Philadelphie Sixers saison 2013 - 2014

Philadelphie Sixers saison 2013 - 2014

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  • La saison 2012 - 2013

Equipe révélation des Play-Offs 2012, les Sixers sont donnés par toutes les prévisions entre la 4 et le 7ème place à l'Est. Point faible de l'équipe, le secteur extérieur voit arriver à l'orée de la saison Dorell Wright, Jason Richardson et Nick Young. Le rendement d'André Iguodala étant jugé insuffisant en terme de réussite aux shoots, ce dernier est échangé... Avec de l'adresse, nous allons progresser déclare Doug Collins alors. Andrew Bynum débarque en Pennsylvanie et la ville s'embrase. On chante Beat LA à la conférence de presse introduisant Bynum et Richardson (fait réel).

Mais d'ascension, il n'y eut pas. Vite, les Sixers bafouent leur basket. Détail d'importance, ils sont la pire équipe de la NBA aux lancers-francs à la pause du All Star Break. Bynum, lui, use ses chaussons à la maison et l'équipe perd. L'âme défensive de l'équipe Iguodala manque terriblement à la formation. Le bilan final affiche un négatif 34 victoires contre 48 défaites.

  • Bilan chiffré 2012 - 2013

Bilan :  34 victoires -  48 défaites

Classement : 9ème de la Conférence Est

Attaque : 93,2 points marqués (30ème NBA)

Défense : 96,5 points encaissés (9ème NBA)

Meilleur marqueur : Jrue Holiday 17,7 points

Meilleur rebondeur :  Thaddeus Young 7,5 rebonds

Meilleur passeur :  Jrue Holiday 8 passes

Meilleur contreur :  Spencer Hawes 1,4 contres

Meilleur voleur de ballon :  Thaddeus Young 1,8 interceptions

Meilleur au pourcentage aux shoots : Arnett Moultrie 58,2 %

  • L'effectif

Meneurs : Mickael Carter-Williams - Tony Wroten

Arrières : Jason Richardson - Evan Turner

Ailliers :  Thaddeus Young

Ailliers forts : Lavoy Allen - Arnett Moultrie - Royce White

Pivots : Kwame Brown - Spencer Hawes - Nerlens Noel

  • Le 5 Majeur

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  • Le banc

Pas facile à évaluer lorsqu'il ne reste que 6 joueurs. D'autant que J-Rich semble out pour la saison. Plus que 5 ... Kwame Brown lui commence à défraichir sérieusement et apparait quasiment inutile. De plus, il est en phase de rééducation. Plus que 4... Nerlens Noel a bobo au genou. Plus que 3 ....  Royce White ne prend pas l'avion et une enquête pour violence domestique est en cours le concernant. Plus que 2 ... On aurait bien voulu vous parler de James Anderson et Tim Olbrecht mais il ne seront pas conservés. Alors qui sont ces deux remplaçants censés faire vivre la seconde escouade de Philly ? Il s'agit de Tony Wroten Jr qui a joué 8 minutes en moyenne pour son année rookie et Lavoy Allen un pivot qui gagnerait à être connu. Mais Sam Hinkie a un plan. Pas de panique !

  •  Les plus

Le plus, c'est la jeunesse de l'effectif. On pourrait imager cette franchise avec des fromages. Une substance alimentaire fermentée et caillée, voilà ce qu'est du fromage. Et, ce n'est un secret pour personne, le Philly 2014 sera du gruyère. En d'autres termes, un fromage souvent pas cher, sans goût et avec de gros trous dedans. Carter-Williams d'abord sait faire jouer les autres du haut de ses 21 ans, mais il lui faudra du temps pour devenir coulant. A 19 ans, Noel est un monstre en défense. Un roc, du Maroilles. Quand tu en manges, cela ne te laisse pas indifférent.  Arnett Moultrie qui a développé un shoot fiable à 5 - 6 mètres du panier est la surprise du chef. Méconnu mais efficace : du Timanoix. C'est comme le Port Salut de la Mayenne sauf que c'est affiné dans le Périgord. Et enfin Turner et Young, 24 et 25 ans, deux valeurs sûres. Des vétérans de cet âge, cela allie force et finesse tout en conservant leur onctuosité. Du brie, classique et apprécié.

  • Les moins

A contrario, le manque d'expérience global de la formation de Pennsylvanie est un frein à des résultats positifs en termes purement comptable. Personne n'ignore l'importance de l'expérience dans cette League. Or, seulement 4 joueurs de la formation approchent des 30 ans. C'est trop peu. D'autant que le coach Brett Brown est lui aussi néophyte. Si l'on rajoute à cela le fait que la Division Atlantique est solide avec New York, Brooklyn, Toronto en progrès et Boston souvent intraitables à domicile, il n'est pas évident d'être optimiste pour les Sixers.

  • L'avis de la rédaction

Les Sixers vont être mauvais. Très mauvais. Supposés être des merveilles, Carter-Williams et Noel vont décevoir. L'ancien de Syracuse va mener la NBA en perte de balle pendant que Noel nous fera une Oden ( Aie : j'ai mal au genou ). Derrière ces deux-là et Turner et Young, pas grand chose à se mettre sous la dent. L' équipe va peiner pour atteindre les 20 victoires. 

Globalement, l'incapacité de l'organisation à mener une politique sportive cohérente est également un gros handicap. Sam Hinkie le nouveau General Manager ne brille pas pour sa clairvoyance. Après avoir nommé Brown en août, Hinkie a déclaré à Philly.com avoir un plan. Il l'avait aussi déclaré le mois d'avant à ESPN... Clairement, l'homme navigue à vue et la cohérence lui est totalement étrangère. Hinkie agit en réaction et n'anticipe pas les décisions à prendre. Or, chacun sait que reconstruire est long, périlleux et demande des compétences. Aujoud'hui, le club n'a que 11 joueurs sous contrat et Hinkie n'a pas fait de mystère sur sa volonté d'inviter jusqu'à 20 joueurs pour le début du Training Camp. Le club lorgne d'ailleurs actuellement sur Fab Melo, Rodrigue Beaubois, ou Daniel Gibson.

En ce qui concerne le coach, quelques précisions. Brown a signé pour quatre saisons mais rien ne dit que son avenir est assuré. En effet, la franchise a connu 5 coachs sur les sept dernières années et 17 autres coachs ont été rencontrés avant sa nomination... Cela en dit long...  Philly.com relaie aussi des rumeurs sur un futur départ d'Evan Turner. Bref, alors qu' elle n'a pas débuté, la saison 2013-2014, s'annonce déjà très longue pour Philadelphie. Nous, on attend avec impatience les remarques de Charles Barkley, qui en tant que figure emblématique de la maison, n'hésitera pas à dégommer la franchise. Sir Charles est souvent très drôle. A défaut d'être objectif !

  • Prévisions

Pas plus de 20 victoires...

  • Infos futiles

En 2001 - 2002, les Sixers ont shooté à 29,9% de réussite à trois points sur la saison. C'est le quatrième pire pourcentage de l'histoire de la NBA derrière l'arc. Les 29,3% des Warriors en 2000-2001 n'ont qu'à bien se tenir...

Les Sixers ont été placés à 500/1 par les Bookmakers pour soulever le trophée Larry O'Brien. On se murmure que Sam Hinkie aurait mis quelques dollars sur l'équipe.