Le nouveau pari d'Adam Silver

Le nouveau pari d'Adam Silver

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Depuis la prise de pouvoir d'Adam Silver en tant que commissionnaire de la ligue et successeur de David Stern, le nouveau patron de la NBA a toujours évoqué sa volonté de démocratiser les paris sportifs aux Etats-Unis. Le projet fait son petit bonhomme de chemin et semble avoir trouvé sa route sur le Vieux Continent.

Dans un pays aussi immense où le sport est plus une religion qu'un hobby, les paris sportifs sont paradoxalement interdits depuis 2006 sur tout le territoire à l'exception de l'Etat du Nevada et la folle ville de Las Vegas. Les jeux d'argent bannis, de nombreux parieurs américains se sont vu dans l'obligation de contourner le système en trouvant des parades grâce aux porte-monnaies virtuels tout en pariant sur des sites basés à l'étranger, laxistes au niveau des législations. Cet exil de joueurs représente une perte d'argent potentiel et la NBA, comme tout bon business qui se respecte, a la ferme intention de tirer profit des milliers de fans parieurs.

 

 

Mais avant de démocratiser cette pratique au niveau national, il envisagerait d'établir des partenariats avec des groupes européens. D'après Jered Zwerling de Bleacher Report, la NBA aurait récemment été en négociations avec plusieurs entreprises spécialisées dans le pari sportif dont, entre autres, Bwin et William Hill. En devenant partenaire officiel de ces sites, la NBA pourrait prétendre à des revenues supplémentaires, pouvant atteindre des centaines de millions de dollars... Des chiffres peu étonnants au vu des sommes remuées par le business des paris sportifs.

 

 

Notons également qu'Adam Silver a précisé qu'il ferait en sorte que les revenues perçus par la NBA grâce aux paris sportifs profiteront en priorité aux propriétaires des 30 franchises de la ligue... Parfait pour obtenir le soutien des ces patrons de l'univers financier NBA. Malgré tout, le projet du nouveau commissionnaire ne verra pas le jour en quelques mois. Car outre l'aspect légal qui devrait prendre du temps de par la nature fédéral des Etats-Unis, l'aspect moral et les craintes de tricherie subsistent et ce ne sont pas les multiples affaires de matchs truqués en Europe qui devraient rassurer notre commissionnaire, aussi déterminé soit-il.