Les anciens Bobcats voulaient faire d'Al Jefferson, pivot de renom en NBA, un leader pour les chatons, et malgré un nouveau sweep au premier tour, les Bobcats ont surpris tout le monde et ils sont désormais pris au sérieux.
Jefferson, c'est la garantie de réussir à Charlotte, alors que beaucoup n'y croyaient plus. Vous avez souvent croisé ces dernières années des amis, qui s'y connaissent super bien en NBA et lorsque vous leur dites que Michael Jordan est le propriétaire de la franchise de Charlotte, on vous a répondu : "Ah ouais les Hornets...". Les Bobcats ne font pas recette et n'attirent pas, et cela a fait fuire les stars de la NBA. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les Bobcats n'ont compté qu'un seul All-Star en 10 ans d'existence, à savoir Gerald Wallace en 2010, année de leur premier playoffs (et premier sweep). Sur ces dix saisons, Miami a compté 21 participations aux ASG, 19 pour Boston, 6 pour les T'Wolves. Seuls Kings n'ont pas connu de All-Star.
Les Hornets sont de retour, ainsi que son histoire. A côté de ce retour aux sources, Jordan compte sur la saison effectuée de ses hommes et d'Al Jefferson pour faire un bon coup durant la Free Agency comme le rapporte The Charlotte Observer :
"Je pense que nous avons réussi un grand coup l’an passé avec la venue de Big Al. Je pense que cette intersaison sera identique à la précédente. J’ai toujours pensé que Charlotte était une superbe destination. Big Al a prouvé que l’on pouvait venir ici, avoir un gros impact, et faire la différence. Nous allons essayer de recruter d’autres superstars. Nous avons une bonne marge (près de 17 millions) et nous allons l'utiliser de manière intelligente."
Sur ce même sujet, le coach Steve Clifford, qui est parvenu à faire des Bobcats une équipe d'outsider et non de loosers, et convaincu que Jefferson sera le meilleur VRP pour les néo-Hornets :
"Il a radicalement changé l'image de notre franchise d’une année sur l’autre. Il a rendu cet endroit beaucoup plus attractif, c’est évident. La chose la plus importante lors du marché des transferts sera l’argent. C’est comme ça que le monde fonctionne. La deuxième, c’est de trouver un endroit agréable à vivre et où on peut gagner sur ce point. Al Jefferson nous rend plus attractifs."
Alors que le monde s'arrache Carmelo Anthony et Kevin Love, les Hornets pourraient frapper ailleurs, mais poursuivre leur ascension.