’Emma Meesseman sorte des matchs impressionnants en sortie de banc pour gagner de son côté, le titre de MVP des finales.