Pendant l'intersaison, le general manager des Suns, James Jones a recruté Monty Williams comme head coach et l'ancien Piston, Jeff Bower en tant que président des opérations basket. Un nouveau duo pour repartir de l'avant, quitte à tester de nouveaux schémas de jeu. Après avoir enfin récupéré un meneur de jeu digne de ce nom avec Ricky Rubio, Phoenix s'est également renforcé dans la raquette avec l'arrivée de quatre big men. Un effectif très profond à l'intérieur qui donne au coaching staff plusieurs rotations possibles. Phoenix envisage même de décaler son jeune pivot, Deandre Ayton au poste d'ailier fort. C'est en tous cas ce que James Jones a laissé entendre dans le podcast The Outlet animée par la journaliste Lindsey Smith :
Cette saison, nous avons en plus Frank Kaminsky, Dario Saric et Cheick Diallo, donc nous pouvons jouer avec Deandre au poste 4 selon nos besoins, si nous l'associons avec Aron Baynes au poste de pivot. Nous avons vraiment une profondeur intéressante sur ce poste.
A première vue, l'idée pour paraître très osée de la part de Jones. Lors de son année rookie, Ayton a été utilisé exclusivement comme éboueur des raquettes avec très peu de systèmes offensifs pour lui. L'ancien coach Igor Kokoskov voulait que le First Pick de la draft 2018 développe d'abord des compétences près du cercle avant de penser à un rôle accru en attaque. Malgré ces limites imposées, Ayton a tourné tranquillement en double double (16.3 points et 10.3 rebonds) en shootant à 58,3%. Sur ses 2183 minutes de temps de jeu, le big man n'a joué que 7 minutes au poste 4 aux côtés de Richaun Holmes et 48% de ses tirs se situaient dans la restricted area. L'imaginer pouvoir s'écarter du cercle au poste 4 est donc surprenante. Toutefois, il ne faut pas oublier que lors de sa saison chez les Wildcats d'Arizona, Ayton shootait à 34,2% derrière l'arc sur 35 tentatives. Un volume, certes, faible mais qui peut donner des idées au coaching staff. D'autant qu'Aron Baynes s'est également mis à tirer à 3 points (34,4% l'an dernier sur 89 tentatives). Le duo Ayton-Baynes, peu complémentaire sur le papier, mérite quand même un bout d'essai sur quelques séquences.