Après un départ en boulet de canon (12 victoires et 5 défaites à la mi décembre), le jeu des Pacers s'essouffle depuis le début d'année. Le coach Frank Vogel essaye de trouver la formule magique en remodelant son 5 majeur. Soit la stratège de l'Indiana opte pour un cinq small ball avec le franchise player Paul George décalé au poste 4 et C.J. Miles à l'aile, soit il commence avec un cinq de grande taille en titularisant l'intérieur Lavoy Allen aux côtés de Ian Mahinmi. A la vue des performances irrégulières de son équipe, Larry Bird avoue ne pas connaître la solution idoine.
C'est dur d'intervenir car les gars ont des hauts et des bas. Je suis incapable de vous dire ce qui est le mieux pour nous actuellement. Nous avons eu des succès avec un cinq de petite taille, mais nous en avons eu aussi avec deux intérieurs dans la peinture. Il faut prendre un peu plus de temps pour tirer des conclusions. J'aimerais seulement que l'on gagne plus de matchs. Je pense que personne n'est à l'aise avec notre façon de jouer et la façon dont les choses se passent.
Le GM fait certainement allusion aux fins de matchs difficiles des Pacers depuis quelques semaines. Lors des huit dernières défaites des hommes de Vogel, six l'ont été par moins de 5 points d'écart. Preuve d'une certaine fébrilité au moment d'enlever la décision. Les soucis offensifs dans le money time ne sont pas les seuls problèmes de l'équipe, puisque lors du dernier revers contre Denver, les Pacers ont encaissé la bagatelle de 45 points dans le seul quatrième quart-temps.
Si nous avions remporté trois ou quatre matchs où l'on avait pourtant l'avantage, on serait fixé sur quelle direction prendre. Je pourrais dire « Hey, ce small ball ou ce cinq de grande taille semble bon ». Je veux que l'on retrouve le chemin de la victoire. Je veux que l'on tue le match dès que l'occasion se présente et peu importe la formule choisie sur le parquet. Il est grand temps de se remettre à gagner des matchs.
Larry Bird a toujours eu de grandes ambitions pour son équipe. La bonne entame de championnat à conforté les changements importants opérés cet été. Reste maintenant à confirmer ce statut de contender dans la Conférence Est. C'est toute l'équipe, peut être en sur-régime en novembre, qui cherche un second souffle. A commencer par le poumon des Pacers, Paul George. Le All Star marchait sur l'eau en novembre (29,5 points à 47,7% aux tirs) avant de retomber dans des standards plus classiques en décembre (21,4 points à seulement 37,1% de réussite). A lui de montrer le chemin, peut importe qu'il évolue au poste 3 ou 4, quand PG-13 est bon, Indiana gagne...