Les premiers trophées individuels en WNBA sont décernés

Les premiers trophées individuels en WNBA sont décernés

James Wade - Natasha Howard

A l’aube du début des playoffs, les trophées individuels de la saison WNBA sont tombés. Les récompenses individuelles ont été voté par un panel de média, tandis que les coachs ont voté pour les All-WNBA team. Les résultats sont pour l’instant sans grande surprise.

  • Coach of the year : James Wade

 

Quelle première saison pour James Wade à la tête du Sky ! Celui qui a pris la place d’Amber Stocks à l’intersaison n’avait pourtant pas choisi la facilité en quittant son poste d’assistant de Cheryl Reeve aux Lynx. Depuis sa dernière finale en 2014, le Sky semblait en perte de vitesse avec la nouvelle direction prise par la franchise et le départ de joueuses majeures comme Elena Delle Donne ou Sylvia Fowles. Bien loin d’être playoffables la saison dernière, les joueuses de Chicago avaient besoin d’un leader tactique qui amènerait avec lui une culture de la gagne. Le choix fait par la franchise semble plus que jamais avoir été le bon. Cinquième de la régulière, Chicago a proposé un jeu offensif léché, parfaitement drivé par Courtney Vandersloot dont Wade a donné la totale liberté, sachant très bien que le QI basket de la joueuse allait faire le reste. Cette saison Chicago a vécu quelques séries de défaites frustrantes, mais a surtout connu de belles séries de victoires. Si l’utilisation de la rookie Katie Lou Samuelson pourrait encore poser question pour certains, la progression au classement et l’état d’esprit affiché par le groupe parlent clairement en la faveur de coach Wade.

 

James Wade a récolté 27 voix pour ce trophée. Mike Thibault, second dans ce classement, en a récolté 12. La victoire face à Phoenix cette nuit a été la cerise sur le gâteau d’une saison déjà délicieuse pour les fans de Windy City, maintenant ce n’est que du bonus.

 

  • Defensive player of the year : Natasha Howard

 

En début de saison, on attendait Natasha Howard de pied ferme du côté de Seattle. Avec les absences majeures dans son équipe, Howard allait être mise sur le devant des projecteurs et allait avoir beaucoup de travail pour dominer dans les raquettes. Résultat, elle a surpris beaucoup de monde car même si on la savait forte avec beaucoup d’envie, on ne s’imaginait pas qu’elle puisse faire autant de mal aux intérieures adverses à elle toute seule. Avec notamment 8,2 rebonds, 2,2 interceptions et 1,7 contres par match, Howard a fait preuve d’une excellente lecture du jeu adverse tout au long de cet exercice 2019 et a su tirer ceci parfaitement à l’avantage de son équipe. Sa défense, qui est comme en attaque avant tout une question d’instinct chez elle, a d’ailleurs été tous les soirs le premier maillon d’une attaque du Storm très dynamique et ce n’est pas pour rien si Seattle a décroché une très belle sixième place au classement général.

 

Elle a récolté 33 votes pour ce trophée, tandis que sa dauphine Nneka Ogwumike n’en a récolté que 3. Elle aussi, elle a eu l’occasion cette nuit de couronner cette saison d’une victoire au premier tour des playoffs face aux Lynx de Sylvia Fowles.

 

  • All-defensive first team

 

Natasha Howard (Seattle) ; Jonquel Jones (Connecticut) ; Nneka Ogwumike (Los Angeles) ; Jasmin Thomas (Connecticut) ; Jordin Canada (Seattle)

 

  • All-defensive second team

 

Brittney Griner (Phoenix) ; Ariel Atkins (Washington) ; Alysha Clark (Seattle) ; Alyssa Thomas (Connecticut) ; Natasha Cloud (Washington)

 

Très belle présence de l’équipe de Seattle et Connecticut dans les all-defensive teams. En plus de la désormais DPOY Natasha Howard, le Storm a su placer sa meneuse Jordyn Canada dans la première équipe, tandis que Alysha Clark est placée dans la seconde. Côté Sun, ce sont Jonquel Jones et Jasmin Thomas qui ont été élu en first team, et Alyssa Thomas dans la second team. Juste récompense pour les deux collectifs qui ont montré beaucoup de grind tout au long de la saison et étaient encore plus que des poils à gratter tout au long de l’exercice 2019. A noter que ni Sylvia Fowles, ni Elizabeth Williams ne figurent dans ces équipes alors qu’elle ont récolté des votes au trophée de defensive player of the year. La concurrence à leurs postes n’a pas joué en leur faveur.