Avec un début de saison catastrophique, et plusieurs longues séries de défaites en cours de saison, les Knicks avaient l'occasion de créer un électrochoc, ou du moins essayaient de changer les choses en remplaçant Mike Woodson malgré une excellente saison passée.
Il y a l'exemple cette saison de Maurice Cheeks, mais on peut également rappeler le renvoi d'Avery Johnson des Nets la saison dernière après avoir été élu coach du mois, ou encore George Karl, coach de l'année en 2013, mais viré durant l'été, ou encore Flip Saunders, leader avec Minnesota de la Conférence Ouest en 2004 et une première qualification pour les finales de conférence, mais viré après quelques matchs en 2005.
Plusieurs fois en cours de saison, le siège de Woodson était chaud, et la direction a, à plusieurs reprises, fait comprendre que le coach était sur la sellette. L'arrivée de Phil Jackson en pleine saison n'a pas arrangé le cas de Woodson, ni les informations sur son management dans les vestiaires qui expliquent que le coach n'arrive pas à fédérer ses joueurs. Bref, Woodson est au centre des critiques de la direction et dans le viseur de la sortie. Une ambiance que dénonce Larry Brown, ancien coach de Big Apple, dans Sirius XM :
"Il est sur la brèche et ce n'est pas juste. Pour un gars qui a vraiment réussi avec cette équipe, qui a rendu fiers ses joueurs, je ne pense pas qu'il a été traité de manière équitable et cela me dérange un peu. Il a fait beaucoup pour cette équipe et c'est malheureux. Je ne pense pas que vous pouvez traiter les gens comme ça. Et sur le long terme, vous avez un mauvais karma qui vous poursuit."
Rien ne dit que Woodson ne va rester, mais Jackson a très bien comprendre le contraire, et le départ de Carmelo Anthony cet été pourrait définitivement sceller le destin de Woodson chez les Knicks. Mais un départ forcé pourrait sonner comme un soulagement pour Woodson qui n'a pas cessé d'être sous pression au cours de cette saison à oublier pour New York.