Personne n’aurait misé un centime sur une présence d’Utah en Playoffs cette année, et voilà qu’ils se qualifient en 4ème position ! Après le départ de Gordon Hayward pour Boston à l’intersaison, on s’attendait à voir le Jazz passer au moins une année à retrouver un collectif et à être compétitif. Mais l’équipe en a décidé autrement.
Avec la conservation des éléments majeurs de l’an dernier (hors Hayward), Rudy Gobert, Joe ingles et Derrick Favors, l’arrivée de l’expérimenté Ricky Rubio et son envie de Playoffs après 6 ans à végéter dans le Minnestoa, et l’apport de Jae Crowder, arrivé dans le cadre du trade de Rodney Hood and co. Pour Cleveland, l’équipe présente une identité collective et défensive conduite de main de maître par Quin Snyder.
Ricky Rubio, d’ailleurs, était revenu au cours de la saison sur l’absence de star à Utah, après le départ de Gordon Hayward :
C'est toujours difficile de perdre votre joueur majeur, d’autant plus quand vous ne recrutez pas un joueur du même calibre […] mais je pense que la force de cette équipe, c’est précisément l’équipe.
Mais, outre l’équipe, le point d’exclamation de la saison chez les Mormons, c’est bien l’éclosion ultra rapide du rookie Donovan Mitchell, que peu de monde attendait si vite à ce niveau, et qui apporte le grain de folie et le tonus en attaque qui aurait pu manquer au Jazz.
Dans la victoire contre les Lakers (112-97), le rookie a d’ailleurs cumulé 28 points, 9 rebonds et 8 passes.
Dans une Conférence Ouest totalement folle et alors que les Denver Nuggets sont encore en course pour les Playoffs, le Jazz peut souffler et attendre de savoir qui sera son adversaire au premier tour, mais sans se relâcher. Alors qu’il manque une journée avant les Playoffs, Utah peut viser la 3ème place de Portland.
D’ailleurs, le Jazz affrontera les Blazers pour clôturer leur saison (mercredi 11 avril).