C'est le journaliste du Boston Globe, Kevin Paul Dupont, qui a allumé la mèche en livrant une info intéressante : Kevin Love aurait passé ses quelques days off à Boston, avant le début du premier tour des Playoffs, qu'au passage, les Cavaliers viennent de passer contre des Celtics non-déméritants. Pour l'heure, si cette visite dans la capitale du Massachusetts reste une énigme pour l'ensemble des observateurs du basket US, elle a au moins le mérite de relancer l'idée que les Celtics pourraient - moyennant quelques petits efforts - enroler l'ailier-fort, free agent dans quelques semaines. Alors, faisons un peu de fiction...
- Un Love déjà tourné vers l'avenir ?
On le sait, l'association de Love au duo James-Irving n'a pas fonctionné comme on l'espérait tout au long de la saison. A qui la faute ? Aux deux arrières qui ne seraient pas suffisamment collectifs? A l'intérieur qui - pour King James - serait incapable de se fondre justement dans le collectif ? Une chose est sûre, malgré l'unité de façade affiché par LBJ et Kevin à l'approche des Playoffs, le malaise persiste et les deux hommes ne semblent pas avoir enterré la hâche de guerre. On se rappelle de ce tweet assassin adressé à Love en février :
Stop trying to find a way to FIT-OUT and just FIT-IN. Be apart of something special! Just my thoughts
— LeBron James (@KingJames) 8 Février 2015
En réponse, Love avait confié que James et lui même n'étaient pas les meilleurs amis du monde...ni avec les autres joueurs et le coach David Blatt d'ailleurs. Depuis, les deux hommes ne communiquent que très peu sur le terrain, ne se félicitent presque pas. Le divorce semble donc consommé. Dès lors, l'opportunité d'arriver dans une équipe comme Boston aurait de quoi séduire l'ex Wolve. Un collectif jeune et talentueux, mais qui se cherche encore un homme fort. L'opportunité pour Kevin de retrouver un rôle de premier rang. De quoi faire méditer...
- Les conditions de son départ
Mais obtenir une bague vaut plus que tout autre chose en NBA et Kevin Love ne déroge pas à cette règle. Quelle autre condition pour lui donc pour rester à Cleveland que de terminer champion ? Le joueur a une option sur son contrat lui permettant de décider de son départ ou de rempiler pour une saison. Sans doute voudra-t-il tenter la continuité en cas de succès final, voire tout simplement de finale. Mais d'un autre côté, Boston peut offrir à Love ce que Love désire. D'abord financièrement. Les Celtics ont d'ors-et-déjà les moyens de lui assurer un contrat confortable. Reste à savoir ce que Danny Ainge souhaiterait mettre sur la table pour obtenir ses services. Ensuite, des joueurs tournés vers le jeu d'équipe avant l'individualité. Et ce n'est pas Isaiah Thomas qui dira le contraire. Des passeurs décisifs pour Love, les Verts en auraient pléthore : Marcus Smart, Avery Bradley, Pressey...et même Isaiah Thomas himself! D'ailleurs, c'est sans doute ce qui avait plu à Love en début de saison, lorsqu'on parlait déjà de sa potentielle venue à Boston. L'opportunité de jouer ici, avec l'un des meilleurs passeurs de NBA, Rajon Rondo. Les deux s'étaient même rencontrés dans un hôtel à proximité de Fenway Park.
Here's @kevinlove & @RajonRondo meeting up at Fenway Park today #boston pic.twitter.com/d83MwOCaTZ
— Baxter Holmes (@BaxterHolmes) 1 Juin 2014
Alors, que penser d'autre hormis le fait que Love aime Boston? C'est d'ailleurs ce qu'en a déduit Kevin Paul Dupont (Boston Globe). Reste à savoir si Boston aime suffisamment Love pour répondre à ses aspirations. La deuxième manche de ce game est désormais engagée.