Media Day : Golden State Warriors

Media Day : Golden State Warriors

L'essentiel des déclarations des Golden State Warriors, avant le match 1 des Finales NBA lors du media day.

Ce mercredi, à la veille du match 1 entre les Raptors et les Warriors, avait lieu à Toronto la traditionnelle journée médias pour les deux équipes s'affrontant en Finales NBA. La matinée a débuté avec une intervention de Masai Ujiri, puis l'ouverture aux médias des 30 dernières minutes du shootaround des Raptors avant le traditionnel passage devant les médias pour l'ensemble des joueurs. Si Nick Nurse, Kawhi Leonard, Pascal Siakam et Kyle Lowry ont eu les honneurs du grand podium où aura lieu toutes les conférences de presse d'avant et après match, les autres joueurs étaient disponibles sur le terrain en petits "îlots".

 

Après les Raptors, c'était le tour des champions en titre de passer devant les journalistes, avant d'ouvrir les 30 premières minutes de leur entraînement à la presse. Kevin Durant n'y a pas participé, c'est d'ailleurs, la toute première question à laquelle Steve Kerr a dû répondre.

 

Nous avons déjà annoncé qu'il ne jouerait pas le premier match. Sa prochaine étape sera le travail individuel sur le terrain. Ce sera sa priorité lors des deux jours à venir. Nous espérons que cela se passera bien et nous pourrons ensuite lui faire reprendre l'entraînement. Nous devons le voir à l'entraînement avant qu'il puisse jouer un match, ça n'a pas été encore le cas il ne s'est pas encore entraîné.

 

Les nouvelles concernant KD ne sont pas des plus rassurantes. Si on se fit aux déclarations du coach des Warriors on peut en déduire qu'il n'y a que très peu de chances de le voir participer au macth 2. En revanche, en ce qui concerne DeMarcus Cousins, les nouvelles sont plus positives.

 

DeMarcus a fait un travail exceptionnel pour revenir de sa blessure, qui était à l'origine vue comme une blessure qui marquait la fin de sa saison, c'est ce que nous pensions à ce moment-là. Il a fait un excellent travail pour rebondir et faire sa rééducation. Et maitenant le voilà, il a fait deux matchs d'entrainement cette semaine, il n'a plus de douleur. Maintenant, pour lui, ce n'est plus qu'une question de rythme, de timing et de condition physique.

 

Je pense que j'en ai parlé l'autre jour, si c'était la saison régulière, je l'aurais lancé, il aurait joué autant de minutes qu'il peut supporter et nous aurions vu ce que nous pouvions faire à partir de ça. Ce n'est pas la saison régulière, ce sont les Finales. Nous devons donc voir quel est le meilleur moyen de l'utiliser, combien lui donner de minutes, voir comment le match se déroule, comment son les matchups. Certaines de ces choses-là seront déterminées par le match et d'autres par notre staff en interne. Nous n'avons pas encore décidé s'il sera actif pour le game 1.

 

C'est ensuite Stephen Curry qui s'est présenté sur le podium. Le meneur des Warriors n'est pas surpris de voir les Raptors en Finales NBA. Cela fait même plusieurs années qu'il voyait cette équipe comme un potentiel adversaire pour le titre.

 

Probablement lors des quatre dernières années, honnêtement, ils frappaient à la porte. Vous suivez toujours ce qui se passe dans l'autre conférence et c'est certain que cette année ils ont franchi le pas. Ça fait maintenant cinq jours qu'ils ont gagné le match 6. Pendant ce temps-là, tu te concentres à essayer de savoir comment cette expérience va être. Premièrement, commencer les Finales à l'extérieur. Deuxièmement, jouer une autre équipe que Cleveland, car Cleveland et Finales ont été synonymes dans notre expérience.

 

Mais, je dirais que cette année entière a été folle pour nous. Nous avons toujours pourchassé le même but mais avec beaucoup de bruit autour de nous cette-fois. Avoir l'opportunité de débuter ici à Toronto face à un adversaire différent pour nos cinquièmes finales de suite, nous donne une belle opportunité. J'aime l'énergie avec laquelle nous arrivons pour ce match 1.

 

Jouer à Toronto est d'autant plus spécial pour Curry, puisqu'il a une relation particulière avec la capitale de l'Ontario.

 

C'est spécial, j'en parle chaque année. Mon père a joué ici pendant trois ans, c'est ici qu'il a arrêté sa carrière. En 2002, j'ai vécu ici quelques années, je suis allè à l'école ici. Ma femme a grandi à Markham juste à côté. Il y a donc beaucoup d'histoires de familles et sa famille vit encore ici. Je suis impatient de venir ici chaque saison régulière et maintenant c'est pour les Finales NBA, c'est une chose que j'ai toujours attendue, s'ils y arrivaient. Maintenant c'est arrivé et je vais en profiter et apprécier.

 

Klay Thompson a pris le relais et a été interrogé sur les Raptors en comparaison avec les Cleveland Cavaliers qu'il a eu l'habitude d'affronter en Finales.

 

Bon, déjà, ils ont une similitude avec le fait qu'il ont un joueur de calibre MVP avec Kawhi Leonard. Ensuite, le reste de l'équipe connait bien son rôle et ils le tiennent parfaitement. Kyle Lowry est le ciment de cette équipe c'est certain, et il est parmi les meilleurs à avoir porté le maillot de cette franchise. Il faut donc donner beaucoup de crédit à Kyle pour avoir emmené cette équipe ici, surout après qu'il ait entendu toutes ces critiques au sujet de son jeu et de ses performances en playoffs. Pour lui, revenir et arriver ici c'est exceptionnel et ça leur prouve à tous qu'ils ont tort.

