Donovan Mitchell met le Thunder KO

Danger dans l'Oklahoma. On connaissaît l'irrégularité du Thunder en régulière, mais on s'attendait à un step up en playoffs, emmenés par des cadres censés avoir les épaules pour porter cette équipe plus haut. Quel que soit le résultat final, cette série face au Jazz ne sera pas retenue comme le déclic attendu. Des problèmes d'animation offensive accentués par la tough defense de ses adversaires, une matchup Westbrook - Rubio qui donne l'avantage à l'outsider pour l'instant, et voila OKC mené 2-1 avant d'aborder ce Game 4 à Salt Lake City. La victoire est tout simplement impérative, sous peine de passer à un petit match de l'élimination au premier tour, ce qui serait un drame sportif au regard des prévisions des observateurs en début de saison. Alors OKC va d'abord donner le tempo, prendre les commandes presque toute la 1ère mi-temps... puis craquer à nouveau. Joe Ingles rentre trois 3 points en 1 minute juste avant la mi-temps, et voila le Jazz devant et le Thunder au fond du trou. En 2ème mi-temps, la gestion des locaux est remarquable, et la victoire est facilement assurée face à une équipe incapable de contenir les coups d'éclats de Donovan Mitchell (33 points, 7 rebonds et 4 passes décisives) ou Ricky Rubio (13 points, 8 passes et 6 rebonds). Le Thunder mené 3-1 au 1er tour... Difficile de prévoir une telle situation, mais tellement en accord avec leur saison régulière.

Après avoir réussi à renverser la machine texane au Game 3, les Timberwolves avaient pour ambition d'égaliser et de garder espoir dans cette série. Côté Rockets, la victoire était essentielle pour assumer le statut de favori et rentrer à la maison avec un avantage conséquent. La 1ère mi-temps est équilibrée, et les visiteurs se payent même le luxe de passer devant à plusieurs reprises, emmenés par un bon Karl-Anthony Towns, à 22 points et 15 rebonds au final. Mais au retour des vestiaires, le public du Target Center assiste médusé à un 3ème quart-temps phénoménal des visiteurs : 50 à 20, un James Harden qui prend feu et un avantage conséquent au score, avec une avance qui montera jusqu'a 35 points pour Houston. Malgré un solide Derrick Rose (17-6-4), qui continue sur la lancée de ses bons playoffs, ce sont les Rockets qui l'emportent 119 à 100 et passent à 1 victoire d'une série pliée en 5 matchs. Même si les Timberwolves n'ont pas démérité, et n'ont sûrement pas dit leur dernier mot, on voit mal comment le meilleur bilan de la saison régulière pourrait être inquiété désormais.