Prospect Draft 2020 : Immanuel Quickley, le nouveau sniper Made in Kentucky !

Prospect Draft 2020 : Immanuel Quickley, le nouveau sniper Made in Kentucky !

Draft - NCAA - Immanuel Quickley - Kentucky Wildcats - Tyrese Maxey - Devin Booker

Alors que les finales NBA ont rendu leur verdict et que la saison NBA est désormais terminé, la Draft 2020 se prépare déjà en coulisses. Dans un calendrier très resserré, cette dernière interviendra le 18 novembre prochain. Qui sera le premier choix, le bust ou le steal de cette cuvée ? Inside Basket vous propose une revue d’effectif des talents qui la composeront. Aujourd’hui, focus sur Immanuel Quickley, le sniper des Kentucky Wildcats.

  • CARACTERISTIQUES INDIVIDUELLES

 

Équipe : Kentucky Wildcats (Sophomore)

Âge : 21 ans

Taille : 1m90

Poids : 83 kg

Envergure : 204 cm

Poste : Arrière / Meneur

Comparaison actuelle : Joe Harris

 

Des recrues lycéennes à 5 étoiles prêtes à être propulsées vers la Draft NBA, le programme de Kentucky en a connu énormément. Mais des ‘’five stars recruit’’ qui démarrent leur carrière NCAA par 6 points de moyenne et 37% au tir, ce n’est pas commun. La première année universitaire de Immanuel Quickley faisait très peur, et beaucoup le pensait déjà à ranger dans la case des énormes déceptions. Mais lors de sa seconde saison, ce combo guard a su faire tourner la roue pour exploser au niveau qu’on attendait tant de sa part. Au point qu’il a terminé cette saison en tant que meilleur joueur de la conférence Sud-Est, élu par les coachs. Au point de faire de lui un prospect intéressant en vue d’une carrière NBA ? Présentation.

 

  • QUALITéS : UN ARRIèRE FORMé à LA MODE DE KENTUCKY

 

Le jour et la nuit, Immanuel Quickley a réussi lors de sa saison sophomore à très vite oublier son criant manque d’adresse qu’il avait rencontré à son arrivée dans l’université de Lexington. Fort heureusement, l’arrière s’est trouvé au bon endroit lorsqu’on parle d’adresse. En effet, les Wildcats ont formé des joueurs comme Devin Booker, Tyler Herro ou encore Luke Kennard ces dernières années et savent parler le langage des tireurs d’élite. Cette saison, Quickley a connu un feu régulier de loin. En se basant presque uniquement sur ces tirs primés, il a marqué 16 points par match en ne tentant que 11 tirs en moyenne ! Ses pourcentages de réussite ont permis cet exploit, à 43% derrière la ligne grâce à certaines semaines où il ne ratait littéralement plus rien ! On peut déjà parier que sa transition au jeu NBA se fera sans difficulté. Sa mécanique de tir est déjà parfaitement calibrée à la manière d’un Klay Thompson, en plus d’être assez rapide, son taux de réussite sur la ligne des lancers-francs en est le meilleur témoin (92%). Dans sa façon d’appréhender le jeu, la grande ligue ne lui fera pas peur non plus. Du côté de Kentucky, Tyrese Maxey et Ashton Hagans étaient chargés de tenir le ballon, là où Quickley ne l’avait jamais entre les mains. Au-delà de son tir, Quickley est un extérieur aux bras très longs capables d’arracher quelques rebonds, mais retenez surtout son tir, on vous aura prévenu !

 

  • DéFAUTS : DES INCONNUES EN PAGAILLE

 

Le problème avec Immanuel Quickley, c’est qu’il a tellement passé tout son temps derrière la ligne à trois points chez les Wildcats qu’il en est devenu un joueur très difficile à cerner dans les autres domaines du jeu. Il est par exemple très compliqué de jauger avec précision ses aptitudes balle en main, tant un tir était amorcé une fois sur deux dès qu’il recevait la gonfle en NCAA. On peut penser que son dribble est néanmoins incertain, insuffisant pour lui permettre de créer son propre tir avec suffisamment d’espace en NBA. Son envergure de 204 centimètres est elle un bel atout, mais l’arrière peine à s’en servir. Il n’a pas dépassé la barre d’une interception par match à Kentucky, là où ses longs bras pourraient lui permettre de gratter quelques ballons. Globalement, la défense est une autre inconnue majeure chez ce prospect. Aligné aux côtés de Ashton Hagans, défenseur élite en NCAA, il n’avait jamais la responsabilité du meilleur extérieur adverse en défense, caché par le travail remarquable de son coéquipier. Ainsi, il n’a jamais été trop mis en difficulté, mais il n’a jamais été trop visé non plus, ce qui pourrait arriver davantage chez les adultes.

 

  • LE MEILLEUR FIT : NEW-YORK KNICKS (38èME CHOIX)

 

Immanuel Quickley possède le grand avantage qu’il sera très facile à incorporer dans n’importe quel effectif. Il ne demande pas du tout d’avoir la balle entre les mains, bien au contraire, et n’aura besoin que de bons écrans non-porteur pour commencer à sanctionner de loin en NBA. On peut donc penser qu’il serait un ‘’bon fit’’ dans n’importe quelle des 30 franchises, qui auraient bien tort de ne pas miser une pièce sur un joueur apportant autant d’assurance dans ce domaine essentiel. Pour toute la sécurité que la sélection de son nom implique, on pense que New-York serait une destination favorable à son profil. Ces dernières années, les Knicks ont trop souvent tenté des paris sur des joueurs à potentiel, en se ratant royalement. Pour changer, miser sur un garçon qui saura planter de loin avec régularité dès le lendemain de la Draft, en voilà une riche idée ! De plus, si Immanuel Quickley pouvait en profiter pour apprendre à Frank Ntilikina comment améliorer sa gestuelle de loin, tout le monde en sortirait gagnant ! Mais chaque chose en son temps pour Quickley, qui peut même espérer une sélection à la fin du premier tour de la Draft.


 

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