 

Ensuite, ils ont un autre gars avec Siakam, je suis un très grand fan. Je pense que sa capacité à scorer près du cercle est vraiment bonne. C'est un ailier fort moderne. C'est le genre de gars que vous voulez sur votre poste 4. Puis, il y a VanVleet qui a vraiment bien shooté sur les trois derniers matchs. Ils ont une bonne équipe, ils en sont là pour cette raison. On ne peut pas les prendre à la légère parce qu'ils sont là pour la première fois. Ils ont notre respect et nous allons arriver correctement demain.

 

Qui dit Toronto Raptors, dit Drake. L'ambassadeur de la franchise, a beaucoup fait parler de lui au tour précédent. Même s'il est dans le camp adverse, Thompson est un fan de l'artiste canadien. Contrairement à la ville de Milwaukee lors des Finales de l'Est, il ne banni pas toutes les chansons du rappeur.

 

Si c'est une mauvaise chanson, je la zapperai. Mais si c'est un de ses tubes, je l'écouterai. Je suis fan de lui depuis le lycée. C'est un grand artiste. Est-ce que je l'aime en tant que fan des Raptors ? Non. Mais je l'aime en tant que musicien, il est très talentueux. Je n'écouterai pas la chanson, si je ne l'aime pas ou si c'est un des ses morceaux R'n'B softs. Je suis en mode tueur là, vous voyez ? J'essaie de gagner ces quatre matchs. Donc je vais zapper Hotline Bling et tous les sons de ce genre.

 

Après les Splah Brothers, Draymond Green a conclu le passage des Warriors sur le podium de la meilleure des manières. Très bon client auprès des médias, il a parfaitement expliqué pourquoi il avait déclaré qu'il se considérait comme le meilleur défenseur de tous les temps.

 

Je crois, qu'en tant que compétiteur, si tu essaies de faire quelques chose de marquant, si tu ne pense pas être le meilleur de tous les temps, tu es déjà en échec. Si vous ne pensez pas être le meilleur journaliste de tous les temps, vous êtes déjà en échec. C'est mon état d'esprit depuis toujours. Ce sera toujours mon état d'esprit. Je suis le meilleur dans ce que je fais. Et chaque jour que je passerai sur un terrain de basket c'est le but que je viserai. C'est mon état d'esprit de me dire que je suis le meilleur dans ce que je fais qui me donne une opportunité d'être le meilleur.

 

Avant d'atteindre quoi que ce soit, il faut d'abord y croire. Vous ne devenez pas comme ça, par erreur, excellent pour faire quelque chose. Vous avez probablement, à un moment, cru que vous étiez excellent pour faire cette chose et vous avez travaillé pour atteindre cette excellence. On ne devient pas excellent par hasard et d'un coup on se met à y croire. Non, vous y croyiez avant et vous travaillez pour l'atteindre. J'ai toujours cru ça et j'ai toujours travaillé pour ça.

 

En parlant de défense, la comparaison avec Kawhi Leonard était inévitable. Le surnom de la star des Raptors est the Klaw, en français la pince...

 

Je crois qu'il a eu ce surnom car il a les mains les plus grande qu'on est jamais vues. Mais sinon sa défense est excellente. [...] Mon surnom ? Moi c'est Draymond.

 

Revenu au sérieux, Green a répondu à une question sur le jeu de Leonard, "bon dans tous les domaines, sans être un joueur dominant dans un seul", selon le journaliste qui l'a interrogé.

 

Je ne dirais pas vraiment qu'il n'est pas dominant car il domine le jeu. Je crois que le challenge avec Kawhi, c'est que ça ne ressemble pas aux autres. Quand Stephen, Kevin (Durant), Damian Lillard ou LeBron James dominent le jeu, ça ne ressemble pas à la façon dont Kawhi le fait. Ça peut te tromper et te faire dire que nous avons juste à le défendre comme ça ou à faire ça et nous n'avons pas trop besoin de se concentrer sur lui. Ce n'est pas pareil, ce n'est pas aussi joli. Mais, mon gars, c'est très efficace.

 

Quand la plupart des scoreurs que j'ai cités ont ce talent inné, Kawhi, lui, n'avait pas ça. Kawhi n'est pas arrivé dans cette ligue en tant que scoreur. Mais il est maintenant devenu l'un des meilleurs scoreurs que nous avons. Ça ne ressemble pas aux autres mais les résultats sont les mêmes voire meilleurs. Il a vraiment travailler pour être là où il en est aujourd'hui. Avec ce travail qu'il a effectué, vient aussi un état d'esprit différent. Car tu comprends combien tu as dû travailler pour en arriver où tu en es aujourd'hui. C'est un état d'esprit différent et une appréciation différente et cela se voit dans son jeu. Ça se voit dans son jeu et dans le fait que son équipe ait atteint les Finales.

 

Comme on pouvait logiquement s'y attendre, les Golden State Warriors ne prennent pas les Raptors à la légère et encore moins Kawhi Leonard. On a hâte que ces Finales NBA commencent. Rendez-vous dans la nuit de jeudi à vendredi (3h).