Prospect Draft 2020 : Tyrell Terry, la tête et les poignets

Prospect Draft 2020 : Tyrell Terry, la tête et les poignets

Tyrell Terry - Stanford
Crédit photo : David Dennis / Icon Sportswire

Alors que les finales NBA ont rendu leur verdict et que la saison NBA est désormais terminé, la Draft 2020 se prépare déjà en coulisses. Dans un calendrier très resserré, cette dernière interviendra le 18 novembre prochain. Qui sera le premier choix, le bust ou le steal de cette cuvée ? Inside Basket vous propose une revue d’effectif des talents qui la composeront. Aujourd’hui, focus sur Tyrell Terry, le shooteur de Stanford.

  • Caractéristiques individuelles et physiques

 

Équipe : Stanford Cardinal (Freshman)

Âge : 20 ans

Taille : 1m85

Poids : 73 kg

Envergure : /

Comparaison actuelle : Devonte Graham / Seth Curry

 

Tyrell Terry a tout du gendre idéal. Intelligent, beau garçon et plutôt doué dans la pratique du basket-ball. À l'université de Stanford (davantage réputée pour les études plutôt que pour le sport), le petit meneur de jeu a impressionné tout son monde. Face à l'adversité redoutable de la conférence Pac-12, Terry a mis en avant sa qualité de shoot et son sens du jeu. Très précautionneux et pragmatique, il s'est longtemps questionné avant de se lancer dans le grand bain de la Draft. Au sortir d'interviews convaincantes avec les franchises NBA, sa côte ne devrait faire qu'augmenter jusqu'au 18 novembre 2020.

 

  • qualités : Tir et playmaking, le combo gagnant

 

Position des mains, montée du ballon, cassé du poignet. Tout dans la mécanique de Tyrell Terry donne envie d'acheter son tir. D'autant que derrière l'emballage, la réussite est présente : 40% à 3pts en presque 5 tentatives par match. Un tir qui fonctionne très bien en catch and shoot et demandera confirmation en sortie de dribble. La gestuelle est excellente mais le toucher lui, est divin. Il a fait de son floater, sa marque de fabrique, afin de se créer une menace plus proche du panier. Chez les guards, après le tir, vient la création ballon en main. Et Tyrell Terry possède aussi cette qualité primordiale du meneur de jeu. Ce n'est peut-être pas flamboyant, mais l'éxécution, la technique et les choix sont les bons. Alors pourquoi 3.2 passes de moyenne me direz-vous ? Les décisions auraient pu et devront être un brin plus rapide en NBA. Ensuite, il n'avait pas les meilleurs coéquipiers à ses côtés et la prégnance du jeu off-ball de Terry poussait Stanford à l'éloigner du ballon pour créer le trouble dans la défense adverse. 

 

  • défauts : muscle ton jeu Tyrell

 

C'est la maraude pour de nombreux meneurs de cette draft, la densité physique. Tyrell Terry va être confronté à de véritables bestiaux chaque soir et ses 75 kgs tout mouillés ne feront pas long feu. Malgré un premier pas rapide, un contact peut facilement le faire dévier de sa trajectoire. D'autant que son dribble, assez haut, l'empêche de se faufiler allègrement dans les défenses adverses. Au contraire de sess opposants qui ont tout le loisir pour disposer facilement de l'étreinte de Terry. Malgré la démonstration de son ingéniosité sur certaines séquences, son physique le rattrape irrémédiablement dans sa propre moitié de terrain. Le passage en défense de zone a aidé par moment, mais n'a pas empêché les passages rugueux dans les écrans ou les lignes de drive souvent ouvertes.

 

  • le meilleur fit : Miami Heat (20e choix)

 

Finaliste NBA déchu, Miami a déjouer tous les pronostics et dispose du 20e choix dans cette draft 2020. A l'image de Bam Adebayo ou Tyler Herro (sélectionnés en 14e position tous les deux), Pat Riley a montré qu'il n'avait pas besoin de haut choix de draft pour renforcer son équipe. Goran Dragic est en fin de contrat, la surprise Kendrick Nunn n'a pas vraiment su élever son niveau en playoffs, le poste de guard est donc à prioriser. Tyrell Terry est le prototype de joueurs que le Heat adore façonner : intelligent, shooteur, créateur mais capable d'évoluer sans la balle. Erik Spoelstra saura tirer le meilleur des qualités de tirs de Tyrell tout en le responsabilisant à minima. Autrement, les Sixers (en 21e) pourraient vouloir ajouter du tir extérieur, tout comme Utah (en 23e).


 

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