Los Angeles Lakers 2022-2023 : fin de la clownerie ?

Los Angeles Lakers 2022-2023 : fin de la clownerie ?

Los Angeles Lakers - LeBron James - Anthony Davis - Russell Westbrook - Darvin Ham - Patrick Beverley

Après un dernier exercice catastrophique, les Lakers de Los Angeles n'ont plus le choix. Il faut des résultats et vite.

  • La saison 2021–2022

 

« Tout ça pour ça » voilà comment on pourrait résumer la saison grotesque des Lakers de Los Angeles. Malgré une intersaison animée avec un casting 5 étoiles (Westbrook, Melo, Howard), la franchise californienne n’a jamais tenu le rôle pour lequel elle était annoncée, à savoir un contender pour le titre.

 

Entre les blessures, les œillères des joueurs et du staff, le manque d’envie, de volonté, les bruits de couloirs et rumeurs de trade, ça n’a pas été de tout repos du côté de la Crypto.com Arena. Russell Westbrook n’a été que l’ombre de lui-même. A côté de ses pompes une bonne partie de la saison, il n’a pas réussi à conquérir le cœur des fans. Anthony Davis, colosse aux pieds d’argile, a lui aussi connu une deuxième saison galère (40 matchs joués), la faute aux blessures (seulement ?) … LeBron James a semblé, lui, rattrapé par le temps. Blessés à de nombreuses reprises aussi, le King n’a pas réussi (n’a pas eu envie ?) à être le sauveur de cette triste équipe. Avec seulement 21 matchs joués ensemble, difficile de construire une dynamique, une alchimie…

 

Derrière Malik Monk et Carmelo Anthony ont été les deux seuls joueurs à vraiment donner du baume au cœur des spectateurs et des fans des Lakers. Auteurs de quelques bonnes prestations, les deux joueurs ont toutefois manqué de régularité, la faute à un rôle bien trop grand pour leurs épaules. Mention spéciale à Stanley Johnson, arrivé en fin de saison qui a su montrer de belles choses.

 

Le reste est à jeter : la communication des dirigeants, le mutisme de Rob Pelinka, le projet de Frank Vogel. Tout le monde tire dans un sens différent afin de servir ses propres intérêts et ceux qui payent le prix de toutes ces clowneries, ce sont les fans.

 

  • Mouvements de l’intersaison

 

Draft : Max Christie

Départs : Malik Monk, Talen Horton-Tucker, Dwight Howard, Carmelo Anthony, Stanley Johnson, Mac McClung, DJ Augustin, Avery Bradley, Kent Bazemore, Wayne Ellington, Mason Jones

Arrivées : Dennis Schröder, Patrick Beverley, Lonnie Walker IV, Juan Toscano-Anderson, Thomas Bryant, Damian Jones, Troy Brown Jr, Scotty Pippen Jr, Cole Swider

 

  • Effectif 2022–2023

 

Meneurs : Russell Westbrook, Patrick Beverley, Dennis Schröder, Scotty Pippen Jr

Arrières : Kendrick Nunn, Lonnie Walker IV, Austin Reaves, Max Christie

Ailiers : LeBron James, Troy Brown Jr, Juan Toscano-Anderson, Cole Swider

Ailiers-forts : Anthony Davis, Wenyen Gabriel

Pivots : Damian Jones, Thomas Bryant

 

  • Le 5 majeur

 

PG : Russell Westbrook – SG : Kendrick Nunn – SF : LeBron James – PF : Anthony Davis – C : Damian Jones

 

Le nouvel entraîneur des Lakers, Darvin Ham devrait aligner un cinq de départ qui ressemble à celui-ci (sous réserve que Westbrook soit bien là au démarrage de la saison), c’est en tout cas ce qu’il est ressorti de la première rencontre de pré-saison des Violines et Or. Les 3 All-Stars devront mettre les bouchées doubles voire triples pour faire monter la mayonnaise. Autour de ce Big Three, la girouette Pelinka a décidé de revoir ses plans. Fini les joueurs grabataires, place aux jeunes. Kendrick Nunn, en galère avec son genou depuis plus d’un an maintenant, devrait être opérationnel et devra justifier la confiance de la franchise rapidement. Enfin Damian Jones est un jeune pivot (27 ans) et athlétique. Joueur de devoir, plus effacé et moins tête de con que Dwight Howard, il devrait rendre de bons services à cette raquette des Lakers qui a cruellement manqué de physique la saison dernière.

 

  • Le banc

 

Là aussi Rob Pelinka a assumé son changement de stratégie jusqu’au bout. Le problème, c’est qu’à cause des finances plus que dans le rouge de la franchise, il a fallu composer un banc avec les moyens du bord. Malik Monk parti pour un chèque plus gros aux Kings de Sacramento sera difficile à remplacer. C’est Lonnie Walker IV qui aura pour tâche de faire oublier l’ancien joueur de Charlotte. Il devrait être le sixième principal du roster de Darvin Ham. Dennis Schröder est de retour après un été convaincant du côté de la Mannschaft à l’Eurobasket. Pour le reste, le front office est allé chercher des jeunes joueurs de devoir : Troy Brown Jr, Damian Jones, Thomas Bryant et même un champion NBA en la personne de Juan Toscano-Anderson. Pas forcément les joueurs de premier choix, mais des joueurs de devoirs et affamés, qui ont envie d’en découdre et rien que ça, ça devrait faire la différence par rapport à la saison passée. L’arrivée de Patrick Beverley dans le roster à la mène en est l’exemple parfait. Un véritable chien de garde qui insufflera un semblant d’âme dans cette équipe.

 

  • Le joueur à suivre

 

Plutôt qu’un joueur à suivre, il faudra plutôt scruter le Big Three pour différentes raisons. Russell Westbrook devra se faire pardonner de sa dernière saison. Côté Anthony Davis, on scrutera avec attention le physique du champion 2020. Il sera le baromètre de cette équipe. S’il est en forme, les Lakers devraient bien rouler. Attention à retrouver de la simplicité dans le jeu aussi. Enfin LeBron James sera attendu au tournant pour la simple raison qu’il pourrait marquer (encore et toujours) l’histoire de la NBA cette saison : devenir le meilleur marqueur de l’histoire devant Kareem Abdul-Jabbar.

 

  • Les plus

 

- Le renouvellement du roster avec des jeunes joueurs dans la fleur de l’âge.
- Darvin Ham devrait insuffler un nouveau projet, un souffle nouveau.

 

  • Les moins

 

- Les finances des Lakers
- Un BIG Three qui n’est pas gage de garantie
- Le physique de Davis
- L’âge de LeBron

 

  • Bilan prévisionnel

 

Après une saison 2021 – 2022 catastrophique et sans réelle direction bien définie à la tête de la franchise, Los Angeles repart de 0. Le salut des Lakers passera par le bon fonctionnement (et l’envie ?) du BIG THREE et l’envie de se mettre au service de l’équipe. Avec cette équipe, on ne sait pas à quoi s’attendre, la bande de LeBron James pourrait tout aussi bien terminer dans le TOP 4 qu’en dehors du play-in. Allez, on table sur une qualification en play-in : 9ème // 40 victoires pour 42 défaites.